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    Fiches techniques Les triacylglycérols des huiles de graines de quatre Cucurbitacées tropicales des genres Lagenaria et Luffa

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    Les huiles de graines de quatre Cucurbitacées tropicales de l’île de la Réunion, provenant respectivement de deux variétés de l’espèce Lagenaria leucaritha (calebasses bouteille et la gale) et de deux espèces du genre Luffa (pipangailles lisse et à côtes), ont été analysées aussi bien pour la fraction saponifiable que pour la fraction insaponifiable. L’étude de la fraction saponifiable a été consacrée, d’une part, à la détermination de la composition quantitative et qualitative en acides gras des différentes huiles dont les résultats ont fait l’objet d’une publication antérieure [1] et, d’autre part, à celle de leurs triacylglycérols. Une comparaison des compositions en acides gras des deux genres étudiés a permis de mettre en évidence les spécificités propres à chaque genre. Les genres Lagenaria et Luffa, présentant une composition en acides gras qualitativement similaire, contiennent ainsi les AG couramment rencontrés dans le règne végétal, à savoir les acides palmitique, stéarique, oléique et linoléique. Ce dernier est, par ailleurs, l’acide gras majoritaire avec des teneurs supérieures à 50%. La présence de cet acide gras essentiel confère ainsi à ces huiles de bonnes propriétés diététiques et nutritionnelles. Au sein du genre Lagenaria, les huiles des graines des variétés bouteille et la gale se caractérisent par leur teneur élevée en acide linoléique (71,5% pour la variété bouteille, et 81,5% pour la variété la gale). Les huiles de Lagenaria leucaritha sont du type palmitique-linoléique car ces deux acides gras représentent quantitativement plus de 85% des AG totaux. Contrairement à ces deux huiles, celles du genre Luffa se différencient, d’une part, par une teneur moindre en acide linoléique avec 55,3% pour l’espèce Luffa acutangula et 51,2% pour l’espèce Luffa cylindrica. D’autre part, elles sont du type palmitique-oléique-linoléique puisque ces trois acides gras représentent 90% des AG totaux. Afin de compléter l’étude de la fraction saponifiable de ces quatre huiles, la détermination de la composition qualitative et quantitative en triacylglycérols a été réalisée et les résultats ont été comparés à ceux obtenus à partir de Cucurbitacées d’origine tempérée appartenant aux genres Cucurbita et Cucumis [2]

    Fiches techniques Les triacylglycérols des huiles de graines de quatre Cucurbitacées tropicales des genres Lagenaria et Luffa

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    Les huiles de graines de quatre Cucurbitacées tropicales de l’île de la Réunion, provenant respectivement de deux variétés de l’espèce Lagenaria leucaritha (calebasses bouteille et la gale) et de deux espèces du genre Luffa (pipangailles lisse et à côtes), ont été analysées aussi bien pour la fraction saponifiable que pour la fraction insaponifiable. L’étude de la fraction saponifiable a été consacrée, d’une part, à la détermination de la composition quantitative et qualitative en acides gras des différentes huiles dont les résultats ont fait l’objet d’une publication antérieure [1] et, d’autre part, à celle de leurs triacylglycérols. Une comparaison des compositions en acides gras des deux genres étudiés a permis de mettre en évidence les spécificités propres à chaque genre. Les genres Lagenaria et Luffa, présentant une composition en acides gras qualitativement similaire, contiennent ainsi les AG couramment rencontrés dans le règne végétal, à savoir les acides palmitique, stéarique, oléique et linoléique. Ce dernier est, par ailleurs, l’acide gras majoritaire avec des teneurs supérieures à 50%. La présence de cet acide gras essentiel confère ainsi à ces huiles de bonnes propriétés diététiques et nutritionnelles. Au sein du genre Lagenaria, les huiles des graines des variétés bouteille et la gale se caractérisent par leur teneur élevée en acide linoléique (71,5% pour la variété bouteille, et 81,5% pour la variété la gale). Les huiles de Lagenaria leucaritha sont du type palmitique-linoléique car ces deux acides gras représentent quantitativement plus de 85% des AG totaux. Contrairement à ces deux huiles, celles du genre Luffa se différencient, d’une part, par une teneur moindre en acide linoléique avec 55,3% pour l’espèce Luffa acutangula et 51,2% pour l’espèce Luffa cylindrica. D’autre part, elles sont du type palmitique-oléique-linoléique puisque ces trois acides gras représentent 90% des AG totaux. Afin de compléter l’étude de la fraction saponifiable de ces quatre huiles, la détermination de la composition qualitative et quantitative en triacylglycérols a été réalisée et les résultats ont été comparés à ceux obtenus à partir de Cucurbitacées d’origine tempérée appartenant aux genres Cucurbita et Cucumis [2]
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