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Les savoirs convoqués par les formateurs dans les rapports de visite de stages de professeurs des écoles
Cet article examine un genre de discours professionnel écrit caractérisé par de grandes variations rédactionnelles dans un cadre pourtant contraint, et par la pluralité de ses enjeux communicationnels : le rapport de visite tel qu’il est rédigé à l’IUFM par les membres d’une communauté socio-discursive, celle des formateurs d’enseignants du premier degré. Dans ce rapport de visite, les formateurs s’appuient sur des savoirs à /pour enseigner : lesquels ? Ce premier point est traité grâce à l’analyse d’un corpus de douze rapports de visite en cycle 3. Les formateurs convoquent aussi des savoirs sur l’acte de former, qui se lisent, comme le montre l’observation plus précise de deux exemples tirés du corpus, dans leurs choix énonciatifs, essentiellement par leur mode de désignation des acteurs et la tension entre discours expositif et discours argumentatif.This article examines a genre of written professional discourse that is characterized by large editorial changes (yet constrained within) and by the plurality of its communicational issues: this discourse represents a visit report as written by the IUFM members of socio-discursive community, notably by the first degree teacher trainers. In this inspection report, trainers rely on the knowledge for teaching: so what is this knowledge? The first point is examined by means of corpus analysis, including about 10 visit reports of cycle 3. Teachers call also for knowledge about the act of training, which manifests itself (as shown by close observation of two examples extracted from the corpus) through enunciative choices, mainly by their mode of designation of actors and the tension between expositive and argumentative discourse
Comment les enseignants construisent-ils un objet de savoir ? Exemple de la cohérence textuelle
Notre article traite d’un problème relevant de la mission quotidienne des enseignants et qui, au cours du temps, trouve sa place de façon plus ou moins dĂ©veloppĂ©e dans les recherches en didactique du français : l’évaluation (voir l’analyse de ses rĂ©surgences et Ă©clipses dans Daunay et Reuter, 2005). Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’agit d’observer ce que les enseignants font quand ils Ă©valuent un texte d’élève mais aussi sur quelle thĂ©orie du texte ils dĂ©clarent s’appuyer pour lire un texte d’élèves. Évaluer un texte, c’est notamment porter un jugement de cohĂ©rence sur ce texte, ce que rappellent Ă tout enseignant les programmes du cycle des approfondissements de l’école primaire, spĂ©cifiquement dans les tableaux de progressions. Or, mettre en Ĺ“uvre une compĂ©tence professionnelle permettant de juger la cohĂ©rence d’un texte veut dire possĂ©der, implicitement ou explicitement, une dĂ©finition de la textualitĂ©. Nous avons donc souhaitĂ© examiner la manière dont des enseignants se sont appropriĂ©s la notion de cohĂ©rence en nous appuyant sur leurs savoirs implicites et leurs savoirs dĂ©clarĂ©s. Les enseignants sollicitĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation initiale et/ou continue rĂ©cente en didactique du français dans un mĂŞme institut de formation des maitres. Ils sont enseignants dĂ©butants ou non mais dans tous les cas, ils ont Ă©tĂ© mis en situation de rĂ©flĂ©chir Ă l’enseignement/apprentissage du français. Dans ce cadre, l’un des buts de notre Ă©tude est de mieux comprendre comment ils se saisissent de certains savoirs produits ou transposĂ©s pour eux et mis Ă leur disposition. Ainsi, notre article pose la question de la nature des savoirs des enseignants, celle de leur provenance et de leur appropriation. Chemin faisant, nous essayons de mieux comprendre les obstacles qu’ils rencontrent lorsque les instances de formation proposent des savoirs nouveaux. Concernant la question de la textualitĂ©, il s’est agi en l’occurrence d’une transmission de notions en rupture avec la tradition grammaticale scolaire.Our article deals with a problem which, over time, has been more or less developed within research into the didactics of French, but which is, however, part of the daily mission of teachers: evaluation. More specifically, we observe what teachers do and say when they evaluate a pupil’s text. To evaluate a text is to judge its coherence as the institution reminds teachers in the tables of progression to be found in the 2008 primary school curriculum. However, the implementation of a professional skill enabling the evaluation of the coherence of a text means possessing, either implicitly or explicitly, a definition of textuality. We decided to examine the way teachers have appropriated the notion of coherence by investigating their declared knowledge and their deployed knowledge. The teachers solicited have had initial and/or in-service training in the didactics of French. Within this framework, one of the objectives of our study was to gain a better understanding of how they take up in their daily practices certain elements of knowledge produced or transposed for them and made available to them. Our article thus questions the nature of teachers’ knowledge, its origins and its mediatisation. While so doing, we attempt to better understand the obstacles which they meet when the institution or training bodies propose new elements of knowledge. As far as the issue of textuality is concerned, the focus bore on the transmission of notions which break with the school grammatical tradition and the usual writing practices.Nuestro artĂculo trata de un problema que, a lo largo del tiempo, encuentra su sitio de manera más o menos desarrollada dentro de las investigaciones en didáctica del francĂ©s, pero que sin embargo tiene que ver cotidianamente con la misiĂłn de los docentes: la evaluaciĂłn. Más precisamente, se trata de observar lo que los docentes dicen y hacen cuando evalĂşan un texto de alumno. Evaluar un texto, es enjuiciar la coherencia de este texto, lo que recuerda la instituciĂłn a cualquier docente en los cuadros de progresiones de los programas para la escuela de 2008. Ahora bien, poner en práctica una destreza profesional que permita enjuiciar la coherencia de un texto quiere decir poseer, implĂcitamente o explĂcitamente, una definiciĂłn de la textualidad. Hemos deseado examinar la manera con la que los docentes se han apropiado la nociĂłn de coherencia basándonos sobre sus saberes declarados y los saberes que han mostrado. Los docentes recurridos han gozado de una formaciĂłn inicial y/o continua en didáctica del francĂ©s. Dentro de este marco, una de las metas de nuestro estudio es comprender cĂłmo, en su práctica cotidiana, se apropian ciertos saberes producidos o transformados para ellos y puestos a su disposiciĂłn. AsĂ, nuestro artĂculo se interroga sobre la naturaleza de los saberes de los docentes, la de su procedencia y de su mediatizaciĂłn. De paso, intentamos comprender mejor los obstáculos con los que se encuentran cuando la instituciĂłn y/o los organismos de formaciĂłn proponen unos saberes nuevos. Por lo que se refiere al tema de la textualidad, se ha tratado en este caso de una transmisiĂłn de nociones en ruptura con la tradiciĂłn gramatical escolar y las prácticas habituales de redacciĂłn.Unser Artikel befasst sich mit einem Problem, das mit der Zeit mehr oder weniger ausfĂĽhrlich in den Forschungsarbeiten der Französischdidaktik bearbeitet wird, wobei er doch zu den alltäglichen Aufgaben der Lehrer gehört: Die Beurteilung. Es handelt sich hier genauer gesagt darum, das zu beobachten, was Lehrer tun und sagen, wenn sie einen SchĂĽlertext beurteilen. Einen Text beurteilen bedeutet, ein Urteil ĂĽber die Kohärenz dieses Textes zu fallen. Daran wird jeder Lehrer in den Fortschrittstabellen der Lehrpläne fĂĽr die Schule 2008 erinnert. Nun: eine berufliche Kompetenz zur Beurteilung der Textkohärenz einsetzen bedeutet, dass man implizit oder explizit eine Definition der Textualität besitzt. Wir wollten die Art und Weise prĂĽfen, wie sich Lehrer den Begriff Kohärenz zu Eigen gemacht haben, indem wir uns auf ihren erklärten und auf ihren gezeigten Kenntnissen gestĂĽtzt haben. Die befragten Lehrer haben alle eine Grund- und/oder Fortbildung in der Französischdidaktik bekommen. In diesem Rahmen verfolgen wir u. a. das Ziel, die Art und Weise besser zu verstehen, wie sie im Alltag zu gewissen Kenntnissen greifen, die fĂĽr sie produziert oder ĂĽbertragen und ihnen zu VerfĂĽgung gestellt wurden. So wirft unser Artikel die Frage nach der Natur, der Herkunft und der Mediatisierung der Lehrerkenntnisse auf. Dabei versuchen wir die Hindernisse besser zu verstehen, auf die sie stoĂźen, wenn die Institution und/oder die Fortbildungsinstanzen neue Kenntnisse anbieten. Was die Frage der Textualität betrifft, so handelt es sich im vorliegenden Fall um die Ăśbertragung von Begriffen, die sich von der grammatikalischen Schultradition und von den gewöhnlichen Praktiken des Aufsatzes abwenden
Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque»
Rondelli Fabienne. Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque». In: La Lettre de l'AIRDF, n°39, 2006/2. p. 43
Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque»
Rondelli Fabienne. Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque». In: La Lettre de l'AIRDF, n°39, 2006/2. p. 43
Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque»
Rondelli Fabienne. Jean-Louis Dumortier. Tout petit traité de narratologie buissonnière à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tous petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction. Cedocef - Presses Universitaires de Namur. Coll. «Diptyque». In: La Lettre de l'AIRDF, n°39, 2006/2. p. 43
L’album au cycle 3 : savoirs et croyances dans les pratiques déclarées des enseignants
International audienc
Le déjà -là dans l'écriture
International audienceLe présent numéro met l’accent sur le fait que l’écriture, comme toute activité de production verbale, tire ses ressources des expériences langagières vécues par le sujet. Il a paru intéressant de s’intéresser à ce phénomène sous l’angle de l’appropriation et de la transformation par le scripteur d’un substrat initial, qu’il mobilise de lui-même ou qui lui est fourni, et d’examiner cela pour affiner la compréhension que nous avons des mécanismes de production d’écrit et d’acquisition des compétences scripturales.Une telle thématique ouvre la voie à des approches très diverses, marquées par l’empreinte de conceptions différentes de la compétence scripturale et de son acquisition. Aussi, les dix-neuf articles de ce numéro, qui s’intéressent tous au substrat préexistant à l’écriture – le déjà -là – et à son traitement l’envisagent-ils de deux points de vue différents, selon qu’ils se focalisent préférentiellement sur la transformation opérée par le scripteur lorsqu’il mobilise un substrat langagier pour produire son propre discours, ou qu’ils s’interrogent sur la manière dont ce substrat est mis à disposition du scripteur. La confrontation de ces points de vue, si elle génère de nouveaux questionnements, a aussi vocation à nourrir la réflexion de tous les professionnels s’intéressant à l’apprentissage de l’écriture
L'écriture de textes narratifs à l'école élémentaire (traitement des contraintes et jugements de cohérence)
Cette recherche s'intéresse aux jugements de cohérence d'enseignants de l'école primaire dans le cadre de la production scolaire d'écrits narratifs. Il existe deux niveaux de formalisation dans les définitions disponibles de la cohérence : des définitions proprement dites qui constituent une pièce d'une théorie du texte et qui s'appuient sur un étayage conceptuel relevant d'un champ d'étude particulier ; des conceptions plus ou moins implicites, non théorisées ou incomplètement théorisées, qui fondent les jugements portés sur les textes. Le projet a consisté a nous intéresser au second niveau de formalisation, car il pose un problème didactique de premier ordre : la constitution de jalons pour une approche scolaire de la cohérence. Il s'est agi de construire un cadre théorique constitué de concepts opératoires issus de champs théoriques ciblés (principalement l'analyse textuelle des discours, la sémantique textuelle et interprétative, la psycholinguistique textuelle) qui ont représenté les filtres successifs appliqués aux mêmes données, soit les jugements portés par des professeurs des écoles sur la cohérence de sept suites de texte d'élèves de cycle 3. Les analyses ont permis de dégager les définitions implicites des enseignants à propos de la cohérence et de les situer par rapport aux discours théoriques et didactiques sur la question. La recherche a montré que les enseignants évaluent les textes dans une tension entre l'application de savoirs didactisés et objectivés et leur rapport personnel au texte. Les constats opérés ont donné lieu à des propositions concernant la formation des enseignants pour apprécier la cohérence d'un texte d'élève.This research project deals with teachers' evaluation of the coherence of texts written by primary school pupils. Definitions of coherence help distinguish two different levels of formalization: Definitions derived either from a theory of texts or that of logical reasoning; such definitions are based on concepts applied to specific research fields. Various approaches based on incomplete theoretical basis or on none at all, which are more or less implicit and on which evaluation of the coherence of texts grounds. We chose to focus the project on the second level of formalization because an education issue of paramount importance is rooted in it: how to prepare teachers to take coherence into consideration. First it was decided to set a theoretical framework with operational concepts derived from definite theoretical fields (mainly textual analysis of discourse, both textual and interpretative semantics, textual psycholinguistics) which were used successively to screen data, namely the results of primary school teachers' evaluation of the coherence of seven series of texts written by final stage pupils. After analysing data, it was possible to identify not only the teachers' implicit definitions of coherence but also how these definitions are linked with theoretical and educational information about coherence. Research work showed that teachers are in a state of stress when they evaluation texts: they are both under the pressure of definite educational curricula and their own perception of a text. Final results helped us suggest changes in teachers' training in order to prepare them to evaluate more accurately the coherence of the texts written by their pupils.PARIS5-Bib. SHS Descartes CNRS (751062113) / SudocSudocFranceF
Rappel de récit par des élèves de cycle 3 : quelles traces de la compréhension de la ruse dans un conte africain ?
Notre article se propose d’examiner la manière dont des élèves de deux classes de fin d’école élémentaire rappellent par écrit un conte entendu. Dans ce conte africain se déploient des ruses telles qu'elles sont décrites par l’anthropologue africaniste Denise Paulme. Or, quelles traces de la compréhension de ces ruses apparaissent dans les écrits des élèves ? Pour répondre à cette question, nous avons construit une grille d’analyse des textes à partir d’une lecture anthropologique du conte et d’une exploration lexico-sémantique qui mène à la caractérisation des personnages mis en scène. Pour finir, nous avons exploré des données de la psycholinguistique à propos des opérations mentales en jeu dans la (re)construction textuelle. A partir des rappels écrits du conte, nous avons constitué une première carte de l’activité de sélection, par les élèves, des contenus propositionnels en nous intéressant spécifiquement aux verbalisations liées aux rappels des ruses. Les reformulations des élèves mettent en avant la tension entre le contexte culturel du sujet et l’origine du texte à restituer. Des éléments du récit semblent proches des textes auxquels les élèves sont habitués et provoquent l’activation de connaissances « à côté » des scripts présents dans le texte source. Ce constat peut permettre de nouvelles perspectives pour le développement de la didactique de la littérature à l’école
Comment concilier une progression non strictement linéaire et un principe de progressivité des apprentissages en vocabulaire ?
Notre article s’intĂ©resse Ă la question de la progression dans l’enseignement apprentissage du lexique au cycle des approfondissements. Il consiste en une Ă©tude de cas et revient sur la pratique singulière d’un enseignant pour analyser les choix professionnels de ce dernier : comment, en partant des prescriptions officielles, qui prĂ©conisent une progression linĂ©aire et par accumulation, propose-t-il aux Ă©lèves un enseignement – apprentissage caractĂ©risĂ© par une progression plus spiralaire, Ă la fois soutenu dans la durĂ©e et fondĂ© sur un approfondissement progressif des connaissances tant lexicales (liĂ©es Ă des domaines disciplinaires diffĂ©rents) que mĂ©talexicales ? Ă€ quels choix procède-t-il pour Ă©tablir une progression visant Ă croiser la demande institutionnelle et sa propre conception de l’enseignement – apprentissage du vocabulaire (lisible dans la sĂ©quence mise en Ĺ“uvre) ? Nous montrons comment l’enseignant intègre l’étude du lexique Ă des sĂ©quences didactiques complexes, tout en Ă©tant capable de cibler des objectifs prĂ©cis, en rapport avec divers champs disciplinaires de l’école Ă©lĂ©mentaire. Plus prĂ©cisĂ©ment, Ă partir de l’examen d’échanges verbaux, nous mettons l’accent sur une activitĂ© du dispositif mis en place, intitulĂ©e Pyramide, au sein de laquelle se lisent les critères de progression qui dĂ©terminent les choix de l’enseignant, tant linguistiques que mĂ©talinguistiques.Our article deals with the question of the progression in the teaching-learning of the lexis in the final cycle of primary education. It comprises a case study and examines the singular practice of a teacher in order to analyse the professional choices made: starting from the official prescriptions which recommend a linear and accumulative progression, how does he offer his pupils teaching-learning characterized by a more spiral progression both over time and founded on a progressive deepening of knowledge in both the metalexical and lexical spheres (linked to different subject areas)? Which choices does he make in order to establish a progression aimed at hybridizing the institutional command and his own conception of the teaching-learning of vocabulary (visible in the sequence implemented)? We show how the teacher integrates the study of the lexis into complex didactical sequences, while being capable of targeting precise objectives, related to the various subject areas of elementary education. More specifically, from the examination of verbal exchanges we emphasize an activity within the implementation, entitled Pyramid, which illustrates both the metalinguistic and linguistic criteria of progression which determine the teacher’s choices.Nuestro artĂculo se interesa por la cuestiĂłn del desarrollo en el aprendizaje del lĂ©xico en el ciclo de profundizaciĂłn. Consiste en un caso práctico y repasa la práctica singular de un docente para analizar las elecciones profesionales de este Ăşltimo: ÂżcĂłmo, partiendo de prescripciones oficiales, que preconizan un desarrollo lineal y por acumulaciĂłn, propone a los alumnos un aprendizaje caracterizado por un desarrollo más espiral, a la vez mantenido a largo plazo y basado en una profundizaciĂłn progresiva de los conocimientos tanto lĂ©xicos (vinculados a campos disciplinarios diferentes) como metalĂ©xicos? ÂżA quĂ© elecciones procede para establecer un desarrollo tendente a cruzar el encargo institucional y su propia concepciĂłn de la enseñanza-aprendizaje del vocabulario (legible en la secuencia aplicada)? Mostramos cĂłmo el docente integra el estudio del lĂ©xico en secuencias didácticas complejas, siendo capaz de determinar objetivos precisos, en relaciĂłn con diversos campos disciplinarios de la escuela primaria. Más precisamente, a partir del examen de intercambios verbales, ponemos el acento en una actividad del dispositivo puesto en práctica, titulada Pirámide, en el seno de la cual se leen los criterios de desarrollo que determinan las elecciones del docente, tanto lingĂĽĂsticas como metalingĂĽĂsticas.Unser Artikel befasst sich mit der Frage der Progression im Vokabelnlehren und –lernen in der 3. bis 5. Klasse. Es handelt sich um eine Fallstudie, die die besonderen Praktiken eines Lehrers beobachtet, seine beruflichen Wahlen analysiert und folgende Frage beantwortet: Aus den offiziellen Vorschriften heraus, die eine lineare und anhäufende Progression vorschreiben, wie schafft er es, den SchĂĽlern ein Lehren/Lernen anzubieten, das spiralförmig fortschreitet, in der Dauer anhält und auf einer Vertiefung der sowohl lexikalischen (verschiedene Gebiete betreffend) als metalexikalischen Kenntnissen beruht? Was fĂĽr Entscheidungen trifft er, um eine Progression zu etablieren, die die institutionellen Anforderungen mit der eigenen Auffassung des Vokabelnlehrens und –lernens kombiniert? Wir zeigen, wie der Lehrer das Vokabelnlernen in komplexe didaktische Sequenzen einbaut, und dabei vermag, sich genaue Ziele zu stecken, die in Zusammenhang mit verschiedenen Gebieten aus der Grundschule stehen. Genauer gesagt: Aus der eingefĂĽhrten Vorrichtung heben wir aus der Beobachtung verbaler Austausche heraus eine Aktivität hervor, die Pyramide heiĂźt und bei der man die Fortschrittskriterien ablesen kann, die die linguistischen wie metalinguistischen Entscheidungen des Lehrers bestimmen