17 research outputs found
The impact of laparoscopic gynecological surgery training on the technicity index of a developing country center
ABSTRACT Purpose: To compare laparoscopic gynecological surgery training between a developed country’s reference center (host center) and a public reference service in a developing country (home center), and use the technicity index (TI) to compare outcomes and to determine the impact of laparoscopic gynecological surgery fellowship training on the home center’s TI. Methods: The impact of training on the home center was assessed by comparing surgical performance before and after training. TI was assessed in 2017 in the host center, and before and after training in the home center. Epidemiological and clinical data, and information on reason for surgery, preoperative images, estimated intraoperative bleeding, operative time, surgical specimen weight, hospital stay length, complication and reintervention rates were collected from both institutions. Home center pre-training data were retrospectively collected between 2010 and 2013, while post-training data were prospectively collected between 2015 and 2017. A two-tail Z-score was used for TI comparison. Results: The analysis included 366 hysterectomies performed at the host center in 2017, and 663 hysterectomies performed at the home center between 2015 and 2017. TI in the host center was 82.5%, while in the home center it was 6% before training and 22% after training. There were no statistical differences in length of hospital stay, preoperative uterine volume, surgical specimen weight and complication rate between centers. However, significantly shorter mean operative time and lower blood loss during surgery were observed in the host center. Conclusions: High-quality laparoscopic training in a world-renowned specialized center allowed standardizing laparoscopic hysterectomy procedures and helped to significantly improve TI in the recipient’s center with comparable surgical outcomes
Traitement des prolapsus génitaux par double promontofixation coelioscopique (résultats anatomiques et fonctionnels à long terme)
Objectif : confirmer la faisabilité et la morbidité de la double promontofixation coelioscopique dans la cure de prolapsus uro-génital et évaluer les résultats anatomiques, fonctionnels et la satisfaction à long terme. Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur une cohorte de 194 patientes opérées entre 2004 et 2009 d'une double promontofixation coelioscopique avec fixation de la prothèse postérieure aux muscles releveurs de l'anus. La statique pelvienne a été cotée selon la classification internationale Pelvic Organ Prolapse Quantification (POP-Q). Les signes fonctionnels urinaires, digestifs et sexuels ainsi que l'impact sur la qualité de vie ont été estimés à l'aide du questionnaire Urinary Symptom Profile (UPS®) et des versions françaises des questionnaires Pelvic Floor Distress Inventory (PFDI-20) et Pelvic Floor Impact Questionnaire (PFIQ-7). L'évaluation de la satisfaction s'est faite par une question simple reflétant le ressenti global de la patiente. Le suivi moyen a été de 45,6 mois et 17 patientes ont été perdues de vue. La durée opératoire moyenne, comprenant 154 hystérectomies subtotales, 139 réparations paravaginales, 49 colposuspensions antérieures et 42 poses de bandelette sous-urétrale, était de 181 minutes. Le taux de complications peropératoires était de 3,5% dont 3 plaies vésicales, 2 plaies vaginales, 1 plaie rectale et 1 plaie vasculaire, toutes gérées par coelioscopie. Le taux de récidive anatomique était respectivement de 38%, 3,5% et 8,5% pour l'étage antérieur, apical et postérieur. La réalisation concomitante d'une réparation paravaginale n'améliorait pas les résultats anatomiques du compartiment antérieur. Six patientes ont subi une réintervention pour récidive. Le taux de satisfaction était de 90%. Le taux de succès défini par une statique au dessus du plan hyménéal, l'absence de récidive subjective et l'absence de reprise chirurgicale pour récidive était de 74,5%. Le taux de reprise chirurgicale à distance était de 15,5%. Une pose secondaire de bandelette sous-utétrale a été réalisée chez 13 patientes. Sept patientes ont eu une exposition de prothèse, avec, pour 2 d'entre elles, nécessité d'ablation du matériel prothétique pour infection de prothèse. Une patiente a développé un carcinome in situ cervical traité par hystérectomie totale. Deux patientes ont subi une réintervention par dyspareunie. Une augmentation significative du taux de dyschésis et d'incontinence urinaire par urgenturie a été constatée. Les résultats de cette étude confirment la faisabilité et l'efficacité de cette technique tout en soulignant l'existence d'une morbidité non négligeable. L'information de la patiente en préopératoire sur le ratio bénéfice/risque et la nécessité d'un suivi régulier à distance sont fondamentales.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF
Développement de la robotique en chirurgie gynécologique
Si elle était pure science-fiction il y a une quinzaine d'années, la chirurgie robotique s'est développée très vite à la fin des années 90 pour véritablement exploser au milieu des années 2000 notamment grâce à l'urologie et au système de télémanipulation da Vinci. Toutes les spécialités chirurgicales ont été tour à tour intéressées par les caapacités de l'intelligence artificielle dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. En effet, l'endoscopie opératoire classique souffre de limites que semble surpasser aujourd'hui le système da Vinci, améliorant les performances des opérateurs dans les gestes de grande précision avec notamment une vision immersive en trois dimensions et des mouvements millimétriques suivant 7 degrés de liberté. La gynécologie après s'être très tôt intéressée au robot pour la reperméabilisation tubaire, semble donner un véritable essor à celui-ci dans le domaine de la chirugie oncologique radicale. Au-delà d'une nouvelle ère pour l'endoscopie opératoire, c'est une nouvelle ère pour la chirurgie qui s'ouvre : la machine est désormais entre le chirugien et le patient. C'est une nouvelle ère pour la pédagogie également où un référent pour une pathologie donnée, pourra porter assistance même à distance en cas de difficultés lors d'une intervention. La possibilité de l'analyse vidéo des interventions et l'arrivée prochaine de simulateurs en 3D offrent un véritable caractère "aéronautique" à cette nouvelle chirurgie. Derrière cette cascade de nouvelles technologies et de nouvelles possibilités, la médecine se trouve face à un véritable enjeu économique. En effet en ce qui concerne la robotique endoscopique, un seul industriel, Intuitive Surgical (Sunnyvale, CA) détient le monopôle du marché depuis 2003 avec son robot da Vinci dont le coût d'acquisition et de fonctionnement est conséquent. L'activité n'étant pas encore reconnue par la CNAM, le financement reste encore problématique en France. Si le marché des télémanipulateurs semble pour l'instant en statu quo, la recherche développe d'autres aspects comme la miniaturisation des instruments mini-invasifs ou la chirurgie sous guidage IRM. L'imagination des chirurgiens n'a plus de limites mais l'audace ne sera récompensée qu'en travaillant main dans la main avec les scientifiques. Cette histoire n'est donc pas une histoire de machines, mais bel et bien une histoire humaine.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Laparoscopic Ureteroneocystostomy with Vesicopsoas Hitch in 10 Steps - for Infiltrative Endometriosis of the Distal Ureter
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Viability assessment of fresh and frozen/thawed isolated human follicles: reliability of two methods (Trypan blue and Calcein AM/ethidium homodimer-1)
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Transrectal Mesh Erosion Requiring Bowel Resection
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Equipment failures in laparoscopic surgery: Causes and consequences
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