31 research outputs found

    La métamorphose d’Anaxarète

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    Le repérage des réminiscences et des omissions de la fable ovidienne d’Iphis et Anaxarète dans La traición en la amistad de María de Zayas, La firmeza en la ausencia de Leonor de la Cueva et La margarita del Tajo de Ángela de Azevedo, montre que, si les signifiants mobilisés convoquent la métaphore d’une fermeté minérale, la mise en discours du matériau original par les femmes dramaturges en infléchit la portée tragique et réhabilite la figure de la dame au cœur de pierre.We will attempt at spotting the reminiscences and the omissions of the Ovidian fable of Anaxaret in three plays: María de Zayas’ «La Traición en la Amistad», Leonor de la Cueva’s «La Firmeza en la Ausencia» and Ángela de Azevedo’s «La Margarita del Tajo». They show that, however the significant used by these dramatists women imply the metaphor of mineral firmness, the way they insert the original material into the dialogues tends to inflect the tragic effect, and rehabilitates the figure of the stone heart lady.El inventario de las reminiscencias y de los olvidos en la fábula de Ovidio de Anajáreta en La traición en la amistad de María de Zayas, La firmeza en la ausencia de Leonor de la Cueva y La margarita del Tajo de Ángela de Azevedo, muestra que si bien los significantes utilizados convocan la metáfora de una firmeza mineral, en el discurso dramático escrito por estas mujeres dramaturgas, se reduce el alcance trágico del motivo original y se rehabilita la figura de la dama con corazón de piedra

    Alternancia temporal y tensión dramática en La firmeza en la ausencia de Leonor de la Cueva

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    Dice Armesinda al final del largo parlamento que cierra el acto II de la comedia La firmeza en la ausencia de Leonor de la Cueva: «En tiempo dilatado, mi limpio honor guardé». La dama concluye poco después su monólogo por una reiteración del sintagma titular al que añade un relevante superlativo en el díptico final: «Pues es mi resistencia/ la más rara firmeza en el ausencia». Bien se ve que el tiempo, sea entendido como duración, este tiempo dilatado según la cita previa, sea el de los cuadr..

    Les fonctions narratives de l’auberge dans Don Quichotte de Miguel de Cervantès

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    L’auberge est indéniablement l’un des lieux privilégiés de l’action romanesque dans Don Quichotte. Toutefois, la nature diverse de ses occurrences amène à dégager les différentes fonctions narratives de cet espace dans le roman de Cervantès. De l’homologie formelle qui permet d’« héberger » des récits interpolés à la parodie du château des romans de chevalerie, de la théâtralisation de l’écriture romanesque au passage initiatique dans la quête de la vérité, les auberges du Don Quichotte installent dans le récit les doutes et les réussites, les tentatives et les choix de l’auteur. Au-delà de l’espace où s’ancre l’action romanesque, l’auberge est, chez Cervantès, un véritable atelier d’écriture

    Les fuites de Pablos : stratagèmes picaresques et stratégies romanesques dans le Buscón de Quevedo

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    La fuite apparaît comme une attitude consubstantielle au comportement du pícaro en général, et à celui du personnage de Pablos de Segovia, le Buscón de Quevedo, en particulier. Son dynamisme physique impose ce motif comme le schéma structurant de l’œuvre. Les mauvaises actions du jeune gueux l’obligent avant tout à fuir pour éviter le châtiment. Les épisodes s’enchaînent au gré des changements de lieux qui élargissent l’espace romanesque de cette géographie de la fuite. Pourtant, la fuite acquiert une dimension complexe qui s’inscrit à la fois dans le discours et les stratégies narratives autant qu’elle nourrit l’ontologie contre-exemplaire de cet anti-héros. La présence du motif dans les lexèmes récurrents qui la soutiennent, les images, les jeux de mots et le travestissement onomastique, installent des réseaux porteurs d’une réelle signifiance. On perçoit, au fil des chapitres, un renversement de tendance : l’éloge initial est ensuite perçu comme une dénonciation radicale de la fuite devenue vaine pathologie. Cette appréhension illusoire de la liberté révèle le pessimisme de Quevedo et l’amère désillusion que cache, le plus souvent, l’éclat de rire du pícaro

    Stratégies parodiques dans l’écriture de Cervantès

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    Dans le dernier roman de Miguel de Cervantès, Los trabajos de Persiles y Sigismunda, le récit se confond avec le pèlerinage qu’effectuent les deux héros éponymes entre les îles des mers septentrionales, dont la mythique Thulé, et les terres ibériques d’abord, puis le sud de la France et, enfin, l’Italie avec Rome pour aboutissement heureux et amoureux de ce long parcours. Or, la narration ne reflète pas l’ascension symbolique que devrait constituer l’arrivée dans la ville sainte. Le roman se fait critique et présente de nombreux effets déconcertants. Ce travail se propose d’étudier trois mécanismes d’écriture qui installent une vision parodique de Rome tout en invitant à une facétieuse mise à distance des stéréotypes. En premier lieu, la stratégie de retardement se sert des détours géographiques et narratifs pour étirer le temps du récit. Puis, la rhétorique du contrepoint met en évidence la dualité de la ville de Rome, entre sainteté et décadence. Et enfin, l’alternance brevitas / amplificatio dérange et surprend dans les moments de forte tension. Tout se passe comme si Cervantès, une fois encore, évitant tout discours univoque et grâce au recours à la parodie, nous invitait à une réflexion ludique et à une lecture active qui confirment la modernité de son écriture romanesque.En la última novela de Miguel de Cervantes, Los trabajos de Persiles y Sigismunda, el relato se confunde con la peregrinación que llevan a cabo los dos héroes epónimos por las islas de los mares septentrionales primero, entre las cuales la mítica Tule, y luego por las tierras ibéricas, el sur de Francia y, por fin, Italia, con Roma, término dichoso y amoroso de este largo recorrido. Sin embargo, la narración no refleja el ascenso simbólico que debería constituir la llegada a la ciudad santa. La novela se hace crítica y ofrece numerosos efectos desconcertantes. Este trabajo se propone estudiar tres mecanismos de escritura que instalan una visión paródica de Roma a la vez que invitan a un distanciamiento jocoso de los estereotipos. La estrategia de aplazamiento, en primer lugar, se vale de los rodeos geográficos y narrativos para dilatar el tiempo del relato. Después, la retórica del contrapunto hace hincapié en la dualidad de la ciudad de Roma, entre santidad y decadencia. La alternancia brevitas / amplificatio, en fin, incomoda y asombra en los momentos de tensión elevada. Todo ocurre como si Cervantes, una vez más, huyendo de un discurso unívoco y mediante el recurso a la parodia, nos invitara a una reflexión lúdica y a una lectura activa que confirman la modernidad de su escritura novelesca

    Resonancias agustinianas en el teatro cervantino: el caso de El rufián dichoso

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    Dentro de una perspectiva más literaria que teológica, el presente estudio pretende señalar algunas resonancias de la antropología agustiniana en la escritura dramática de Cervantes. En efecto, se escuchan ecos de Las confesiones o del Comentario literal al Génesis en la única obra dramática cervantina de tema religioso, El rufián dichoso. Por tanto, merece la pena cuestionar su alcance en una comedia que, mediante la escenificación de una trayectoria ejemplar, no deja de matizar los datos qu..

    La ville de Barcelone dans Don Quichotte : rite et réalité

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    L'entrée de Don Quichotte à Barcelone se présente comme un véritable rite de passage. Les épreuves de cette via crucis obligent le héros à confronter son imaginaire chevaleresque médiéval à la réalité économique de l'époque moderne. L'essor de la ville au début du XVIIe siècle impose au personnage une métamorphose intime et cette étape constitue un moment essentiel de son évolution sur le chemin de son désenchantement

    Les fuites de Pablos : stratagèmes picaresques et stratégies romanesques dans le Buscón de Quevedo

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    La fuite apparaît comme une attitude consubstantielle au comportement du pícaro en général, et à celui du personnage de Pablos de Segovia, le Buscón de Quevedo, en particulier. Son dynamisme physique impose ce motif comme le schéma structurant de l’œuvre. Les mauvaises actions du jeune gueux l’obligent avant tout à fuir pour éviter le châtiment. Les épisodes s’enchaînent au gré des changements de lieux qui élargissent l’espace romanesque de cette géographie de la fuite. Pourtant, la fuite acquiert une dimension complexe qui s’inscrit à la fois dans le discours et les stratégies narratives autant qu’elle nourrit l’ontologie contre-exemplaire de cet anti-héros. La présence du motif dans les lexèmes récurrents qui la soutiennent, les images, les jeux de mots et le travestissement onomastique, installent des réseaux porteurs d’une réelle signifiance. On perçoit, au fil des chapitres, un renversement de tendance : l’éloge initial est ensuite perçu comme une dénonciation radicale de la fuite devenue vaine pathologie. Cette appréhension illusoire de la liberté révèle le pessimisme de Quevedo et l’amère désillusion que cache, le plus souvent, l’éclat de rire du pícaro.La huida aparece como una actitud consustancial al comportamiento del pícaro en general, y al del personaje de Pablos de Segovia, el Buscón de Quevedo, en particular. Su dinamismo físico impone este motivo como esquema estructurador de la obra. Las malas acciones del joven delincuente le obligan a que huya para evitar cualquier forma de castigo. Los episodios se encadenan según los cambios de lugares que amplifican el espacio novelesco de esta geografía de la huida. Sin embargo, el lector pronto se percata de que la huida va cobrando una dimensión más compleja, que se inscribe a la vez en el discurso y en las estrategias narrativas, tanto como contribuye a la construcción ontológica contra-ejemplar de este anti-héroe. La presencia de este motivo se impone en los lexemas recurrentes que la sustentan, las imágenes, los juegos de palabras, el disfraz onomástico, instalan en el entramado textual unas redes que adquieren un verdadero significado. Poco a poco va emergiendo una inversión de tendencia : el elogio de una huida se percibe luego como una denuncia radical, una vana patología de la huida. Semejante aprensión ilusoria de la libertad confirma el pesimismo de Quevedo y el amargo desengaño que oculta, muy a menudo, la carcajada del pícaro

    La ville de Barcelone dans Don Quichotte : rite et réalité

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    L'entrée de Don Quichotte à Barcelone se présente comme un véritable rite de passage. Les épreuves de cette via crucis obligent le héros à confronter son imaginaire chevaleresque médiéval à la réalité économique de l'époque moderne. L'essor de la ville au début du XVIIe siècle impose au personnage une métamorphose intime et cette étape constitue un moment essentiel de son évolution sur le chemin de son désenchantement.Le entrada en Barcelona de don Quijote, se presenta como un auténtico rito de pasaje. Las pruebas de este via crucis obligan al héroe a confrontar su imaginario caballeresco medieval con la realidad económica de la época moderna. El auge de la ciudad en el principio del siglo XVII impone al personaje una metamorfosis íntima y esta etapa constituye un momento esencial en su evolución en el camino de su desengaño

    Les mirages d’un Ailleurs aux deux rivages dans les comedias de captivité de Cervantès

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    Dans trois des principales comedias de Cervantès, El trato de Argel écrite dès 1583, puis Los baños de Argel et El gallardo español publiées dans le recueil de 1616, les lieux de l’altérité servent de décor à l’antagonisme hispanomauresque dans le contexte politique du règne de Philippe II. Elles ont pour cadre deux régions voisines de la côte nord-africaine, Alger et Oran, liées à des épisodes facilement identifiables de la biographie de l’auteur. La toile de fond de ces comedias est donc faite de fils mêlés, où l’intime croise régulièrement le politique et l’historique. Il s’agit ici de s’interroger sur les différentes modalités que recouvre cet Ailleurs si souvent convoqué depuis la côte nord-africaine et qui n’est autre que l’Espagne elle-même. La tension des voix et des regards vers l’invisible rivage des côtes espagnoles structure les œuvres. Elle y inscrit des éléments communs qui affectent la dramatisation. Trois d’entre eux sont retenus et étudiés, qui illustrent des perspectives plurielles propres à la représentation de cet Ailleurs cervantin, à la fois familier et inaccessible, intime et interdit. En installant une double ouverture, spatiale sur la « frontière liquide » de la Méditerranée (F. Braudel) et temporelle sur le passé perdu, l’Ailleurs impose sa réversibilité mise en écriture par une topologie de la réciprocité (P. Valéry). De plus, le recours au récit scénique entraîne le lecteur-spectateur vers un au-delà du texte, ou de la scène, qui, comme par l’effet d’un mirage, brouille les limites du discours dramatique et induit un questionnement littéraire qui rappelle la modernité de la création cervantine. Enfin, le truchement du personnage récurrent nommé Saavedra, véritable figure d’un transfert fictionnel et double de l’auteur, confère une dimension ontologique à cette écriture de l’altérité marquée par un incessant et obsessif retour vers soi.En las tres principales comedias de Cervantes, El trato de Argel, escrita en 1683, y Los baños de Argel y El Gallardo español publicadas en 1616, los lugares de la alteridad sirven de decorado al antagonismo entre españoles y moros en el contexto político del reinado de felipe II. Se sitúan en dos regiones vecinas de la costa de África del Norte, Argel y Orán, vinculados con episodios conocidos de la vida del autor. El telón de fondo de estas comedias se compone de un tejido que mezcla los hikos de loíntimo, lo político y lo histórico. Aquí se trata de cuestionar las modalidades de este « Ailleurs », este otro espacio tantas veces convocado desde la otra orilla y que no es sino la misma España. La tensión de las voces y de las miradas hacia la invisible orilla de las costas españolas estructura las obras inscribiendo en ellas elementos comunes que impactan la dramatización. Se estudian aquí tres de ellos que ilustran unas perspectivas varias de este « Ailleurs » cervantino, familiar e inalcanzable, íntimo y prohibido. Al instalar una doble apertura, espacial sobre la « frontera liquida » del Mediterráneo (F. Braudel) y temporal sobre el pasado perdido, este espacio impone su reversibilidad llevada a la escritura mediante una topología de la reciprocidad (P. Valéry). Además, el recurso al relato escénico lleva al lector-espectador hacia un más allá del texto, o del escenario, que como por un efecto de espejismo, borra los límites del discurso dramático e induce un cuestionamiento literario que recuerda la modernidad de la creación cervantina. Por fin, el personaje recurrente llamado Saavedra aparece como la figura de una transferencia ficcinal y como doble del autor, lo cual confiere una dimensión ontológica a esta escritura de la alteridad marcada por una incesante y obsesiva vuelta hacia sí mismo
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