4 research outputs found

    Tournon Jacques, La Merma mágica. Vida e historia de los shipibo-conibo del Ucayali, Lima, Centro amazónico de antropología y aplicación práctica (CAAAP), 2002, 450 p., cartes, tabl., fig., 8 pl. hors texte

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    Cet ouvrage est la version remaniée de la deuxième thèse de doctorat de Jacques Tournon, qui a commencé sa carrière universitaire dans le domaine des sciences physiques avant de s’intéresser à l’écologie humaine et aux ethnosciences. Dans cet ouvrage, son approche se trouve justement enrichie par sa double formation. Homme de terrain, passionné par l’étude des plantes médicinales, Jacques Tournon a, au cours de plusieurs missions, accumulé une quantité impressionnante de matériaux ethnographi..

    Bertrand-Ricoveri Pierrette, Mythes de l’Amazonie. Une traversée de l’imaginaire shipibo, L’Harmattan, Paris/Budapest/Torino, 2005, 320 p., bibl., gloss., ill., photos, dessins

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    Cet ouvrage propose un riche éventail de mythes d’un des plus grands peuples d’Amazonie péruvienne, les Shipibo. Appartenant à la famille linguistique pano, les Shipibo sont traditionnellement pêcheurs, agriculteurs et, aujourd’hui, renommés pour leur artisanat et leur chamanisme d’exportation. Rédigé dans un beau style littéraire et d’une belle écriture colorée, ce livre fournit une parfaite introduction au lecteur novice qui souhaite s’imprégner de l’imaginaire shipibo. Les « panologues » a..

    Des modes de socialisation par les plantes chez les Shipibo-Conibo d'Amazonie péruvienne (une étude des relations entre humains et non-humains dans la construction sociale)

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    Ma recherche valide l'hypothèse suivante : les humains dépendent des êtres non-humains pour consolider et perpétrer leur organisation sociale. Cette étude menée chez les ShipiboConibo, groupe ethnolinguistique parie, d'Amazonie péruvienne, permet d'analyser leurs modes de socialisation basés sur l'absorption de végétaux. Afin d'acquérir des savoir-faire (entre autres la pêche, la chasse pour les activités masculines, le tissage et la poterie pour les activités féminines) et des savoir-être (enthousiasme au travail, harmonie conjugale, force physique, etc.), les Shipibo ingèrent, depuis leur vie prénatale jusqu'à leur mort, des substances végétales dont l'intériorité, c'est-à-dire l'esprit de la plante, transmet les informations directement à l'esprit de l'utilisateur. Ce processus s'effectue au cours de diètes qui imposent certaines règles (isolement social, abstinence sexuelle, restrictions alimentaires). Ainsi, du bon usage de ces plantes et du strict respect des règles de la diète dépend le fonctionnement harmonieux de la communauté ; les Shipibo ayant recours aux esprits des végétaux pour assurer le contrôle des relations sociales. Ma problématique s'inscrit dans le cadre du perspectivisme amazonien établi par Eduardo Viveiros de Castro et de l'analyse des rapports entre humains et non-humains proposée par Philippe Descola.NANTERRE-BU PARIS10 (920502102) / SudocSudocFranceF
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