21 research outputs found

    Différenciation, croissance et développement cellulaire du tissu musculaire

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    National audienceMuscular tissue is comprised of multinucleate, cylindrical cells called muscle fibers. They are grouped into fasciculi enclosed by connective tissue. Several fiber types can be distinguished by differences in their physiological behaviour, and more precisely by their metabolic and contractile characteristics. Muscle fibers may have either a glycolytic or an oxydative energy metabolism. Some fibers are able to contract slowly, whereas others are recruited for rapid and short contraction. Muscle cells originate in the embryo in the mesodermic region. Myogenic cells multiply themselves in the so called proliferation cycle. They leave this cycle and enter the differentiation pathway where they are transformed into myoblasts. The fusion of myoblasts produces myotubes which give, finally, mature muscle fibers. Differentiation is under the control of nerves and hormones. The differentiation of muscular tissue in cattle takes place during foetal life. In the 2-3 months old foetus, muscular tissue is characterised by the presence of a population of myotubes, by a rapid increase of nuclei number and also in fiber number. During months 3 to 5, the myotubes are transformed into muscular fibers. Fast and slow fiber types become distinguishable at this stage of development. The proliferation of nuclei is still rapid, but the increase in the number of muscle fibers becomes slower. From months 5 to 9, differentiation of fibers continues, and metabolic fiber types become recognisable. The fiber number reaches a plateau, whereas the nuclei number still increases, due to multiplication and fusion of satellite cells. Foetal life is characterised by the differentiation of fibers and the increase of fiber number. Postnatal life is characterised by the maturation of fibers, and by the increase of their diameter until mature size.Le tissu musculaire est constitué de fibres allongées, cylindriques, plurinucléées et organisées en faisceaux entourés par une gaine de tissu conjonctif. On distingue différents types de fibres musculaires, selon qu’elles sont alimentées en énergie par la glycolyse en milieu anaérobie, ou par le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire en milieu aérobie. On distingue aussi les fibres à contraction lente de celles à contraction rapide. Les cellules musculaires se développent chez l’embryon à partir de la région somitique. Les cellules myogéniques, non encore différenciées se multiplient au cours du cycle de prolifération. Les cellules qui quittent ce cycle entrent ensuite dans la phase de différenciation pour se transformer en myoblastes. Ces derniers fusionnent pour donner des myotubes qui évoluent enfin en fibres musculaires. La différenciation métabolique et fonctionnelle est sous le contrôle de l’innervation et des hormones. La différenciation musculaire chez les bovins se produit en totalité durant la vie foetale. Le premier tiers de la vie foetale est caractérisé par la présence de myotubes, par une multiplication très rapide des noyaux et une augmentation du nombre des myotubes. Au cours du deuxième tiers de la vie foetale, les myotubes évoluent en fibres musculaires. La multiplication des noyaux est encore très intense, mais l’augmentation du nombre de fibres se ralentit. C’est à ce stade qu’apparaissent les différents types contractiles de fibres. A partir du troisième tiers de la vie foetale, le nombre de fibres reste stable, alors que le nombre de noyaux continue de s’accroître, et cela presque jusqu’au stade adulte, grâce à l’incorporation de nouveaux noyaux issus des cellules satellites. La synthèse protéique est très intense chez le foetus, et reste à un niveau élevé après la naissance. La croissance foetale représente une phase primordiale de la croissance musculaire, avec un accroissement important du nombre de fibres et surtout du nombre de noyaux, et aussi une synthèse protéique très rapide. La croissance postnatale est surtout caractérisée par la maturation des fibres juste après la naissance, et par l’accroissement de leur diamètre jusqu’au stade adulte

    Engraissement des vaches de réforme de race Limousine

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    National audienceL’évolution de la reprise de poids et la composition corporelle de vaches de réforme limousines ont été étudiées en fonction de la durée d’engraissement, des apports alimentaires et de l’âge des animaux. Lorsqu’elles sont alimentées avec des régimes d’ingestibilité et de concentration énergétique élevées (ensilage de maïs et concentré), les vaches de réforme peuvent, malgré leur faible capacité d’ingestion (1,85 à 1,90 kg MS / 100 kg poids vif), être engraissées en 2 mois, 2 mois et demi, et réaliser un gain de poids journalier de l’ordre de 1200 g. Leur gain de carcasse est important, de l’ordre de 50 kg, et la quantité de muscle dans ce gain est voisine de 20 kg. Au-delà de cette durée d’engraissement, la reprise de poids devient beaucoup plus lente et le gain de carcasse est essentiellement constitué de dépôts adipeux. L’efficacité alimentaire diminue tout au long de la période d’engraissement, mais cette diminution devient plus rapide au-delà des 2 premiers mois. L’efficacité chute également de façon importante lorsque les apports alimentaires sont limités. Il ne paraît donc pas intéressant de restreindre l’alimentation des animaux au cours de leur période de finition. En effet, les restrictions alimentaires conduisent à des vitesses de reprise de poids très faibles, et il est alors nécessaire de prolonger de façon trop importante la période d’engraissement. Dans les conditions de notre étude, réalisée sur des vaches très âgées, un accroissement du niveau d’apports azotés n’a eu aucun effet sur la reprise de poids et la composition des carcasses. L’analyse des performances en fonction de l’âge des animaux au moment de leur réforme montre que la capacité de reprise de poids des vaches, et donc leur gain de carcasse, sont d’autant plus élevés qu’elles sont jeunes. Toutefois, les vaches de race Limousine sont capables de produire jusqu’à l’âge de 13 ans des carcasses de poids et de composition très satisfaisants. Seules les vaches très âgées, de 14 ans et plus, sont difficiles à engraisser

    Engraissement des vaches de réforme de race Limousine

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    L’évolution de la reprise de poids et la composition corporelle de vaches de réforme limousines ont été étudiées en fonction de la durée d’engraissement, des apports alimentaires et de l’âge des animaux. Lorsqu’elles sont alimentées avec des régimes d’ingestibilité et de concentration énergétique élevées (ensilage de maïs et concentré), les vaches de réforme peuvent, malgré leur faible capacité d’ingestion (1,85 à 1,90 kg MS / 100 kg poids vif), être engraissées en 2 mois, 2 mois et demi, et réaliser un gain de poids journalier de l’ordre de 1200 g. Leur gain de carcasse est important, de l’ordre de 50 kg, et la quantité de muscle dans ce gain est voisine de 20 kg. Au-delà de cette durée d’engraissement, la reprise de poids devient beaucoup plus lente et le gain de carcasse est essentiellement constitué de dépôts adipeux. L’efficacité alimentaire diminue tout au long de la période d’engraissement, mais cette diminution devient plus rapide au-delà des 2 premiers mois. L’efficacité chute également de façon importante lorsque les apports alimentaires sont limités. Il ne paraît donc pas intéressant de restreindre l’alimentation des animaux au cours de leur période de finition. En effet, les restrictions alimentaires conduisent à des vitesses de reprise de poids très faibles, et il est alors nécessaire de prolonger de façon trop importante la période d’engraissement. Dans les conditions de notre étude, réalisée sur des vaches très âgées, un accroissement du niveau d’apports azotés n’a eu aucun effet sur la reprise de poids et la composition des carcasses. L’analyse des performances en fonction de l’âge des animaux au moment de leur réforme montre que la capacité de reprise de poids des vaches, et donc leur gain de carcasse, sont d’autant plus élevés qu’elles sont jeunes. Toutefois, les vaches de race Limousine sont capables de produire jusqu’à l’âge de 13 ans des carcasses de poids et de composition très satisfaisants. Seules les vaches très âgées, de 14 ans et plus, sont difficiles à engraisser

    Estimation de la teneur en lipides des vaches laitières Pie Noires par la méthode de notation de l'état d'engraissement

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    18 ref.National audienceL’état d’engraissement de 49 vaches laitières adultes Pie Noires, en lactation ou taries, a été noté entre 0 et 5 par un ou deux opérateurs, après observation des animaux (note d’appréciation visuelle), ou observation et manipulation (note synthétique). Après abattage, la composition corporelle des vaches a été mesurée ou estimée. La variation de 1 point de la note d’état d’engraissement s’est accompagnée d’une variation de la proportion de lipides dans le poids vif d’environ 3,9 points °!, du poids vif de 35 kg, de la quantité de lipides corporels de 28 kg. Les notes attribuées par les 2 opérateurs ont été étroitement corrélées (r > 0,96). Il en est de même des notes d’appréciation visuelle et des notes synthétiques (r = 0,97)

    Composition corporelle et caractéristiques biologiques des muscles chez les bovins en croissance et à l’engrais

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    National audienceThis paper gives an overview of what the various teams have learnt concerning the biological laws for variation in body composition of cattle and the effects of zootechnical factors influencing this (breed, sex, slaughter weight, feeding level, type of feed and growth factors). The biological characteristics of muscle tissue, which govern meat quality, and the variations thereof under the influence of the same factors are also addressed.Cet article présente de façon synthétique les connaissances acquises par différentes équipes de recherches sur les lois biologiques de variations de la composition corporelle des bovins et les effets des facteurs zootechniques qui permettent de la modifier (génotype, sexe, stade d’abattage, niveau d’alimentation, nature de la ration et facteurs de croissance). Les caractéristiques du tissu musculaire, déterminantes pour la qualité de la viande, et leurs variations sous l’influence des mêmes facteurs sont également développées

    Engraissement des vaches de réforme de race Limousine

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