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    Structures comparées des camps de plein-air magdaléniens et mésolithiques dans le nord de la France

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    The structures of 48 Mesolithic camps which were excavated by the authors on 9 open-air sites on siliceous ground ( 1 7 of which were completely utiliza- ble) are compared with the structures of 4 Magdalenian sites in the Paris Basin, made up of several dozen recognizable camps. The Magdalenian base camps are much larger (70 to 300 m2, versus 20 to 60 m2 for the Mesolithic ones), they include heaps of raw chipping waste and diversified working positions; the flints are distributed unevenly, whereas they are distributed evenly in the Mesolithic camps. The size of the groups was thus larger during the Magdalenian, and there was a division of labour. On the Magdalenian sites, the hearths were in the middle of the camps; they were outside and leeward in the Mesolithic camps. The Magdalenian working places were very close, the tool distribution was quite uneven, near the hearths; the Mesolithic tools were distributed randomly throughout the inner area of the camp, but not generally near the hearth; there were no fixed working positions. Magdalenian knapping was apparently by " specialists " and carried out from start to finish on one spot; only a small part of the chipping products ("always less than 10 % ") was used. Mesolithic knapping was more flexible, often stopped and resumed by different persons in different parts of the camp. 30 to 50 % of the Mesolithic chipping products more than 2 cm long have conspicuous use wear, but 80 % are found broken, so we can presume that they were used. The Magdalenian tool ratio was variable, depending on the logistic exploitation of the terrain; the Mesolithic one was more constant, because of the residential mobility.Les structures de 48 camps mésolithiques fouillés par les auteurs dans 9 sites de plein-air sur terrains siliceux (dont 17 camps élémentaires totalement utilisables, tous simples) sont comparées à celles de 4 sites magdaléniens du Bassin parisien comportant plusieurs dizaines de camps complexes identifiables. Les camps de base magdaléniens sont beaucoup plus grands (70 à 300 m2 contre 20 à 60 m2 pour le Mésolithique), ils comportent des amas de débitage brut et des postes de travail diversifiés, la dispersion des silex y est très inégale, elle est uniforme dans les camps mésolithiques. Les effectifs des bandes sont donc plus forts au Magdalénien, avec division du travail. Les foyers sont centraux au Magdalénien, extérieurs et sous le vent au Mésolithique. Les lieux d'activité sont très concentrés au Magdalénien, la répartition des outils y est très inégale, proche du foyer, au Mésolithique les outils sont distribués aléatoirement sur tout l'espace interne du camp, évitant les abords du foyer, il n'y a pas de postes de travail fixes. Le débitage magdalénien est très rigide, fait par des spécialistes " de bout en bout sans bouger", on n'en utilise qu'une faible proportion ("toujours inférieure à 10 % "). Au Mésolithique il est plus souple, souvent arrêté et repris par diverses personnes en divers endroits du camp ou ailleurs, plus de 80 % ont été employés. La proportion d'outils est au Magdalénien variable, en fonction de l 'exploitation logistique du terrain, elle est au Mésolithique plus constante du fait de la mobilité résidentielle.Rozoy Colette, Rozoy Jean-Georges. Structures comparées des camps de plein-air magdaléniens et mésolithiques dans le nord de la France. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 98, n°2, 2001. pp. 231-244

    L'Allée Tortue à Fère-en-Tardenois (Aisne) : un site mésolithique complexe

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    Abstract This Late-Final Tardenoisian eponymous site lies 1 km north from Fère-en- Tardenois (Aisne), on a narrow belt ofTertiaiy Barton ian sand. Although it was published by Edmond Vielle in 1889, it was mainly excavated by René Parent, at first alone, then later with the authors' collaboration. The excavation was interrupted abruptly by the Administration, and the site destroyed by the construction of a pleasure ground. The sandy glade opening slightly above Allée Tortue and the Ru de la Pelle marsh was occupied by many Mesolithic bowmen's camps, without any material deposits which could have allowed them to be isolated : at least one from the early stage (a hearth without any material), at least eight at the end of the middle stage and, after a gap of one thousand years resulting from the d lying up of the marsh, some twenty camps from the final stage as soon as the water returned (fig. I) to what were probably numerous stretches. These identified camps lasted for a full millennium, to the veiy end of the Mesolithic. Their generally oval shapes confirm similar ones known elsewhere for the middle stage and suggest a far more advanced organisation of dwellings than previously imagined. It is veiy likely that lots of intervening less important camps occurred. Waste and common tools, which are indistinguishable, cannot be studied (except to note veiy abundant Montbani blades and bladelets and a tendency for the proportion of " armatures "to decrease, as everywhere in the final stage). We can only analyse the microliths (more than I 600), whose shapes and features the bowmen changed unceasingly, never returning to the past : Vielle trapezes and derived products — Belloy arrows, etc. — and also single points, at the end. This kind of study imperatively requires the accurate identification of all the items thanks to careful sorting out in good conditions. More than three quarters of the microliths are broken, 37 % of them showing certain marks of longitudinal impacts : we only find pieces resulting from the renewal of arrows after hunting or training. Combining spatial and typometric analyses allows, to a certain extent, the space occupied by the different camps to be taken into account, and in particular to demonstrate that these camps are the remains left by different persons with distinctive working-habits, due to the lapse of time. That removes any idea of the persistence of leaf-shaped points into the Final Mesolithic and assures us that use of the types of microliths did not last as long as we believed, not even one millennium. That also allows evolutive technical trends to be described, which mainly involve, beyond fashions in shapes, a progressive increase in all the measurements of the microliths, and therefore of their weights, certainly linked to the use of stronger arrows, very likely shot from more powerful bows. This slow improvement derived from that of the human brain.Résumé Ce site éponyme du Tardenoisien récent-final est à l km au nord de Fère-en- Tardenois (Aisne), sur une étroite bande de sable tertiaire bartonien. Publié par Edmond Vielle en 1889, il a été fouillé principalement par René Parent, seul, puis en collaboration avec les auteurs. La fouille a été interrompue par une injonction administrative et le site a été massacré par un parc de loisirs. Peu au-dessus de l'Allée Tortue et du marais du Rû de la Pelle, la clairière sableuse a porté, sans aucun apport de matériaux qui aurait permis de les isoler, de multiples camps des archers mésolithiques : un au moins au stade ancien (foyer sans industrie), au moins huit à la fin du stade moyen et, après une lacune de mille ans due à l'assèchement du marais, une bonne vingtaine de camps identifiés du s ta de final dès la reprise d'activité des plans d'eau (fig. I), très probablement multiples eux aussi. Ces camps identifiés s'étalent sur un bon millénaire, jusqu'à l'extrême fin du Mésolithique. Leur forme globale ovalaire confirme celle analogue connue ailleurs pour le stade moyen et suggère une organisation de l'habitat plus élaborée qu'il n'était jusqu'ici présumé. Il est très probable que de multiples camps intermédiaires moins importants ont eu lieu. Le débitage et les outils du fonds commun, indiscernables, ne sont pas étudiables (sauf à remarquer, comme partout au stade final, l'extrême abondance des lames et lamelles Montbani et la baisse tendancielle du taux d'armatures). Seules sont analysables les armatures microlithiques (plus de 1 600 pièces), dont les archers modifiaient sans cesse les formes et les caractères sans jamais revenir au passé : trapèzes de Vielle et formes dérivées : flèches de Belloy etc., plus des pointes simples à la fin. Ce type d'étude exige impérieusement une identification correcte de la totalité des pièces grâce à un tri soigneux dans de bonnes conditions. Plus des trois-quarts des armatures sont brisées, dont 37 % avec des stigmates certains de percussion longitudinale : on ne trouve que les pièces résultant du renouvellement des flèches après la chasse ou l'entraînement. La combinaison des analyses spatiales et typométriques permet dans une mesure limitée l'appréciation spatiale des différents camps, notamment de montrer que ces camps sont les vestiges laissés par des personnes différentes ayant des habitudes de travail distinctes, du fait du temps écoulé. Cela écarte toute idée de persistance des pointes à retouche couvrante jusqu'au Mésolithique final et donc nous assure que la durée d'emploi des types d'armatures est plus courte qu'on ne le pensait, n'atteignant pas un millénaire. Cela permet aussi la description des tendances évolutives techniques comportant essentiellement, au-delà des modes concernant les formes, une augmentation progressive de toutes les dimensions des armatures, et donc de leurs poids, liée certainement à l'emploi de flèches plus fortes très probablement lancées par des arcs plus puissants. Cette lente amélioration découle de celle du ce m eau humain.Rozoy Colette, Rozoy Jean-Georges. L'Allée Tortue à Fère-en-Tardenois (Aisne) : un site mésolithique complexe. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 97, n°1, 2000. pp. 5-56

    Datations ¹⁴C-AMS du Mésolithique du Tillet (Cires-les-Mello, Oise)

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    Rozoy Colette, Jean Georges Rozoy Dr. Datations ¹⁴C-AMS du Mésolithique du Tillet (Cires-les-Mello, Oise). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 97, n°2, 2000. pp. 305-306

    Les camps tardenoisiens moyens de Tigny (Aisne)

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    Though there were successive various troubles and unpreserved organic matter, a suitable method allowed to state that the Tïgny-les-Marnières site on sand was occupied several times at the end of the middle Tardenoisian : the Eastern concentration is probably the result of one rather short occupancy, the Western concentration being the result of several very short occupancies. These occupancies were not simultaneous. The lithic assemblages show noticeable quantitative differences which might come from different uses, and also qualitative changes, more particularly on armatures with surface retouch, on bladelets with alternate retouch, and on the ways of manufacturing the armatures, which suggest chronological evolution without demonstrating it absolutely. The structures of the camps were more complex than we thought them to have been, with differenciated working stations, chipping off being done on only one place, and working with common tools being more scattered; those tools were manufactured, used and left behind on the same place. The armatures were manufactured apart, we recover only those (nearly all of them are broken) which were given up when the arrows were being repaired after hunting or training, each of their classes was treated differently. The link between the armatures with surface retouch and fire, which was suspected at Montbani-13, is confirmed; an unexpected link with bladelets with alternate retouch has become evident. «Tigny points», which make up a sub-type of points with surface retouch, lay stress on how freely the Tardenoisian hunters could adapt the inventions of the neighbouring cultures. The composition community (the accumulation of small camps) with other sites emphasizes the residential mobility of the small elementary groups of the bowmen.Une méthode appropriée a permis, malgré la succession de perturbations diverses et la non-conservation des matières organiques, d'établir que le site sur sable de Tigny-les-Marnières a été occupé à plusieurs reprises à la fin du Tardenoisien moyen : la concentration Est résulte probablement d'une occupation unique assez brève, la concentration Ouest, de plusieurs passages très brefs. Ces occupations n'ont pas été simultanées. Les ensembles lithiques présentent des différences quantitatives marquées pouvant provenir de travaux différents, mais aussi des variations qualitatives, en particulier sur les armatures à retouche couvrante, sur les lamelles à retouche alterne et sur les façons de fabriquer les armatures, qui suggèrent sans la démontrer absolument une évolution chronologique. L'organisation des campements est plus complexe que l'on ne le pensait, avec des postes de travail différenciés, le débitage étant pratiqué sur un seul centre, mais les travaux avec les outils du fonds commun de façon plus dispersée, ces outils étant fabriqués, utilisés et pour partie abandonnés sur place. Les armatures sont traitées de façon autonome, nous ne trouvons que celles (presque toutes cassées) résultant de la réparation des flèches après la chasse ou l'entraînement, les diverses classes en sont traitées différemment. Le lien des armatures à retouche couvrante avec le feu, suspecté à Montbani-13, est confirmé, il apparaît un lien inattendu avec les lamelles à retouche alterne. Un sous-type de pointe à retouche couvrante, la «pointe de Tigny», souligne l'adaptation très libre des inventions des cultures voisines par les archers tardenoisiens. La communauté de composition (accumulation de petits campements) avec d'autres sites souligne la mobilité résidentielle des petits groupes élémentaires des archers.Rozoy Jean-Georges, Rozoy Colette. Les camps tardenoisiens moyens de Tigny (Aisne). In: Revue archéologique de Picardie, n°3-4, 1998. Le camp tardenoisien de Tigny (Aisne) / Un grenier à grains du IIe siècle à Amiens (Somme) / Un atelier de potier mérovingien à Soissons (Aisne) pp. 3-29

    Les Beaux Sarts à Bogny-sur-Meuse. Un site mésolithique (très) ancien en Ardenne

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    Rozoy Colette, Jean Georges Rozoy Dr. Les Beaux Sarts à Bogny-sur-Meuse. Un site mésolithique (très) ancien en Ardenne. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 98, n°1, 2001. pp. 129-130

    Datations ¹⁴C-AMS du Mésolithique du Tillet (Cires-les-Mello, Oise)

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    Rozoy Colette, Jean Georges Rozoy Dr. Datations ¹⁴C-AMS du Mésolithique du Tillet (Cires-les-Mello, Oise). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 97, n°2, 2000. pp. 305-306

    La cabane du Mésolithique ancien des Beaux Sarts (Bogny-sur-Meuse, Ardennes)

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    Potterie Jérémie, Rozoy Colette, Jean Georges Rozoy Dr. La cabane du Mésolithique ancien des Beaux Sarts (Bogny-sur-Meuse, Ardennes). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 100, n°1, 2003. pp. 157-164
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