105 research outputs found

    Bowhead Whale (Balaena Mysticetus) Length Estimations Based on Scapula Measurements

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    This study presents data and a method for reliably predicting bowhead (Balaena mysticetus) length using one length and one width measurement of the scapula. The bowhead scapula preserves well and is common in coastal arctic archaeological sites. The length measurement is taken as the maximum straight-line measurement along the axis, excluding the scapular cartilage. The width measurement is recorded as a maximum transverse measurement of the ossified portion only. Using a least squares linear regression analysis to evaluate the scapula and whale length relationship, a strong correlation between the width and length measurement and whale length is demonstrated. This technique is useful because estimates of live whale length from complete or near complete scapula can be made to less than one metre.Key words: bowhead whale, Thule, zooarchaeology, taphonomy, arctic archaeology, aboriginal whalingCette étude offre des données et présente une méthode de prédiction fiable de la taille de la baleine boréale (Balaena mysticetus), établie à l'aide d'une mesure de la longueur et de la largeur de l'omoplate. L'omoplate de la baleine boréale se conserve bien et on en trouve de nombreux exemplaires sur les sites archéologiques de la côte arctique. La mesure de la longueur correspond à la distance maximale en ligne droite le long de l'axe, sans tenir compte du cartilage scapulaire. La mesure de la largeur correspond à la distance transversale maximale de la partie ossifiée uniquement. L'utilisation d'une analyse de régression linéaire des moindres carrés pour évaluer le rapport entre la dimension de l'omoplate et celle de la baleine, révèle qu'il existe une forte corrélation entre les mesures de la largeur et de la longueur de l'omoplate et la longueur de la baleine. Cette technique s'avère utile vu qu'on peut déduire la longueur de l'animal vivant à partir d'une omoplate complète ou quasi complète, et ce, avec une marge d'erreur de moins d'un mètre.Mots clés: baleine boréale, Thulé, zooarchéologie, taphonomie, archéologie arctique, pêche à la baleine par les aborigène

    Breeding Biology of Steller's Eiders (Polysticta stelleri) near Barrow, Alaska, 1991–99

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    The breeding biology of Steller's eiders (Polysticta stelleri) near Barrow, Alaska, was studied from 1991 to 1999. The number of nests found per year ranged from 0 to 78. Mean clutch size was 5.4 (SD = 1.6, n = 51), incubation period was 24 days, and Mayfield nest success ranged from 0 to 35%. Egg survival was 24% overall (n = 451). Most nests were found on the rims of low-centered polygons near ponds with emergent vegetation. Marked broods remained within 700 m of their nest sites, and duckling survival was low. Steller's eiders nested in five of the nine years studied, corresponding with years of high lemming density and nesting pomarine jaegers (Stercorarius pomarinus) and snowy owls (Bubo scandiacus). Steller's eiders may choose to nest only in years with abundant lemmings for two reasons: first, abundant lemmings provide an alternative prey source for foxes and other predators of eiders; second, jaegers and owls defending their own nests may inadvertently provide protection to eiders nesting nearby.De 1991 à 1999, on a étudié la biologie de reproduction de l'eider de Steller (Polysticta stelleri) près de Barrow, en Alaska. Le nombre de nids trouvés annuellement allait de 0 à 78. La taille moyenne de la couvée était de 5,4 (écart type = 1,6, n = 51), la période d'incubation était de 24 jours et le succès de la couvée calculé selon la méthode de Mayfield allait de 0 à 35%. La survie des œufs était dans l'ensemble de 24% (n = 451). La plupart des nids étaient situés sur le bord de polygones concaves près d'étangs avec une végétation émergente. La progéniture marquée restait dans les 700 m du site du nid, et la survie des canetons était faible. L'eider de Steller a niché cinq ans sur les neuf de l'étude, soit ceux correspondant aux années où il y avait une forte densité de lemmings, ainsi que de nids de labbes pomarins (Stercorarius pomarinus) et de harfangs des neiges (Bubo scandiacus). Il se pourrait que l'eider de Steller choisisse de ne se reproduire que durant les années d'abondance de lemmings pour deux raisons: la première, c'est qu'une abondance de lemmings offre une source alternative de proies pour les renards et d'autres prédateurs de l'eider; la deuxième, c'est que les labbes pomarins et les harfangs qui défendent leurs propres nids pourraient, involontairement, offrir une protection aux eiders qui nichent à proximité

    Aerial Survey Estimates of Abundance of the Eastern Chukchi Sea Stock of Beluga Whales (Delphinapterus leucas) in 2012

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    The eastern Chukchi Sea (ECS) stock of beluga whales is one of three stocks in western Alaska that are co-managed by the National Marine Fisheries Service and the Alaska Beluga Whale Committee. Abundance of this stock was estimated as 3710 in 1991 from incomplete data. Analysis of data from satellite-linked time-depth recorders (SDRs) attached to belugas in summer concentration areas of the ECS and Beaufort Sea (BS) stocks provided an overview of beluga distribution and movements and allowed the identification of an area (140˚ W to 157˚ W in the BS) and a time period (19 July – 20 August) in which the distributions of the two stocks do not overlap. Aerial survey data were collected by the Aerial Surveys of Arctic Marine Mammals (ASAMM) project in that region and time period in 2012. We used those data in a line transect analysis that estimated there were 5547 (CV = 0.22) surface-visible belugas in the study area. Data from SDRs were used to develop correction factors to account for animals that were missed because they were either outside of the study area or diving too deep to be seen, resulting in a total abundance estimate of 20 752 (CV = 0.70). The average annual Alaska Native subsistence harvest from the ECS stock (57) is about 0.3% of the population estimate. Without data collected by the ASAMM project and from satellite-linked tags, this analysis would not have been possible. Additional surveys and tagging of ECS belugas are warranted.Le stock de bélugas de l’est de la mer des Tchouktches (EMT) figure parmi les trois stocks de l’ouest de l’Alaska à être gérés conjointement par le National Marine Fisheries Service et l’Alaska Beluga Whale Committee. À partir de données incomplètes, l’abondance de ce stock a été estimée à 3 710 en 1991. L’analyse des données recueillies à l’aide d’enregistreurs de profondeur temporelle satellitaires (SDR) fixés aux bélugas dans les zones de concentration estivales de l’EMT et de la mer de Beaufort (MB) a permis d’obtenir un aperçu de la répartition et du déplacement des bélugas ainsi que de cerner une zone (de 140˚ O à 157˚ O dans la MB) et une période (du 19 juillet au 20 août) pour lesquelles la répartition des deux stocks ne se chevauchent pas. Le projet Aerial Surveys of Arctic Marine Mammals (ASAMM) a permis de recueillir des données à partir de levés aériens pour la région et la période concernées en 2012. Grâce à une analyse de lignes interceptées, ces données ont permis d’estimer qu’il y avait 5 547 (CV = 0,22) bélugas visibles à la surface dans la zone à l’étude. Les données en provenance de SDR ont servi à mettre au point des facteurs de correction pour tenir compte des bélugas qui n’ont pas été captés, soit parce qu’ils se trouvaient en dehors de la zone visée par l’étude, soit parce qu’ils plongeaient trop loin pour être vus, ce qui s’est traduit par une estimation totale d’abondance de 20 752 (CV = 0,70) bélugas. La prise de subsistance annuelle moyenne de stock (57) par les Autochtones de l’Alaska dans l’EMT correspond à environ à 0,3 % de l’estimation de la population. Cette analyse n’aurait pu être possible sans les données prélevées par le projet ASAMM et les SDR. D’autres levés et l’étiquetage des bélugas de l’EMT s’imposent

    Frequency of Killer Whale (Orcinus Orca) Attacks and Ship Collisions Based on Scarring on Bowhead Whales (Balaena Mysticetus) of the Bering-Chukchi-Beaufort Seas Stock

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    Bowhead whales of the Bering-Chukchi-Beaufort Seas stock harvested by Alaskan Eskimos were examined for scars from killer whale and ship-collision injuries. We estimated that the frequency of scars from killer whale attacks ranged from 4.1% to 7.9% (depending on our confidence that the whale was properly examined) while about 1% exhibited scars from ship collisions. The frequency of killer whale scars was considerably lower than for bowhead whales of the Davis Strait stock and for other baleen whales where data are available, and was significantly lower (P<0.05) for whales <13 m. Patterns of both types of scars were quite similar to those reported for other cretacean species. Spaces between rake marks were within the range of interdental measurements from four killer whale skulls. The occurrence of attempted killer whale predation and ship strikes inferred from scars has not prevented the BCBS stock from increasing.Key words: bowhead whale, killer whale, Alaskan Eskimos, whaling, scarring, ship/whale collision, propeller injuryOn a examiné des baleines boréales provenant du stock des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort, prises par les Esquimaux de l'Alaska afin de voir si elles portaient des cicatrices résultant de morsures d'épaulards ou de blessures provoquées par des collisions avec des navires. On a estimé la gamme de fréquence des cicatrices venant d'attaques d'épaulards comme allant de 4,1 à 7,9 p. cent (compte tenu de notre niveau de certitude quant à la qualité de l'examen de la baleine), tandis qu'environ 1 p. cent des animaux montraient des cicatrices résultant de collisions avec des navires. La fréquence des cicatrices dues aux épaulards était bien inférieure à celle observée sur les baleines provenant du stock du détroit de Davis et d'autres cétacés à fanons pour lesquels on possédait des données. Les schémas des deux types de cicatrices étaient assez semblables à ceux rapportés pour d'autres espèces de cétacés. La fréquence des cicatrices dues aux épaulards était de beaucoup inférieure (P<0,05) pour les baleines mesurant moins de 13 m. Les espaces entre les éraflures se situaient dans la gamme d'écartement interdentaire mesuré sur le crâne de quatre épaulards. Les tentatives de prédation par les épaulards et les coups portés par les navires - déduits des cicatrices - n'ont pas empêché le stock des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort d'augmenter.Mot clés: baleine boréale, épaulard, Esquimaux de l’Alaska, pêche à la baleine, cicatrices, collision navire/baleine, blessure infligée par une hélic

    Satellite Tracking of Eastern Chukchi Sea Beluga Whales into the Arctic Ocean

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    Beluga whales (Delphinapterus leucas) congregate in nearshore waters of the eastern Chukchi Sea, especially in Kotzebue Sound and Kasegaluk Lagoon, in June and July. Where they travel after they leave this area was unknown before this study. We live-captured five belugas in Kasegaluk Lagoon and attached satellite-linked depth recorders to them. The belugas, caught between 26 June and 1 July 1998, were all males, ranging in length from 398 to 440 cm. A 310 cm gray beluga accompanied the smallest male. Two tags transmitted for only about two weeks, during which time one animal remained in the vicinity of Icy Cape, 80 km north of the capture site, and the other traveled to Point Barrow, about 300 km north. The other three tags operated for 60-104 days, and those belugas traveled more than 2000 km, reaching 80° N and 133° W, almost 1100 km north of the Alaska coast. This journey required them to move through 700 km of more than 90% ice cover. Two of the whales then moved southward into the Beaufort Sea north and east of Point Barrow. Two whales later moved to an area north of the Mackenzie River delta, where they spent 2-3 weeks before once again heading southwest towards Barrow. En juin et juillet, des bélougas (Delphinapterus leucas) se rassemblent dans les eaux littorales de l'est de la mer des Tchouktches, en particulier dans le détroit de Kotzebue et la lagune de Kasegaluk. Avant la présente étude, on ne savait pas où ils allaient après avoir quitté la région. Dans la lagune de Kasegaluk, on a capturé vivants cinq bélougas qu'on a équipés de sondeurs acoustiques en liaison avec un satellite. Les bélougas, capturés entre le 26 juin et le 1er juillet 1998, étaient tous de mâles, et mesuraient de 398 à 440 cm de long. Un bélouga gris de 310 cm accompagnait le plus petit mâle. Deux sondes n'ont retransmis que durant deux semaines, au cours desquelles un individu est resté aux environs du cap Icy, à 80 km au nord du site de capture, tandis que l'autre s'est rendu à la pointe Barrow, à environ 300 km au nord. Les trois autres sondes ont fonctionné de 60 à 104 jours, période durant laquelle les bélougas ont parcouru plus de 2000 km, atteignant un point situé à 80° de lat. N. et 133° de long. O., à environ 1100 km au nord de la côte alaskienne. Ce voyage exigeait d'eux qu'ils franchissent 700 km d'eau couverte de glace à plus de 90 p. cent. Deux des baleines ont ensuite viré vers le sud pour pénétrer dans la mer de Beaufort au nord et à l'est de la pointe Barrow. Deux baleines se sont ensuite rendues dans une zone située au nord du delta du Mackenzie, où elles ont passé de 2 à 3 semaines avant de mettre à nouveau le cap sur le sud-ouest, en direction de Barrow.

    Dive Behavior of Eastern Chukchi Beluga Whales (Delphinapterus leucas), 1998–2008

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    We provide an exploratory description of the dive behavior of 23 beluga whales of the eastern Chukchi Sea stock, tagged with satellite-linked time and depth recorders at Point Lay, Alaska, between 1998 and 2007. Because of differences in how transmitters were parameterized, we analyzed data from tags deployed from 1998 to 2002 (n = 20 tags) and data from tags deployed in 2007 (n = 3 tags) separately. Using cluster analysis, we found three basic dive types in the 1998–2002 dataset. “Shallow” diving behavior was characterized by dives mostly 50 m in depth. “Intermediate” diving behavior was characterized by having one mode near the surface and a second mode near 250 m. “Deep” diving behavior was characterized by having one mode near the surface and a second mode more than 400 m from the surface. The average number of dives per hour ranged from 5.1 (SD = 2.1) to 9.8 (SD = 2.9) across dive types, with the fewest dives per hour in the deep diving category. In general, duration of dives ranged from 1 to 18 minutes; however, dives up to 21 minutes occurred in the deepest diving category. We found little evidence that dive behavior of the belugas in our sample varied by sex or age. In general, belugas dove more deeply in the eastern Beaufort Sea than in the western Beaufort or Chukchi Seas. The depths to which belugas most commonly dive in Barrow Canyon and along the Beaufort shelf break (200–300 m) correspond to the boundary where colder Pacific water overlies warmer Atlantic water, which is probably where Arctic cod (Boreogadus saida) are most dense. Diving depths within the Arctic Basin suggest that belugas are foraging mostly within the warm layer of Atlantic Water (~200–1000 m).Nous dressons une description exploratoire du comportement de plongée de 23 bélugas du cheptel de l’est de la mer des Tchouktches dotés de marqueurs d’enregistreurs satellitaires de profondeur temporelle à Point Lay, en Alaska, entre 1998 et 2007. En raison des différences de paramétrage des transmetteurs, nous avons analysé séparément les données de marqueurs déployés de 1998 à 2002 (n = 20 marqueurs) et les données de marqueurs déployés en 2007 (n = 3 marqueurs). Grâce à une analyse par grappes, nous avons trouvé trois types de plongée fondamentaux dans l’ensemble des données de 1998 à 2002. Le comportement de plongée « en eau peu profonde » était principalement caractérisé par des plongées de 50 m de profondeur. Le comportement de plongée « intermédiaire » était caractérisé par un mode de plongée près de la surface et un autre mode à près de 250 m. Le comportement de plongée « en profondeur » était caractérisé par un mode de plongée près de la surface et un deuxième mode à plus de 400 m de la surface. Le nombre moyen de plongées à l’heure variait de 5,1 (écart-type = 2,1) à 9,8 (écart-type = 2,9) pour ce qui est de tous les types de plongée, la catégorie des plongées en profondeur ayant enregistré le moins grand nombre de plongées. En général, la durée des plongées durait de 1 à 18 minutes, mais cela dit, certaines des plongées en profondeur ont duré jusqu’à 21 minutes. Nous avons trouvé peu d’indices portant à croire que le comportement de plongée des bélugas de notre échantillon variait en fonction du sexe ou de l’âge. De manière générale, les bélugas plongeaient plus en profondeur dans l’est de la mer de Beaufort que dans l’ouest de la mer de Beaufort ou dans la mer des Tchouktches. Les profondeurs auxquelles les bélugas plongent le plus souvent dans le canyon Barrow et le long du rebord continental de Beaufort (de 200 à 300 m) correspondent à la limite où l’eau plus froide du Pacifique se superpose à l’eau plus chaude de l’Atlantique, là où la morue polaire (Boreogadus saida) est plus dense. Dans le bassin arctique, la profondeur des plongées suggère que les bélugas s’alimentent surtout dans la couche tempérée d’eau de l’Atlantique (~200 à 1 000 m)

    Distribution and Movements of the Teshekpuk Caribou Herd 1990–2005: Prior to Oil and Gas Development

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    Four caribou (Rangifer tarandus grantii) herds calve on the North Slope of Alaska, three of which have been exposed to little or no resource development. We present 15 years of baseline data on the distribution and movements of 72 satellite-collared and 10 GPS-collared caribou from the Teshekpuk caribou herd (TCH) that have had little to no exposure to oil and gas activities. Fixed-kernel home range analyses of collared caribou revealed that calving grounds were concentrated (i.e., 50% kernel utilization distribution) along the northeastern, eastern, and southeastern shores of Teshekpuk Lake. During the postcalving period, 51% and 35% of caribou moved through two constricted zones to the east and west of Teshekpuk Lake, respectively, and accessed insect-relief habitat along the Beaufort Sea coast. During late summer and early fall, TCH caribou were concentrated to the southeast and southwest of Teshekpuk Lake. Although 65% of the Teshekpuk caribou wintered in two areas on the central coastal plain around the village of Atqasuk and south of Teshekpuk Lake, other TCH animals wintered in a great variety of places, including the Seward Peninsula, the eastern and southern Brooks Range, and the Arctic National Wildlife Refuge. We detected an apparent emigration rate of 6.9%. One male and five female TCH caribou joined the breeding populations of the Western Arctic and Central Arctic herds. TCH caribou traveled an average distance of 2348 ± 190 km annually. Movement rates were at a maximum in midsummer, lowest in winter, and intermediate during spring and fall migrations. Restrictions on oil and gas leasing and surface occupancy have been in place to protect calving, migratory corridors, and insect-relief habitat for the TCH, but these protections are likely to be removed. These data will provide a good baseline that can be used to compare predevelopment distribution and movement patterns of TCH caribou to distribution and movement patterns during and after petroleum development.Quatre hardes de caribous (Rangifer tarandus grantii) vêlent sur la côte nord de l’Alaska, dont trois de ces hardes ont été exposées à peu ou pas d’aménagement des ressources. Nous présentons des données de base échelonnées sur 15 ans relativement à la répartition et aux déplacements de 72 caribous dotés d’un collier émetteur par satellite et de 10 caribous munis d’un collier émetteur GPS de la harde de caribous de Teshekpuk (HCT), caribous qui ont été peu ou pas du tout frottés aux activités pétrolières et gazières. L’analyse du noyau fixe des domaines vitaux des caribous à collier a révélé que les lieux de vêlage étaient concentrés (c’est-à-dire 50 % de la répartition de l’utilisation du noyau) le long des côtes nord-est, est et sud-est du lac Teshekpuk. Après la période de vêlage, 51 pour cent et 35 pour cent des caribous se déplaçaient au sein de deux zones de constriction à l’est et à l’ouest du lac Teshekpuk, respectivement, et accédaient un habitat où se trouvait moins d’insectes sur la côte de la mer de Beaufort. Vers la fin de l’été et le début de l’automne, les caribous de la HCT étaient concentrés au sud-est et au sud-ouest du lac Teshekpuk. Bien que 65 pour cent des caribous de Teshekpuk passaient l’hiver dans deux régions de la plaine côtière centrale autour du village d’Atqasuk et au sud du lac Teshekpuk, les autres bêtes de la HCT passaient l’hiver dans divers endroits, dont la péninsule de Seward, les versants est et sud des montagnes de Brooks et la Réserve faunique nationale de l’Arctique. Nous avons détecté un taux d’émigration apparent de 6,9 pour cent. Un caribou mâle et cinq caribous femelles de la HCT ont rejoint les populations de reproduction des hardes de l’ouest et du centre de l’Arctique. En moyenne, le caribou de la HCT parcourait une distance de 2348 ± 190 km annuellement. Les taux de déplacement étaient à leur point le plus élevé au milieu de l’été, tandis qu’ils étaient à leur niveau le plus bas l’hiver et à un niveau intermédiaire pendant les migrations du printemps et de l’automne. Il existe des restrictions en matière de location et d’occupation en surface pour le pétrole et le gaz afin de protéger le vêlage, les corridors de migration et les habitats à faible taux d’insectes pour la HCT, mais il est vraisemblable que ces restrictions soient éliminées. Ces données fourniront une bonne base pour comparer la répartition et les déplacements du caribou de la HCT avant la mise en valeur des ressources à la répartition et aux déplacements du caribou de la HCT pendant et après la mise en valeur pétrolière

    Frequency of Injuries from Line Entanglements, Killer Whales, and Ship Strikes on Bering-Chukchi-Beaufort Seas Bowhead Whales

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    We analyzed scarring data for Bering-Chukchi-Beaufort (BCB) Seas bowhead whales (Balaena mysticetus) harvested by Alaska Native hunters to quantify the frequency of line entanglement, ship strikes, and killer whale-inflicted injuries. We had 904 records in our database for whales landed between 1990 and 2012, and after data quality screening, we found 521 records containing information on scarring. Logistic regression was used to evaluate different combinations of explanatory variables (i.e., body length, sex, year, year-group) to develop a prediction model for each scar type. We also list bowhead whales that were harvested, found dead, or observed alive entangled in commercial line/fishing gear. Our findings suggest that about 12% of harvested bowheads show entanglement scars. Their frequency is highly correlated with body length and sex: about 50% of very large bowheads (> 17 m) show such scars, while whales under 9 m rarely do, and males show a significantly higher rate than females. Scars associated with ship strikes are infrequent and occur on ~2% of all harvested whales; body length, sex, and year were not significant factors. Scarring from attempted killer whale predation was evident on ~8% of landed whales. As with entanglement injuries, the frequency of killer whale scars was much higher (> 40%) on whales more than 16 m in length and statistically more frequent in the second half of the study (2002 – 12). Increased killer whale injuries in the recent decade are consistent with studies conducted on bowheads of the Eastern Canada-West Greenland population. The findings presented here reflect the most thorough analysis of injury rates from entanglement, ships, and killer whales for the BCB bowheads conducted to date. They indicate that (1) entanglement rates primarily from pot fishing gear (crab or cod or both) are relatively high for very large and presumably older bowheads, (2) collisions with ships are infrequent at present, and (3) scarring from killer whales is frequent on very large adult whales (> 17 m). Considering that bowhead habitat is changing rapidly (e.g., sea ice reduction), industrial ship traffic in the Arctic is increasing, and commercial fishing operations are expanding to the north, we strongly recommend that monitoring of scarring and injuries on harvested bowheads continue into the future as a means of documenting change.Nous avons analysé les données sur les cicatrices que portent les baleines boréales (Balaena mysticetus) des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort capturées par des chasseurs autochtones de l’Alaska afin de quantifier la fréquence d’emmêlements dans des filets de pêche, de collisions avec des navires et de blessures infligées par des épaulards. Notre base de données contenait 904 enregistrements portant sur des baleines prises entre 1990 et 2012 et, après une sélection des données selon leur qualité, nous avons trouvé 521 enregistrements comptant de l’information sur des cicatrices. Une méthode de régression logistique a été utilisée pour évaluer différentes combinaisons de variables explicatives (longueur corporelle, sexe, année et année-groupe, par exemple) afin de concevoir un modèle prédictif pour chaque type de cicatrice. Nous énumérons également les baleines boréales retrouvées emmêlées dans des engins ou des filets de pêche commerciale qui ont été capturées, trouvées mortes ou observées vivantes. Nos découvertes suggèrent qu’environ 12 % des baleines boréales capturées portent des cicatrices causées par l’emmêlement. La fréquence des cicatrices est étroitement liée à la longueur corporelle et au sexe : environ 50 % des baleines boréales de très grande taille (> 17 m) montrent de telles cicatrices, tandis que les baleines mesurant moins de 9 m portent rarement de telles cicatrices. Par ailleurs, les mâles affichent beaucoup plus de cicatrices que les femelles. Les cicatrices reliées à des collisions avec des navires sont rares et n’apparaissent que sur environ 2 % de toutes les baleines capturées; la longueur corporelle, le sexe et l’année n’étaient pas des facteurs importants. Les cicatrices causées par des tentatives de prédation par les épaulards étaient apparentes sur environ 8 % des baleines prises. Comme pour les blessures causées par l’emmêlement, la fréquence des cicatrices causées par des épaulards était beaucoup plus élevée(> 40 %) sur les baleines mesurant plus de 16 m de longueur et statistiquement plus fréquente dans la deuxième partie de l’étude (2002–2012). L’augmentation des blessures causées par des épaulards au cours de la dernière décennie concorde avec les études réalisées sur la population des baleines boréales de l’est du Canada et de l’ouest du Groenland. Les résultats présentés dans cette étude reflètent l’analyse la plus profonde du taux de blessures causées par l’emmêlement, les navires et les épaulards sur les baleines boréales des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort à avoir été réalisée jusqu’à présent. Les observations indiquent que : 1) le taux d’emmêlement découlant principalement des engins ou casiers de pêche (crabe ou morue ou les deux) est relativement élevé chez les baleines boréales de très grande taille et probablement plus vieilles, 2) les collisions avec les navires sont rares en ce moment, et 3) les cicatrices causées par des épaulards sont fréquentes chez les baleines adultes de très grande taille (> 17 m). Étant donné le changement rapide de l’habitat de la baleine boréale (diminution des glaces marines, par exemple), l’augmentation de la circulation maritime industrielle dans l’Arctique et l’intensification des opérations de pêche commerciale au nord, nous recommandons fortement de continuer de surveiller les cicatrices et les blessures des baleines boréales capturées afin de documenter les changements

    Use of satellite telemetry data, GIS, and HTML to create an interactive display of caribou movements

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    The use of animation clearly reveals the large annual variation in wintering areas and large differences in daily movement rates for this herd. This interactive display can be adapted for school groups, subsistence hunters, the general public, or scientists

    Use of satellite telemetry to evaluate movements of caribou within subsistence hunting areas in northern Alaska

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    Caribou from the Teshekpuk Herd (TH) are an important subsistence resource for residents of Inupiaq villages in northern Alaska. In recent years the use of satellite telemetry has increased the understanding of the herd's annual movements and interactions with other herds. Most caribou of the TH are within the National Petroleum Reserve—Alaska (NPRA) throughout the year. The northeastern portion of NPRA has undergone two lease sales for oil and gas exploration, and lease sales are tentatively scheduled for the central/northwest portion of the NPRA in 2004. During 1990—1999, the movements of 27 caribou from the TH were tracked using satellite collars. We evaluated the proportion of time caribou were available to Inupiaq hunters by incorporating maps depicting subsistence-use areas for each of seven Inupiaq villages, and then examining seasonal and annual movements of caribou relative to those areas. By combining caribou locations with subsistence hunting areas, we were able to explore spatial and temporal patterns in caribou availability to subsistence hunters. This information is useful for managers to set appropriate hunting regulations and for devising sensible alternatives and mitigation of likely petroleum development in NPRA
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