86 research outputs found

    Essai d’estimation des dommages piscicoles engendrés par les prises d’eau industrielles et les turbines hydroélectriques dans les cours d’eau de la Province de Liège. Partie E. Chapitre 8. Les centrales hydro-électriques sur la Méhaigne, petit affluent de la Meuse dans le sous-bassin Meuse aval

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    Ce rapport à la Commission provinciale de Liège du Fonds piscicole de Wallonie est un dossier bibliographique qui analyse l’impact potentiel sur les populations de poissons des quatre centrales hydroélectriques (voir tableau A) installées sur la Méhaige, principal, petit affluent de la rive gauche de la Meuse, sous-bassin Meuse aval. L’impact de la production d’hydroélectricité sur les poissons de la Méhaigne concerne principalement le cours inférieur de la rivière où se succèdent sur une distance de 5,9 km trois micro-centrales qui utilisent un débit de 2-3 m3/s, pratiquement égal au module. L’utilisation d’un tel débit sur aussi petite rivière favorise un fort pourcentage d’entrainement de l’eau et des poissons dévalants dans l’installation de turbinage (turbine Kaplan, turbine Francis ou vis hydrodynamique). Dans ce cas, il faut envisager un effet cumulé de la cascade des trois microcentrales de la Basse Méhaigne

    Evaluation de la qualité biologique des rivières wallonnes sur base des indices biologiques poissons. Support technique aux inventaires 2012.

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    Ce rapport a pour objectif l’évaluation de la qualité biologique des eaux de surface basée sur les indices biologiques « poissons » dans un certain nombre de cours d’eau de Wallonie. Il résulte d’une convention entre le Service public de Wallonie et l’Université de Liège

    Evaluation de la qualité biologique des rivières wallonnes sur base des indices biologiques poissons. Support technique aux inventaires 2014.

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    Ce rapport final présente les résultats des inventaires piscicoles effectués en juin-juillet et en septembre-octobre 2014 ainsi que le calcul des indices biologiques « poissons » (IBIP et EFI)

    Marches bipède et quadrupède du babouin olive (Papio anubis) : activité musculaire comparée et perspectives évolutives

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    La marche bipède humaine est particulièrement raffinée et efficace. Les primates non-humains (PNHs), quant à eux, utilisent la bipédie occasionnellement au sein d’un répertoire posturo-locomoteur souvent varié. Dans le contexte de l’évolution des modes locomoteurs chez les primates (incluant les hominines), une hypothèse suggère l’existence d’un mécanisme de contrôle basique et similaire en bipédie et en quadrupédie. La tester nécessite une observation directe de l’activité musculaire liée à ..

    Assessment of Fish Abundance, Biodiversity and Movement Periodicity Changes in a Large River over a 20-Year Period

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    peer reviewedA river is an ecosystem where fish fauna represents an important structural element. To re-establish connectivity, it is imperative to allow movement between functional habitats. Due to the hydromorphological complexity of large anthropized rivers and the lack of study techniques that can be used in such environments, relevant data with regard to fish ecology are scarce. On the River Meuse, Belgium, at a point 323 km upstream from the North Sea, the Lixhe hydroelectric dam is equipped with two fishways. Both were continuously monitored using capture traps for 20 consecutive years (from 1999 to 2018), representing 4151 monitoring events. The objectives of the present study were to describe the overall abundance and movement indicators of mainly holobiotic potamodromous fish species and to analyse their temporal evolution. We captured 388,631 individuals (n = 35 fish species) during the 20 years of fishway monitoring; 22.7% were adults (>75% of which were cyprinids), and 83.3% juveniles (>90% cyprinids). From 1999 to 2018, the results showed a drastic reduction in yearly captures for some native species as well as the apparent emergence of non-native (e.g., Silurus glanis) and reintroduced species (e.g., Salmo salar). The annual capture periodicities associated with environmental factors were clearly defined and were mostly related to the spring spawning migration of the adult stage. This long-term monitoring demonstrated how the fishways are used by the whole fish community and allowed a better understanding of their movement ecology in a large lowland anthropized river. The appearance of non-native species and the drastic decline in abundance of some common and widespread European fish should prompt river managers to adopt conservation measures.Programme Saumo

    Essai d’estimation des dommages piscicoles engendrés par les prises d’eau industrielles et les turbines hydroélectriques dans les cours d’eau de la Province de Liège. Partie C. Le cours principal de l’Amblève non navigable.

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    Ce rapport à la Commission provinciale de Liège du Fonds piscicole de Wallonie est un dossier bibliographique qui analyse l’impact sur les populations de poissons des centrales hydroélectriques (CHE) installées sur le cours principal de l’Amblève non navigable. Il s’agit d’un grand cours d’eau (module du débit : 20 m3/s dans le cours inférieur à Martinrive-Aywaille) constitué de zones à ombre et à truite qui abritent une importante biodiversité piscicole dont notamment des poissons migrateurs amphihalins comme l’anguille européenne, la truite de mer et le saumon atlantique en cours de réintroduction en Wallonie.L’évaluation des impacts piscicoles des CHE se limite à une approche très préliminaire consistant à apprécier de manière théorique (par rapport à des modèles élaborés en France) les ordres de grandeur des entraînements vers les turbines et des mortalités des populations migratrices (surtout les anguilles argentées et les smolts de Salmonidés) attendues sur les différents sites, compte tenu des caractéristiques connues des prises d’eau (grilles), des turbines (Kaplan, Francis, Banki ; grandeur des roues, vitesse de rotation, débit turbiné), de la taille des poissons et des possibilités de dévalaison par une voie autre (déversoir de barrage, exutoire de dévalaison) que le passage dans les turbines. Partant de ces premiers résultats, le rapport détaille les actions à entreprendre sur chaque site hydroélectrique pour le rendre moins pénalisant pour les poissons migrateurs en dévalaison et dans certain cas, en montaison comme à la cascade de Coo. Il propose aussi quelques recommandations générales applicables à l’évaluation objective de l’impact piscicole de tout site hydroélectrique et à l’atténuation de cet impact. Ainsi, en matière biologique et piscicole, il apparait prioritaire de mettre en place des programmes d’études permettant : i) de caractériser qualitativement (taille des poissons et périodicité des mouvements) et surtout quantitativement (effectifs numériques et biomasse) les migrations de dévalaison des principales espèces cibles dans les cours d’eau concernés des zones à ombre et à truite et ii) d’estimer les mortalités réelles des poissons dans les différents types d’installation de production d’hydroélectricité

    The fish community of the River Marchette (Eau d'Heure), R. Ourthe basin

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    Après un bref rappel des principales caractéristiques hydroécologiques de la Marchette et du R. d’Heure, est présentée une analyse des résultats de deux pêches à l’électricité exécutées pour le compte du SPW-DGARNE-DEMNA en juin 2010 dans la Marchette aval, dans le camp militaire. Ces résultats sont confrontés à ceux obtenus lors d’études réalisées par l’ULg en 1976-1979. Les captures en 2010 sur une distance de 392 m et une superficie de 0,2211 ha s’élèvent à 3 949 poissons et 16,625 kg (densité de 17 860 ind./ha et 75,2 kg/ha) appartenant à 17 espèces indigènes. Près de 94,2 % des captures en nombre (58,8 % en biomasse) sont formés par 3 espèces (vairon, loche franche et goujon) de petite taille (< 18 cm) et assez peu exigeantes pour la qualité de l’eau et du milieu physique (espèces ubiquistes et polluorésistantes). La présence de l’épinoche en effectif assez important reflète un état de pollution chronique. Les poissons indicateurs d’un meilleur niveau de qualité de l’eau sont représentés mais en faibles effectifs et biomasses par des cyprins d’eau vive (chevaine, vandoise, ablette spirlin ainsi que barbeau et hotu moins nombreux), par la truite commune de rivière toutefois très rare et provenant surtout de repeuplements et, fait encourageant, par deux espèces Natura 2000, le chabot et la petite lamproie. Il faut aussi signaler la capture de carnassiers représentés en faible effectif par le brochet, la perche fluviatile et l’anguille européenne. L’interprétation de ces résultats nécessite de distinguer les trois milieux bien différenciés que sont le R. d’Heure (RE) de bonne qualité écologique, la Marchette en amont du RE fort dégradée (= masse d’eau fortement modifiée selon la Directive Cadre sur l’Eau) et la Marchette en aval du RE de qualité moyenne (effet du mélange). Il faut aussi tenir compte du fait que les cours d’eau famenniens sont naturellement peu favorables (faible pente + courant lent + substrat faiblement caillouteux) au développement des Salmonidés (truite, ombre) et des autres poissons pondeurs sur gravier (barbeau, chabot). Enfin, les repeuplements (diversité et intensité) en poissons d’élevage influencent aussi la composition de la communauté des poissons. Dans la Marchette aval étudiée en 2010, on trouve une bonne diversité piscicole (17 espèces) mais la communauté d’une ‘zone à barbeau’ présente d’importants déséquilibres structurels résultant de la pollution de l’eau venant de l’amont (Indice biotique Invertébrés benthiques souvent mauvais=8/20 en 1996-2008). Les Indices de qualité de l’eau d’après les poissons varient de ‘médiocre’ à ‘moyen/bon’ selon les méthodes et les lieux. La biomasse piscicole totale est nettement (3-4 fois) inférieure à ce qu’elle devrait être dans ce type de rivière en l’absence de pollution. En matière de gestion durable de la qualité écologique et piscicole des milieux quelques propositions générales peuvent être formulées : * Accorder une priorité absolue à l’amélioration de la qualité de l’eau par des actions sur la Marchette en amont du R. d’Heure (contrôle des rejets, épuration) sans négliger le R. d’Heure lui-même * Améliorer l’habitat physique des poissons (notamment frayères et nurseries pour le brochet) et développer des opérations appropriées de repeuplement (truite fario, cyprins d’eau vive, civelles). * Préserver et, si nécessaire, rétablir la libre circulation des poissons en remontée dans le bassin Marchette/R. d’Heure et encadrer les éventuels projets hydro-électrique
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