9 research outputs found

    Exil et traduction : du transit au transfert

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    Die Übersetzung als sprachliche, literarische und kulturelle Überschreitung öffnet die Forschung in Bezug auf interkulturelle Periodisierungsprobleme und Konzepte im Herzen des literarischen Transfers und «Kulturkreuzungen». Um diese Fragen zu erleuchten und zu bereichern, stellt das Exil der deutschen Schriftsteller zwischen 1933 und 1945 einen idealtypischen Fall dar: ermöglicht er doch tatsächlich die Eingrenzung der Implikationen der versetzten Rezeptionen – die am Schnittpunkt von Kulturen, Grenzen und von der Geschichte stehen. Auf diese Weise hat das Exil der deutschen Schriftsteller in den Zufluchtsländern Konsequenzen auf den deutsch-französischen und den weltweiten kulturellen Transfer zwischen 1945 und 1990 gehabt. Darüberhinaus hat er Interaktionen initiert, die manche hybride Werke hervorgebracht haben – wie beispielsweise die 1979 von Ariane Mnouchkines als Theaterstück erschienene Neubearbeitung des von Klaus Manns 1936 publizierten Romans Mephisto.Réfléchir à la traduction comme franchissement linguistique, littéraire et culturel ouvre la recherche aux problèmes de périodisation interculturelle et de concepts, au cœur des transferts et des croisements littéraires. Pour éclairer et nourrir ces interrogations, l’exil des écrivains allemands entre 1933 et 1945 est un cas idéal-typique : en effet, il permet de cerner les enjeux des réceptions décalées, au croisement des cultures, des frontières et de l’Histoire. C’est ainsi que le transit dans des pays refuges durant le temps circonscrit de 1933-1945, a eu des conséquences sur les transferts culturels franco-allemands et mondiaux entre 1945 et 1990. De plus, il a initié des interactions esthétiques que certaines œuvres hybrides – comme la récriture pour la scène, par Ariane Mnouchkine en 1979, du roman Méphisto de Klaus Mann paru en 1936 – peuvent illustrer

    Parler de soi dans la langue de l’autre entre dissimulation et dévoilement

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    L’autobiographie appartient à ce que la critique nomme « les écritures du moi ». À ce titre, elle est considérée– même si le genre combine les figures les plus subtiles du masque– comme l’une des formes d’expression impliquant le sujet dans ses replis les plus secrets. Or certains écrivains, soumis aux aléas de l’Histoire ou aux sinuosités de leur roman familial, se racontent non dans la langue de l’intime, la langue « maternelle », mais dans une langue étrangère. Tantôt choix subi– l’oxymore..

    L’engagement littéraire à « l’épreuve de l’étranger »

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    Le concept d’« engagement littéraire » ne recouvre pas celui de « littérature engagée » : il suppose une approche des modalités du fait littéraire et se distancie d’une approche herméneutique centrée sur un contenu idéologique et/ou une posture politique. Or dans la perspective des transferts littéraires, l’épreuve de la traduction confronte le chercheur à des intersections sémantiques et culturelles qui complexifient l’analyse. Nous serons donc amenée à considérer à la fois le cas des « œuvr..

    Pourquoi retraduire Berlin Alexanderplatz ?

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    Risterucci-Roudnicky Danielle. Pourquoi retraduire Berlin Alexanderplatz ?. In: Cahiers d'Études Germaniques, numéro 59, 2010/2. Canon et traduction dans l'espace franco-allemand. pp. 163-172

    Migration, exil et traduction

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    Dans le cadre des rapports transversaux entre les sphères linguistiques germanophone et francophone en Europe, les conditions et les pratiques de la traduction, envisagées dans une perspective diachronique, sont enrichies, dans la lignée du spatial turn des études culturelles, par le facteur espace, afin de montrer ou d’interroger la coïncidence entre la circulation des personnes et des textes. Dans quels cas, dans quelles périodes historiques en particulier le déplacement des hommes favorise-t-il la prise en compte de l’étranger ? Quel est le lien avec la traduction ? Quelles sont les différences dans la position sociale et institutionnelle du traducteur d’une ère culturelle à l’autre ? Y a-t-il des lieux spécifiques de la traduction ? Traduction et histoire mettent-ils en jeu des transferts binaires, triangulaires ? La réflexion s’inscrit globalement dans un temps long, allant du Moyen Âge à nos jours, la période du xviiie au xxe siècle étant cependant privilégiée, et certains moments clés comme la Révolution française, l’entre-deuxguerres (pour les exilés allemands) et la période de l’Occupation, étant cruciaux

    Écritures autobiographiques

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    L’autobiographie, sous ses différentes formes, du journal intime au récit de vie prétendument factuel, n’est pas simplement un rapport avec le lecteur matérialisé, la main sur le cœur, par un serment de sincérité, dont Rousseau aurait fourni le modèle insoupçonnable, mais plus encore, une relation à soi-même, à un moi énigmatique pour celui qui est censé le révéler au public dans toute sa vérité. Sans négliger la genèse du texte et ses modes de dévoilement, matière privilégiée de nombre d’études érudites sur les écritures autobiographiques, mais en les considérant surtout comme des instruments et des révélateurs, cet ouvrage tente de remonter au sens et à l’origine de la démarche existentielle qui conduit un écrivain à se choisir soi-même comme sujet de sa création. Au-delà du témoignage irréprochable que le lecteur aimerait s’approprier en toute confiance, celle-ci s’avère fatalement, par la vertu de son origine, œuvre subjective où la vérité est plus insaisissable que l’eau qui file entre les doigts. À l’aide d’exemples empruntés à des écrivains des deux siècles précédents, cet ouvrage tente à partir d’approches méthodologiques diverses de cerner la relation psychologique et subversive, voire mystificatrice, qui s’établit entre l’auteur et ses écrits autobiographiques

    L'engagement littéraire

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    En quoi et à quelles conditions la notion d'engagement peut-elle aider à éclairer la représentation de la littérature ? Et en retour : quelle représentation de la littérature l'usage de la notion suppose (ou implique)-t-il ? Faut-il revenir à l'acceptation sartrienne du terme, ou en proposer de nouveaux modes d'interprétation ? Est-ce seulement le propre d'une certaine littérature que d'être engagée

    Aspekte der Camus-Rezeption in Deutschland (West und Ost) nach 1945. Eine kritische Bilanz

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