27 research outputs found

    Workshop "TÉlÉplaste" avec Tony oursler

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    L’Institut National d’Histoire de l’Art, Fleur Hopkins (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/BnF), Pierre-Jacques Pernuit (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Alessandra Ronetti (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/École normale supérieure de Pise) ont le plaisir de vous convier le 22 janvier 2019 de 14H à 19H à un workshop en présence de l’artiste Tony Oursler     Lors de cet événement qui marque le point d’orgue du projet INHAlab2018 « Médias imaginaires », l’artiste américain..

    « Chromo-hypnose. Les pratiques de suggestion mentale dans Le peintre néo-impressionniste (1910) d’Émile Cohl »

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    International audienceWhile Émile Cohl’s role as a pioneer of animated films has already been studied, the link between his films and the psychic sciences still deserves to be explored. In this attempt, my paper seeks to analyse the coloured film The Neo-Impressionist Painter (Gaumont, 1910) to show how Cohl exploited the suggestive properties of colour in order to engage the viewer’s senses. The film may be interpreted as an offshoot of the medical and spectacular practices of « chromatic suggestion », which emerged around the 1880s in French visual culture.Si le rôle d’Émile Cohl comme pionnier du cinéma d’animation a été approfondi par de nombreuses études, le lien entre ses films et les sciences du psychisme mérite encore d’être exploré. À cet égard, notre contribution prend comme étude de cas le film colorié Le Peintre néo-impressionniste (Gaumont, 1910) dans le but de montrer comment Cohl exploite le pouvoir de fascination de la couleur afin de conditionner les sens du spectateur. Ce film peut être interprété, en quelque sorte, comme une forme d’héritage des pratiques médicales et spectaculaires de « suggestion chromatique » qui se sont développées au cours des années 1880 dans la culture visuelle française.Se il ruolo di Émile Cohl come pioniere del cinema di animazione è stato approfondito da diversi studi, la relazione tra i suoi film e le scienze psichiche merita ancora un ulteriore approfondimento. In questo senso, il nostro contributo prende come caso di studio il film colorato Il pittore neo-impressionista (Gaumont, 1910) con lo scopo di mostrare in che modo Cohl utilizzi il potere di fascinazione del colore per condizionare i sensi dello spettatore. Questo film, in un certo qual modo, raccoglie l’eredità delle pratiche mediche e spettacolari di «suggestione cromatica» che si sono sviluppate nel corso degli anni ottanta dell’Ottocento nella cultura visuale francese

    "Chromomentalism" : color psychologies and visual cultures in fin-de-siècle France (1870-1914)

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    Alors que l'influence des théories optiques de la couleur sur le développement des techniques picturales aux XIXe et XXe siècles a fait l'objet d'études nombreuses, le champ, tout aussi déterminant, de la psychologie de la couleur demande à être exploré plus en avant. Notre recherche porte sur les liens historiques et épistémologiques entre les approches psycho-physiologiques de la couleur - empruntées aux discours de la psychologie expérimentale, de la psychiatrie et des sciences psychiques - et les cultures visuelles, au tournant du XXe siècle. Ce travail explore le pouvoir de conditionnement mental de la couleur, ou «chromomentalisme» : comment la couleur influence l'esprit et plus largement le corps de l'individu en affectant sa capacité de concentration, sa santé ou son humeur. La thèse présente trois grands axes qui correspondent à des déclinaisons différentes des psychologies de la couleur : la couleur-attention, la couleur-énergie et la couleur-émotion. La première partie analyse les dispositifs d'emprise attentionnelle utilisés à la fois en laboratoire et sur scène, la dialectique entre attention et distraction dans les expériences urbaines, et l'essor des psychotechniques de la couleur. La deuxième partie explore les pratiques d'emprise énergétique (le mythe du corps sans fatigue, la neurasthénie) et l'interprétation bio-esthétique de la couleur qui émerge à fois du débat occultiste et expérimental. La troisième partie porte sur le pouvoir de gestion des affects, en mobilisant le débat sur l'empathie et l'éducation des sens, l'esthétique populaire des couleurs, les modes de relation entre harmonies chromatiques et sociales.Whilst the influence of color optical theories on the development of pictorial techniques in the Nineteenth and Twentieth centuries has been the subject of numerous studies, the field of color psychology needs to be explored further. Our research focuses on the historical and epistemological links between psycho-physiological approaches to color - derived from the discourse of experimental psychology, psychiatry and psychic sciences - and visual cultures at the turn of the Twentieth century. This dissertation explores the power of color as mental conditioning, or «chromomentalism» : how color influences the mind and more broadly the body of the individual by affecting its ability to concentrate, health or mood. The thesis presents three major axes that correspond to multiples aspects of color psychology : color-attention, color-energy and color-emotion. The first part analyzes the attention-grabbing devices used both in the laboratory and on stage, the dialectic between attention and distraction in urban experiences, and the rise of psychotechnics of color (art, cinema, advertising). The second part explores the oractices of energetic control (the utopian goal of the "body without fatigue", neurasthenia, psychotechnics of energy) and the bio-aesthetic interpretation of color that emerges from occultism and experimental sciences. The third part focuses on the power of color to affect emotion, by questioning the debate on empathy and the education of the senses, the popular aesthetics of colors, the link between chromatic and social harmonies

    "Chromo-culture". Les danses de la nature de Loïe Fuller et la force énergétique de la lumière

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    International audienceThe chromo-luminous spectacles performed on stage by the American dancer Loie Fuller since 1891 will be studied in relation to the development of nineteenth-century psychological theories on the energetic force of coloured light, including “the aesthetic of light” of the French philosopher Paul Souriau. Fuller imitates, through the movements of her skirt, the plant and animal shapes that come to life ideally thanks to an electric lighting system with several projectors that emit coloured rays on the body of the moving dancer. Whilst the interpretation of the biological function of light on living organisms has been developed from nineteenth-century studies on chromotherapy by French and American scientists (such as Camille Flammarion’s “chromo-culture”), Loie Fuller’s electric fééries use the same process of chromotherapy to create a modern embodied experience. Fuller stages the energetic power of light on the excitability of organisms in her dances in order to transform chromotherapeutic practices into what film historian Tom Gunning has defined as the first cinematic spectacle. The body of the dancer in the theater is presented as a device that produces energy, or as a kind of mobile screen capable of projecting sets of moving coloured lights to experiment directly the spectator’s senses.Les danses chromo-lumineuses, inventées en 1891 par l’américaine Loïe Fuller, sont interprétées par rapport à l’essor des théories psychologiques dix-neuvièmistes sur la force énergétique de la lumière colorée, dont l’ouvrage L’Esthétique de la lumière de Paul Souriau représente le point culminant. Alors que l’interprétation de la fonction biologique de la lumière sur les organismes vivants est développée à partir des études sur la chromothérapie de savants français et américains (à l’instar de la « chromo-culture » de Camille Flammarion), les féeries électriques de Loïe Fuller – qui projettent des lumières colorées en mouvement sur le corps de la danseuse mimant des formes végétales et animales – mettent en scène le même processus d’éclairage de la chromothérapie afin d’affecter directement le spectateur

    IMAGO | Cultures Visuelles

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    Ce carnet de recherche a pour vocation principale la valorisation des activités scientifiques (ateliers, séminaires etc.) organisées par IMAGO, association de recherche en cultures visuelles (XIXe-XXe siècles) créé en 2017 au sein de l’axe de recherche « cultures visuelles » du laboratoire HICSA de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Labex CAP). IMAGO se donne pour mission de témoigner de l'ouverture de l'Histoire de l’art à des disciplines ou à des méthodologies de travail émergentes tel..

    Voir violet. Les limites du visible et la violettomanie des impressionnistes

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    International audienceThe violettomania is attributed to the Impressionists by a 19th century critical tradition, which, influenced by the physiology of the eye and the psychiatric sciences, links the use of dazzling blue-violet tones in painting with an aspiration to go beyond the conventional limits of the visible. The question conveys a larger notion of chromomania related to the artificial culture of mauve and the scientific fascination with the ultra-violet. The psychopathologization of the painter’s gaze also leads to reading violettomania through the critical paradigm of hysteria in fin-de-siècle French visual culture. The rise of colour psychology therefore influence critics to question the abilities of the artist, to who is ascribed the mental power of seeing beyond the limits of the senses.La violettomanie est attribuée aux impressionnistes par une tradition critique dix-neuvièmiste, laquelle, influencée par la physiologie de l’œil et les sciences psychiatriques, lie le recours à des tons bleu-violet éclatants en peinture au dépassement des limites conventionnelles du visible. La question s’inscrit dans le cadre plus large d’une chromomanie qui s’affirme dans la culture visuelle du second XIXe siècle (de la culture du mauve à la fascination pour l’ultra-violet). Le regard du peintre s’accompagne d’un phénomène de psychopathologisation qui, dans la culture décadente de la fin du siècle, conduira à lire la violettomanie à travers le paradigme critique de l’hystérie. L’essor d’une conception psychologique des couleurs pousse la critique à questionner les capacités de l’artiste, auquel est attribué de plus en plus la faculté mentale de voir au-delà du sensible

    Appel à contributions

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    Carnet de l’Association IMAGO - CULTURES VISUELLES (Paris, 2018) L’association IMAGO - CULTURES VISUELLES a le plaisir de lancer un appel à publications pour son carnet en ligne, hébergé sur la plateforme Hypothèse. Nous invitons les personnes intéressées à nous envoyer des propositions de comptes rendus d’expositions, d’ouvrages ou encore de projets de recherche, qui abordent la question des cultures visuelles, des études visuelles et de l’archéologie des médias, privilégiant surtout l’époq..

    « Colori in posa. L’atelier di pittura come dispositivo visuale : 1810-1840 »

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    International audienceLa maggior parte delle consuetudini odierne sulla rappresentazione del colore nelle immagini ha le sue radici in idee, teorie e applicazioni codificate nella prima metà dell’Ottocento. Come hanno mostrato gli studi di Jonathan Crary, gli anni compresi tra il 1810 e il 1840 segnano un periodo seminale per l’affermazione di nuovo modello di osservatore sulla scena nascente della modernità, con il passaggio da una considerazione delle impressioni percettive come attributo delle cose esterne a un paradigma che definisce invece, sulla scia dell’ottica fisiologica, la visione come risultato del ruolo della mente. Sullo sfondo di questo orizzonte problematico, nel presente intervento propongo una rilettura dei più importanti trattati di pittura francesi pubblicati nella prima metà dell’Ottocento, al fine di mostrare come l’affermarsi di un nuovo paradigma sulla visione del colore evidenzi interessanti convergenze con i problemi concreti che il pittore si trova ad affrontare nel suo atelier. Come tradurre i colori reali sulla tela del dipinto? Come organizzare lo spazio dell’atelier in funzione del quadro? In che modo deve essere vista la realtà da dipingere da parte del pittore? Un sistema articolato di allestimento dell’atelier, che utilizza la luce naturale, si codifica definitivamente attorno agli anni trenta dell’Ottocento attraverso un modello che continuerà a sopravvivere negli studi d’artista nella seconda metà del secolo e troverà particolare fortuna in quelli fotografici

    « ’Fasciner l’attention’. Le chromatrope et le pouvoir suggestif de la couleur en France au XIXe siècle »

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    International audienceLe chromatrope est une plaque animée, constituée de deux verres peints avec des bandes de couleurs brillantes formant des motifs ornementaux abstraits ; les verres sont mis en rotation en sens inverse l’un de l’autre grâce à un châssis à manivelle qui, une fois inséré dans la lanterne magique, permet de projeter sur un écran des compositions de couleurs en mouvement. Grâce au succès public des spectacles présentés au théâtre optique de la Royal Polytechnic Institution de Londres par le peintre et lanterniste Henry Childe Langdon, le chromatrope devient à partir des années 1840 une forme d’attraction très populaire dans les théâtres français, qui a à la fois une fonction de divertissement et une fonction pédagogique visant à instruire les spectateurs sur les théories de la couleur. Si les origines culturelles de l’instrument sont liées à une sorte d’hybridation entre la tradition pré-moderne des spectacles pyrotechniques et les développements plus récents de l’ornement industriel, sa longévité au cours du XIXe siècle s’explique plutôt par l’évolution de son statut et des discours savants qui l’ont accompagné à travers le passage de la physiologie optique à la psychophysiologie de la couleur. Grâce au mouvement captivant et répétitif de ses rosaces multicolores, le chromatrope, avec son potentiel de projection suggestive, paraît susceptible de produire un conditionnement psychologique sur les spectateurs. En vertu de ce pouvoir de suggestion, l’instrument est alors décrit à la fois comme un mécanisme spectaculaire et comme un dispositif hypnotique à visée thérapeutique

    « Psychotechniques de la couleur. Publicité expérimentale et attention visuelle en France autour de 1900 »

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    International audienceÀ partir de l’étude exemplaire de Jonathan Crary sur le rôle ambivalent de l’attention dans la culture moderniste et des travaux récents de Yves Citton sur l’économie et l’écologie de l’attention, nous nous proposons d’enquêter sur les logiques d’emprise attentionnelle jouées par les psychotechniques de la couleur dans l’essor de la publicité « expérimentale » française au tournant du XXe siècle. À l’instar de la « psychologie de la publicité » américaine (de Harlow-Gale à Scott), les premiers manuels français de publicité (de Clerget à Gérin) développent une « science des annonces » par les biais de l’application des études de psychologie expérimentale. Ce sont notamment les études sur l’oculométrie et le champ visuel (de Helmholtz à Jastrow), sur la force d’attention de la couleur (de Mustenberg à Ribot) et sur la suggestibilité de la foule et le caractère hypnotique du monde de consommation (de Le Bon à Souriau) qui sont systématisées sous forme de psychotechniques publicitaires pour composer des réclames, des affiches ou des étalages chromatiquement plus efficaces. Dans ce cas, l’objectif est celui d’organiser les stratégies visuelles de l’affiche en fonction d’une économie du regard du flâneur. L’affichiste était ainsi censé réaliser des images capables de frapper le flâneur-consommateur, d’attirer son attention et de la retenir dans le contexte de dispersion de stimuli qui s’affirme par la naissance de la société urbaine moderne. Dans le but de considérer la culture visuelle issue de ces systèmes d’emprise, nous interrogerons une imagerie plurimédiatique (peinture, estampe, photographie) documentant les logiques attentionnelles du chromatisme urbain et un corpus d’affiches et annonces publicitaires qui utilisent les psychotechniques de la couleur pour organiser et contrôler le champ de la perception sensorielle
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