12 research outputs found

    Investigating and Improving Access to Reproductive Healthcare for Vulnerable Migrant Women in France

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    Background: Homelessness and housing instability in the host countries are central features of the experience of migration to the EU. Although migrant women across the EU encounter obstacles in accessing healthcare services, little is known on the health and access to healthcare services for unstably housed migrant women. The DSAFHIR project aims to better describe the risks faced by migrant women in situations of administrative and social vulnerability, to analyze the barriers to access healthcare and to test specific health interventions. Methods: The DSAFHIR project consists of a two-wave mixed-method survey and the implementation of two tailored sexual health interventions. 474 migrant women aged 18 to 77 years housed in social hotels were surveyed at inclusion. After the implementation of sexual health interventions, respondents were contacted for the follow-up survey (n=284). Discussion: The project provides needed data on migrant women’s health and healthcare access, including non-French speakers. It allows to draw lessons on feasibility and acceptability of quantitative and qualitative surveys on this hard-to-reach population. A high response rate in both waves of the survey (84% and 85%) suggests good acceptability. The attrition is comparable to other migrant longitudinal surveys (60% of the original sample completed the follow-up survey, or 40% of attrition), suggesting that relying on cell phones is possible for follow-up even in contexts of housing instability

    BILAN A DISTANCE DU PROJET D'AMELIORATION DE L'USAGE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES AU CHU DE RENNES

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    RENNES1-BU Santé (352382103) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Investigating and Improving Access to Reproductive Healthcare for Vulnerable Migrant Women in France

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    International audienceBackground: Homelessness and housing instability in the host countries are central features of the experience of migration to the EU. Although migrant women across the EU encounter obstacles in accessing healthcare services, little is known on the health and access to healthcare services for unstably housed migrant women. The DSAFHIR project aims to better describe the risks faced by migrant women in situations of administrative and social vulnerability, to analyze the barriers to access healthcare and to test specific health interventions. Methods: The DSAFHIR project consists of a two-wave mixed-method survey and the implementation of two tailored sexual health interventions. 474 migrant women aged 18 to 77 years housed in social hotels were surveyed at inclusion. After the implementation of sexual health interventions, respondents were contacted for the follow-up survey (n=284). Discussion: The project provides needed data on migrant women’s health and healthcare access, including non-French speakers. It allows to draw lessons on feasibility and acceptability of quantitative and qualitative surveys on this hard-to-reach population. A high response rate in both waves of the survey (84% and 85%) suggests good acceptability. The attrition is comparable to other migrant longitudinal surveys (60% of the original sample completed the follow-up survey, or 40% of attrition), suggesting that relying on cell phones is possible for follow-up even in contexts of housing instability

    Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) - Année 2011

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    Le Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) pérenne a été approuvé en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) de maintenir le suivi de la qualité des masses d’eau et évaluer leur niveau d’eutrophisation en réponse aux réglementations (Directive Nitrate, OSPAR, DCE), (2) de poursuivre la réflexion sur la définition des indicateurs DCE, puis (3) de développer les connaissances et de fournir des données à la modélisation. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2011, quatrième année de la mise en œuvre du RHLN pérenne, et dixième année depuis le début du suivi en Normandie. L’année 2011 a été marquée climatiquement par le fait qu’elle a été l’année la plus « chaude » depuis 1960 à Dieppe (+ 1,2°C par rapport à la normale 1981-2010), des précipitations de nouveau été inférieures à la normale en 2011 pour la troisième année consécutive, et par conséquent des débits encore largement inférieurs aux normales (- 50 % à - 60 %). Les déficits hydrométriques de l’année 2011 et donc la limitation des apports par les bassins versants peuvent probablement expliquer la diminution de la moyenne de la biomasse sur près de 66 % des points suivis, malgré l’observation de quelques pics importants sur 21 % des points suivis, le maximum ayant été enregistré à 34 µg.L-1 à Cabourg (HC15). De plus, le nombre de blooms dépassant les seuils de 100 000 cellules par litre et de 1 000 000 cellules par litre a diminué en 2011 par rapport à 2010, ces derniers ayant été observés autour de l’estuaire de Seine (HC15 - Cabourg et HC16 - Antifer Ponton Pétrolier) et à Dieppe. Le genre Chaetoceros a de nouveau largement dominé le peuplement phytoplanctonique principalement estival (17 blooms), et des efflorescences de cinq espèces recensées comme nuisibles par la DCE ont été observées. Malgré cette production primaire, la colonne d’eau est restée correctement oxygénée, aucune suboxie n’ayant été enregistrée au fond. L’étude des concentrations en nutriments a de nouveau montré un gradient croissant des stocks hivernaux vers l’Est de la baie de Seine, des stocks pour la plupart enrichis en azote excepté à Chausey (HC01) et à Dielette (HC04). En période estivale, la productivité phytoplanctonique ayant été moins importante en 2011, la majorité de ces stocks n’ont pas été complètement consommés, même si une carence potentielle par l’azote a été possible sur la côte Ouest du Cotentin et un peu plus modérée sur la côte Est du Cotentin et le Calvados. L’évaluation du niveau d’eutrophisation (ou plus précisément de dystrophie) des masses d’eaux normandes au moyen des indicateurs retenus dans le cadre de la DCE et fixés par l’arrêté du 25 janvier 2010, a permis de conclure que sur les 21 masses d’eau évaluées dans le cadre du RHLN 2011 : 15 peuvent être classées en « Très bon état » (dont deux par extrapolation) ; 4 en « Bon état » ; et 2 en « Etat moyen », au vue des indicateurs actuellement validés pour l’élément de qualité « Phytoplancton ». Des réflexions sont proposées sur la définition de l’indice de composition taxonomique du phytoplancton, sur la grille d’évaluation de l’indice Biomasse pour les masses d’eau de transition, sur les méthodes d’agrégation des indices Biomasse et Abondance, et lorsque plusieurs points sont suivis par masse d’eau. Enfin, une première étude des tendances des indices est présentée et commentée

    Réseau Hydrologique Littoral Normand - RHLN - Année 2013

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    La stratégie d’échantillonnage optimisée du Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvée en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) d’observer les niveaux d’eutrophisation et les phénomènes associés pour comprendre leur déclenchement et évolution ; (2) d’évaluer la qualité des eaux selon les indicateurs réglementaires (DCE, OSPAR), et expertiser ces évaluations selon les connaissances actuelles du milieu ; et (3) d’améliorer et publier les connaissances via des projets de recherche, et permettre la validation des modèles. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2013, douzième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de l’année 2013 a été globalement proche des normales en température et précipitations, mais des disparités saisonnières marquées ont pu être observées, qui ont significativement impacté le cycle biogéochimique annuel. L’hiver humide a permis la constitution de stocks hivernaux en nutriments plus importants dans la majorité des masses d’eau, mais la fraîcheur du printemps a vraisemblablement retardé le cycle biologique. L’été, et particulièrement le mois de juillet, a été chaud et sec, permettant le développement d’une forte biomasse dans des eaux riches en nutriments car non consommés au printemps. Cela a eu comme conséquence le développement d’une eau colorée à Cabourg du genre Chaetoceros sp. L’automne doux et humide, a permis un regain de productivité particulièrement en octobre, ce qui a vraisemblablement eu pour conséquence de provoquer un minimum en oxygène dissous à Chausey en novembre. De façon générale, un excès en azote a pu être observé sur la majorité des points du littoral en hiver. Pendant la période estivale, une carence potentielle en azote n’apparaît que sur la côte ouest du Cotentin, le rapport NID/PID étant relativement équilibré sur la côte est du Cotentin, et un excès net en baie de Seine permettant de potentielles carences en phosphore et silicium. Globalement, le nombre total de taxons en état de bloom était moins élevé en 2013 qu’en 2012, ceux observés étant majoritairement situés en baie de Seine orientale. Les genres ayant dominé les peuplements phytoplanctoniques ont été : Chaetoceros sp., Pseudo-nitzschia complexe delicatissima (groupe des fines), et Leptocylindrus sp. La mise à jour de l’élément de qualité « Phytoplancton » de l’Etat Biologique, et des éléments de qualité « Nutriments », « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence » de l’Etat Physico-Chimique de l’évaluation de la qualité des eaux dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau a été discutée. Pour l’élément de qualité « Phytoplancton », aucun changement de classe d’état n’a été constaté entre la mise à jour 2008-2013 et la période 2007-2012. Aussi, au total 13 masses d’eau normandes sont en « Très bon état », 4 en « Bon état », et 1 en « Etat moyen » (HC15) pour la période 2008-2013. Pour l’Etat Physico-Chimique, toutes les masses d’eau évaluées sont en « Très bon état » vis-à-vis des éléments de qualité « Température » et « Transparence », et seule HC15 est en « Bon état » pour l’élément de qualité « Oxygène dissous ». Aussi, l’élément de qualité « Nutriments », avec son Indice NID actuellement défini est l’élément déclassant pour l’Etat Physico-Chimique. Ainsi, sur les 17 masses d’eau évaluées, la majorité sont en « Bon état », sauf 4 en « Très bon état », et 3 en « Etat moyen » correspondant à celles les plus directement impactées par le panache de la Seine. L’étude des tendances pour l’élément de qualité « Phytoplancton » montre que la majorité des masses d’eau ont un état en amélioration que ce soit vis-à-vis d’un ou des deux indices. Les masses d’eau HC03, HC13 et HC17 ont une tendance à la dégradation mais sans changement du « Très bon état ». Le format du rapport a évolué en 2013, en présentant la problématique de l’eutrophisation en Normandie et les résultats par masse d’eau sont présentés de façon plus synthétique

    Réseau Hydrologique Littoral Normand - RHLN - Année 2014

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    La stratégie d’échantillonnage optimisée du Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvée en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) d’observer les  niveaux d’eutrophisation et les phénomènes associés pour comprendre leur déclenchement et évolution ; (2) d’évaluer la qualité des eaux selon les indicateurs réglementaires (DCE, OSPAR), et expertiser ces évaluations selon les connaissances actuelles du milieu ; et (3) d’améliorer et publier les connaissances via des projets de recherche, et permettre la validation des modèles. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2014, douzième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de l’année 2014 a été globalement une année chaude, avec un record de la moyenne annuelle depuis 40 ans en baie des Veys, et humide particulièrement en hiver où les débits des cours d’eau ont été les plus forts. Ces conditions climatiques ont permis la constitution de stocks hivernaux en nutriments importants dans la majorité des masses d’eau. Un pic printanier en biomasse a été observé sur l’ensemble de la côte Ouest du Cotentin avec une moyenne annuelle en 2014 supérieure à la moyenne interannuelle sur chaque point, mais seuls le point « Donville » a présenté des espèces en état de bloom mais ne dépassant pas le seuil des 1 000 000 cellules par litre. Sur l’ensemble du littoral de la baie de Seine, la biomasse moyenne annuelle en 2014 était inférieure à la moyenne interannuelle sur chaque point. Des pics printaniers marqués ont pu être observés autour de l’estuaire de l’Orne. La famille Pseudo-nitzschia sp. a été observée en état de bloom entre les points « Gougins » et « Roches de Grandcamp » sur la côte Est du Cotentin. Dans la baie des Veys, six taxons ont dépassé le seuil de 100 000 cellules par litre, dont deux, incluant Pseudo-nitzschia sp., ont dépassé le seuil de 1 000 000 cellules par litre. Les points ayant été les plus affectés par des blooms étaient ceux situés en sortie de l’estuaire de l’Orne (« Ouistreham 1 mille »), et dans la zone d’influence du panache de la Seine (« Cabourg » et « Antifer ponton pétrolier »). De façon générale, un excès en azote a pu être observé sur la majorité des points du littoral en hiver. Pendant la période estivale, une carence potentielle en azote n’apparaît que sur la côte ouest du Cotentin, le rapport NID/PID étant relativement équilibré sur la côte Est du Cotentin, et un excès net en baie de Seine mettant le phosphore en élément potentiellement limitant pour le développement du phytoplancton. La mise à jour de l’élément de qualité « Phytoplancton » de l’Etat Biologique, et des éléments de qualité « Nutriments », « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence » de l’Etat Physico-Chimique de l’évaluation de la qualité des eaux dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau a été présentée. Pour l’élément de qualité « Phytoplancton », aucun changement de classe d’état n’a été constaté entre la mise à jour 2009-2014 et la période 2008-2013. Ainsi, au total 12 masses d’eau normandes sont en « Très bon état », 4 en « Bon état », et 1 en « Etat moyen » (HC15). Pour l’Etat Physico-Chimique, les 22 masses d’eau évaluées pour la période 2009-2014 sont en « Très bon état » vis-à-vis des éléments de qualité « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence ». L’élément de qualité « Nutriments », avec son Indice NID actuellement défini est l’élément déclassant pour l’Etat Physico-Chimique. Ainsi, sur les 13 masses d’eau évaluées pour la période 2009-2014, la majorité sont en « Bon état », excepté 2 en « Très bon état » (HC01, HC60), et 2 en « Etat moyen » (HC15, HC16) correspondant à celles les plus directement impactées par le panache de la Seine

    RĂ©seau Hydrologique Littoral Normand (RHLN). Suivi 2015

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    La stratégie d’échantillonnage optimisée du Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvée en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) d’observer les  niveaux d’eutrophisation et les phénomènes associés pour comprendre leur déclenchement et évolution ; (2) d’évaluer la qualité des eaux selon les indicateurs réglementaires (DCE, OSPAR), et expertiser ces évaluations selon les connaissances actuelles du milieu ; et (3) d’améliorer et publier les connaissances via des projets de recherche, et permettre la validation des modèles. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2015, treizième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de l’année 2015 a été la troisième année la plus chaud en baie des Veys depuis 40 ans (après le record historique en 2014), et a été un peu plus sèche que la normale, et particulièrement en automne où les débits des cours d’eau ont été les plus faibles (souvent < -50 % de la normale). Les données ont montré une productivité relativement normale, avec des blooms printaniers sur la côte Ouest du Cotentin (HC03) de six taxons, dont Skeletonema costatum en mars-avril qui a dépassé le seuil d’un million de cellules par litre à Donville. Sur l’ensemble du littoral de la baie de Seine, la biomasse moyenne annuelle en 2015 était inférieure à la moyenne interannuelle sur chaque point. Quatre taxons ont été en état de blooms en baie des Veys (HT06). Dans l’Est de la baie de Seine, des blooms ont été observés pour Pseudo-nitzschia complexe seriata dans HT03, HC16 et HC17, ainsi que des taxons Skeletonema costatum et Chaetoceros sp. L’espèce Thalassiossira levanderi a aussi été dénombrée à plus d’un million de cellules par litre à Dieppe 1 mille en avril. De façon générale, un excès en azote a pu être observé sur la majorité des points du littoral en hiver. Pendant la période estivale, une carence potentielle en azote n’apparaît que sur la côte ouest du Cotentin, le rapport NID/PID étant relativement équilibré sur la côte Est du Cotentin, et un excès net en baie de Seine rendant le phosphore potentiellement limitant pour le développement du phytoplancton. La mise à jour de l’élément de qualité « Phytoplancton » de l’Etat Biologique, et des éléments de qualité « Nutriments », « Oxygène dissous », « Température » et « Transparence » de l’Etat Physico-Chimique de l’évaluation de la qualité des eaux dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau a été présentée. Pour l’élément de qualité « Phytoplancton », aucun changement de classe d’état n’a été constaté entre la mise à jour 2010-2015 et la période 2009-2014. Ainsi, au total 12 masses d’eau normandes sont en TRES BON ETAT, 5 en BON ETAT, et 1 en ETAT MOYEN  (HC15). Pour l’Etat Physico-Chimique, les 17 masses d’eau évaluées pour la période 2010-2015 sont en TRES BON ETAT vis-à-vis des éléments de qualité « Température » et « Transparence ». L’élément de qualité « Nutriments », avec son Indice NID actuellement défini est l’élément déclassant pour l’Etat Physico-Chimique. Ainsi, sur les 16 masses d’eau évaluées pour la période 2010-2015, la majorité sont en BON ETAT avec une amélioration pour HC15 et HC16 par rapport à la période 2009-2014, excepté 2 en TRES BON ETAT (HC01, HC60). Enfin, pour l’élément de qualité « Oxygène dissous », sur les 22 masses d’eau évaluées, seule HT05 a été déclassée en BON ETAT sur la période 2010-2015 alors que toutes les autres sont en TRES BON ETAT. Une réflexion a été réinitiée en 2015 suite aux travaux de modélisation effectués en 2005, pour réévaluer la représentativité des points de surveillance et d’observation du réseau RHLN et vérifier la pertinence des délimitations des masses d’eau. Ces travaux ont permis de confirmer le positionnement des points des masses d’eau HC02, HC04, HC60, HC08, HC11, HC12, HC13, HC16 et HC17. Le programme de surveillance sera révisé à partir de 2016 dans la masse d’eau HC03 sur la base des résultats des simulations. Toutefois cette réflexion sera poursuivie en 2016 entre autre par la création de points en suivi complémentaire de bassin dans les masses d’eau HC11 et HC17 dans la perspective d’une éventuelle redélimitation de ces masses d’eau

    Réseau Hydrologique Littoral Normand - RHLN - Année 2012

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    Le Réseau Hydrologique Littoral Normand (RHLN) a été approuvé en 2007 par ses partenaires, avec le triple objectif (1) de maintenir le suivi de la qualité des masses d’eau et d’évaluer leur niveau d’eutrophisation en réponse aux réglementations (Directive Nitrate, OSPAR, DCE), (2) de poursuivre la réflexion sur la définition des indicateurs DCE, puis (3) de développer les connaissances et de fournir des données à la modélisation. Ce rapport réalise la synthèse des résultats obtenus en 2012, onzième année depuis le début du suivi en Normandie. Le climat de cette année 2012 a été caractérisé par des températures saisonnières proches des normales malgré des écarts de température parfois importants d’un mois sur l’autre (notamment en hiver). Par rapport aux moyennes saisonnières, les précipitations ont été faibles en hiver et excédentaires le reste de l’année, surtout en automne. Par voie de conséquence, les débits et donc l’approvisionnement du milieu en nutriments ont été supérieurs à ceux des autres années. Ces apports ont favorisé la production chlorophyllienne qui, avec une moyenne (tous points confondus) de 2,6 µg.L-1, a été globalement identique à celle de 2010, mais supérieure à celle de 2011 pour près de 76 % des points. Le pic de biomasse le plus fort (24,4 µg.L-1) a été observé au point « Antifer Ponton Pétrolier » (HC16). Le nombre de blooms phytoplanctoniques (59 dépassements du seuil de 100 000 cellules par litre dont 8 dépassements du seuil de 1 000 000 cellules par litre) a été supérieur à celui de 2011 ainsi qu’à celui de 2010. Les taxons Pseudo-Nitzschia sp., Chaetoceros sp., Phaeocystis, Rhizosolenia sp. et Skeletonema costatum, ont dominé le peuplement phytoplanctonique en 2012, Chaetoceros sp. s’imposant depuis le début du RHLN comme le principal taxon responsable de ces dépassements de seuils. Les synthèses interannuelles montrent qu’à la fois le nombre de blooms phytoplanctoniques et la proportion de taxons nuisibles dans ces blooms tendraient à diminuer au cours du temps. Comme les années précédentes, le fond de la colonne d’eau est resté correctement oxygéné en 2012 (aucun risque de suboxie). Les stocks hivernaux de nutriments ont été les plus forts au niveau des masses d’eau estuariennes, avec des gradients décroissants du Sud vers le Nord de la Côte Ouest, et croissants vers l’Est de la Baie de Seine. En été, des carences potentielles en azote ont été observées sur la majorité des points sauf à proximité des estuaires de l’Orne et de la Seine, où l’azote est resté excédentaire même en été. L’évaluation du niveau d’eutrophisation des masses d’eau normandes au moyen des Indicateurs Abondance et Biomasse du phytoplancton retenus dans le cadre de la DCE et fixés par l’arrêté du 25 janvier 2010, a permis de conclure que sur les 21 masses d’eau évaluées sur la période 2007-2012, 15 sont classées en Très Bon état, 5 sont classées en Bon état, et 1 masse d’eau est classée en Etat moyen. Pour la majorité des masses d’eau, cet élément de qualité « Phytoplancton » tend à s’améliorer ou à rester stable au cours du temps. Vis-à-vis de l’élément de qualité « Oxygène dissous », l’ensemble des masses d’eau a présenté un Très bon état sur la période 2007-2012 comme les années précédentes. Une présentation des Eléments de Qualité utilisés dans les synthèses nationales a été réalisée en dernière partie de ce rapport, et accompagnée d’une discussion sur l’état actuel du développement des différents indicateurs. Malgré quelques améliorations de méthodologie possibles à l’avenir, cette synthèse nationale pour l’Elément de Qualité « Phytoplancton » et pour l’Indice « Oxygène dissous » a montré une bonne cohérence avec les synthèses RHLN 2007-2012
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