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    Bibliographie : études génétiques, éditions, manuscrits

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    Cette bibliographie rend compte des publications recensées de janvier à décembre 2015, ainsi que de certaines parutions des années antérieures absentes de nos précédentes bibliographies. Nous ne distinguons pas, par souci de clarté, les publications imprimées et les publications électroniques – celles-ci étant de plus en plus nombreuses.En complément, vous pouvez consulter les références des documents disponibles dans les différents centres de documentation de l’ITEM à l’adresse suivante : ww..

    Après le texte

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    Textes réunis et présentés par Rudolf Mahrer La critique génétique a longtemps considéré que le processus d’élaboration des œuvres prenait fin avec la publication. L’avant-texte était son territoire. L’après-texte relevait d’autres approches. Ce numéro de Genesis interroge cette position en s’autorisant pour la première fois un regard large sur la pratique de la réécriture après publication. Car Andersen, Schopenhauer, Mallarmé, Balzac, Ramuz, Cendrars, Reverdy, Derrida ou Duras ne s’en sont pas laissé compter : chez eux comme chez bien d’autres, le processus créatif n’a pas toujours été arrêté par la première publication (ni même parfois par la deuxième, la troisième…). Les études réunies ici – comme les images ébouriffantes de livres couverts de ratures, ou encore le témoignage d’un réécrivain invétéré : Jean Starobinski – font bien sentir que les cas de réécriture après édition ne se réduisent pas à des « exceptions qui confirment la règle ». Que change-t-on à une œuvre pourtant « finie » et déjà livrée au public ? Et pourquoi changer encore ? Répondre à ces deux questions, de manière singulière (sections « Études ») ou plus générale (section « Enjeux »), conduit à réenvisager les relations entre philologie et génétique, ou entre écriture et publication. Car la mise en circulation du texte ne signe pas la fin de son élaboration, mais transforme les conditions de sa poursuite. Composant avec la première réception de l’œuvre ou les collaborateurs de l’édition, la phase post-éditoriale de la création est sans conteste la plus contrainte. Ce n’est pas le moindre de ses intérêts, le livre n’étant pas un brouillon tout à fait comme les autres
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