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Afin d'identifier les principaux aliments d'origine animale consommés par les populations vivant dans la concession 039/11 de la Société de Développement Forestier (SODEFOR), République Démocratique du Congo et de spécifier les déterminants de la consommation, 120 ménages répartis dans 3 villages (Taketa, Ikala 1 et Mombele) et la base-vie de Nteno ont été enquêtés pendant 30 jours. Les résultats montrent que la viande de brousse représente 72,00% du nombre de repas, suivi du poisson (24,00%) et enfin des produits d'élevage (3,10%). Au total, 30 espèces animales dont 4 légalement interdites de chasse ont été identifiées, pour une biomasse totale de 1235 kg. Les mammifères constituent 97,00% des animaux consommés avec une dominance des artiodactyles (71,60%), des primates (15,40%) et des rongeurs (9,10%). Les céphalophes, les cercopithèques et l'athérure sont les plus représentés. Les actes de consommation sont guidés par la disponibilité du produit, le goût et les habitudes alimentaires. La majorité des ménages s'approvisionne auprès d'intermédiaires essentiellement sous forme de morceaux d'animaux. Cette étude suggère un suivi à long terme de la chasse assorti d'une évaluation de l'abondance des espèces animales afin de guider la SODEFOR dans la prise des décisions

Concours annuels

Yearly competitions. L'efficacité des traitements inducteurs d'oestrus et la fertilité après insémination artificielle ont été appréciées sur 88 zébus Azawak et 82 zébus Goudali traités aux implants crestar® pour une durée de 10 jours. Les essais ont été réalisés en saison sèche (naz=42, ngoud=40) et en saison des pluies (naz=46, ngoud =42) dans des élevages sémi-intensifs autour de Ouagadougou (Burkina Faso). Le traitement a été complété par deux injections de prostaglandine F2α (500 μg) et de PMSG (400 UI), respectivement au 8ieme et au 10ième jours de la pose de l'implant. Deux inséminations artificielles ont été pratiquées à 48 heures et à 72 heures après l'arrêt du traitement. Les taux moyens d'induction d'œstrus chez zébu Azawak et zébu Goudali ont été respectivement de 90,9% et 95,1%. Les délais moyens d'apparition de l'œstrus ont été de 35,9±3,9 et 30,4±4,8 heures respectivement chez zébus Azawak et zébus Goudali. Les durées moyennes de l'œstrus ont été de 11,3±1,4 heures chez les Azawak et de 12,1±2,4 heures chez les Goudali. Les taux moyens de gestation ont été de 21,6% chez zébus Azawak contre 42,7% chez zébus Goudali. Le moment des inséminations mérite d'être revu surtout chez les zébus Azawak

International Conference on Sustainable Energy for Africa

The Royal Academy for Overseas Sciences will organize an International Conference on Sustainable Energy for Africa. This three-day conference will take place from 23 until 25 October 2017 at the Palais des Académies in Brussels. Papers and posters dealing with various themes related to the issue will be presented by academics and representatives of the industrial world. More information will soon be available on the website of the Academy: www.kaowarsom.be

Young Researchers' Overseas Day 13 December 2016

Un essai a été conduit à la station du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) de Man pour étudier les effets d'apports combinés d'engrais et de fumier sur la fertilité du sol, la nutrition et le rendement du maïs (Zea mays). Trois doses d'engrais et cinq quantités de fumier ont été testées. La combinaison des niveaux des facteurs correspond à quinze traitements. Les résultats montrent que le fumier est le moteur de l'amélioration de la fertilité du sol, de la nutrition et des rendements. L'ensemble des caractéristiques chimiques du sol a été amélioré, notamment, le phosphore, le calcium et la somme des cations basiques échangeables. Des répercussions de cette amélioration de la fertilité du sol sur la nutrition et le rendement ont été établies. Un accroissement significatif de l'assimilation du phosphore et du rendement, imputable au fumier, est observé. La nutrition phosphorée et le rendement du maïs sont liés à la dose de chacun des éléments nutritifs décisifs du sol par une fonction de production quadratique. L'ignorance des facteurs limitant la nutrition et la production entretient la persistance de faibles rendements. La correction des carences par une formule de fumure, ajustée au sol et à la culture, rétablit la productivité. L'entretien organique du sol constitue une solution appropriée aux problèmes du paysan

7th International Seminar on Tropical Swine Production 2017 on the Occasion of the 45th Anniversary of Cuba's Swine Research Institute

7th International Seminar on Tropical Swine Production 2017 on the Occasion of the 45th Anniversary of Cuba's Swine Research Institute. Cet article analyse les facteurs qui influencent l'adoption du Mucuna pruriens en zone cotonnière ouest du Burkina Faso. Les données ont été collectées dans 3 villages par la méthode active de recherche participative et par enquête auprès de 50 exploitations impliquées dans le développement de techniques de production du mucuna adaptées aux systèmes de production locaux. La co-construction de ces techniques s'est faite de 2005 à 2015 selon une démarche de recherche-action en partenariat. Les résultats de la régression logistique révèlent que les variables qui influent positivement la décision d'adopter sont le nombre d'actifs et de fosses fumières, le sexe, l'accès au marché, l'expérimentation du M. pruriens, la pratique de l'embouche (P<0,1) et le nombre de participation aux réunions de la plateforme d'innovation par l'exploitant (P<0,05). Par contre la quantité d'urée appliquée par hectare et le revenu de l'exploitation affectent négativement l'adoption (P<0,1). La réussite des actions de développement de la culture des légumineuses fourragères passe par la prise en compte raisonnée de ces facteurs

Concours annuels

Yearly competitions. Royal academy for Overseas Sciences Yearly competitions

Unravelling an Ancient Near Eastern archival mystery: The provenance of the Elamite Nineveh Letters revised

Over the last century, scholars have intensively discussed the provenance of the Elamite Nineveh Letters. According to the inventory numbers of the British Museum, this archive of twenty-three late Elamite cuneiform tablets was allegedly excavated between 1850-1891 in the Neo-Assyrian capital Nineveh (Iraq). As these letters are the only Elamite tablets in the so-called Library of Assurbanipal, their Nineveh provenance was already questioned as early as the late 19th century (Sayce 1885: 756). Eager to solve this archival mystery, some scholars suggested that the letters ended up in the (K)uyunjik-collection by a 19th century mix-up of transport cases in either Bagdad before shipment to London or during the registration in the British Museum (Reade 1986: 213); some attribute a Malamir (Iran) provenance to the tablets (Charpin 1988), brought to Nineveh by British diplomats-explorers (Vallat 1988; 1998); others browsed the old Nineveh excavation reports, trying to reconstruct meticulously the archaeological context of the Elamite Nineveh Letters (Reade 1992). Due to the lack of an academic text edition and a proper grammatical analysis of the Elamite Nineveh Letters, none of the above hypotheses takes into account the possibility that they might have been added in antiquity to the Library of Assurbanipal as e.g. war booty, or physical evidence of international communication. Recent studies (Gorris 2018) on Elamite writing traditions and the linguistic particularities of the Elamite Nineveh Letters have revealed the geographical scope and timeframe in which these tablets were written. This improved understanding of the Elamite Nineveh Letters combined with a study of the Elamite and Assyrian archival methods might bring us a step closer to unravel one of the Ancient Near Eastern archival mysteries. With a historical-linguistic approach, this paper aims to re-evaluate the plausibility of the already existing hypotheses, but will equally explore the options for a historical explanation in order to retrace the provenance of the Elamite Nineveh Letters