15 research outputs found

    The role of landibe silk in the rural economy in Arivonimamo

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    La soie sauvage est produite à partir des cocons d’un papillon endémique de la région d’Imerina à Madagascar, appelé landibe et qui appartient au genre Borocera. Cette soie, qui sert principalement à la fabrication de linceuls et de vêtements, a une valeur ajoutée importante. Dans cette étude réalisée en 2008, nous décrivons le fonctionnement de la filière soie, et analysons l’importance économique de la soie pour les populations rurales de la région d’Arivonimamo. La récolte de cocons est une activité qui ne nécessite aucun investissement et le tissage génère davantage de revenus qu’un salaire d’employé agricole. Malgré la diminution des populations de papillons, la production et la transformation de la soie sauvage reste une source importante de revenus pour les populations rurales des Hautes Terres, en particulier dans la région d’Arivonimamo. à Antananarivo, plusieurs ateliers emploient des tisseuses et la filière procure de nombreux emplois. Cependant, la plupart des activités liées à la soie relèvent encore de l’économie informelle : il est donc difficile d’évaluer précisément les bénéfices de la filière au niveau national. La majorité des produits finis sont vendus à la capitale, que ce soit sur les marchés ou dans des boutiques spécialisées. Le principal problème économique de la filière est aujourd’hui celui des débouchés. En effet, la crise économique actuelle réduit la demande, mais également les possibilités d’investissement de la part des tisseuses et des ateliersWild silk in Madagascar is produced by endemic silk moths of the genus Borocera, locally named landibe. Wild silk is used to produce shrouds and clothes, and provides a great added value. In this document, we describe the silk sector in the Arivinimamo region, and we analyze the importance of silk production and transformation as a source of income for rural populations, as observed in 2008. First, the harvest of cocoons does not require any investment and weaving pays more than working as a field hand. In the study area, wild silk brings significant profits to households. In Antananarivo, workshops employ many weavers. Consequently, wild silk is quite important for the region’s employment. However, these activities still belong to the informal sector and it is quite difficult to know the real impact of the sector on the national economy. Wild silk products are mostly sold in Antananarivo, at outdoor marketplaces or in specialized shops. Nowadays, the principal problem of the wild silk enterprise is finding markets. The economic crisis in the country diminishes demand as well as investment possibilities for weavers and enterprises

    Etude de l'importance socio-économique des produits agricoles et des produits forestiers ligneux en vue d'une amélioration des revenus de la population locale. Cas de la zone de Mandraka

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    La zone de Mandraka, située sur la première falaise orientale, constitue une région typiquement forestière dont la topographie ne favorise pas l’extension agricole. Cependant, compte tenu des besoins de sécurisation alimentaire, le besoin graduel en terres fait que la population se trouve dans l’obligeance d’accroître les zones d’agriculture et ainsi de recourir aux ressources forestières. Cette étude dessine alors comme objectif de définir les lignes d’actions principales combinant la gestion des ressources agricoles et la valorisation durable des ressources forestières. Aussi, des enquêtes socioéconomiques (formelles et informelles) ont été entreprises afin de parvenir aux résultats escomptés. Malgré les efforts en matière de valorisation agricole, l’autosuffisance alimentaire reste encore un problème fondamental à surmonter. De ce fait, le revenu agricole ne constitue que 22,54% du revenu des ménages. Il est également constaté que l’exploitation forestière évaluée prometteuse (61,07% du revenu) semble majorer les intérêts des grands collecteurs au détriment de la masse paysanne. Par conséquent, les difficultés quant aux besoins financiers persistent et les actions tendent vers la production (exploitation) à outrance, de plus que la demande en ville ne cesse d’augmenter. Face à cette situation, l’amélioration progressive des formes d’exploitation agricole constitue une alternative complémentaire vivement incitée. De même, la rénovation de l’organisation de la filière « Produits forestiers ligneux », principalement le charbonnage demeure impérative. Il constitue la principale activité génératrice de revenu à court terme de la population. Cependant, à long terme, il contribue activement à la dégradation des ressources naturelles en l’occurrence les formations secondaires, vestige de la forêt naturelle. Il s’agit ainsi, de promouvoir les cultures vivrières et les cultures de rente visant le marché d’une part, et d’apporter des améliorations au niveau des techniques d’exploitation des ressources forestières en vue d’un rendement optimum d’autre part

    Landibe silk: biology and know-how of local populations in the Arivonimamo region

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    La soie sauvage de Madagascar est un produit de luxe tissé à partir des cocons d’un papillon endémique de l’île, appelé landibe et appartenant au genre Borocera. Les tissus de soie sauvage sont fabriqués depuis des centaines d’années à Madagascar et servaient autrefois à vêtir les hommes les plus puissants de l’île ou à fabriquer les linceuls des ancêtres. Aujourd’hui, les écharpes en soie sont destinées en grande partie aux étrangers et aux Malgaches les plus aisés. Grâce à des enquêtes de terrain dans la région rurale d’Arivonimamo, nous avons pu évaluer les connaissances des personnes qui récoltent les cocons de landibe sur la biologie et les méthodes d’élevage du papillon. Nous avons également enquêté auprès des personnes impliquées dans la transformation de la soie afin de décrire les techniques actuelles utilisées pour filer et tisser la soie. Afin de fabriquer les tissus de soie sauvage, les cocons sont directement récoltés dans les bois de tapia (Uapaca bojeri) et le processus de transformation est majoritairement réalisé de manière traditionnelle.Wild silk in Madagascar is made by endemic silk moths of the genus Borocera, locally named landibe. For centuries, wild silk has been woven in Madagascar to dress the more powerful islanders or shroud the ancestors at the time of first and second burials. Nowadays, it is mostly wealthy malagasy and foreigners who buy and wear wild silk. By interviewing the cocoon harvesters in the rural region of Arivonimamo, we aimed at a better understanding of their knowledge of the butterflies’ biology and rearing methods. We also interviewed persons implied in the silk sector to describe the techniques that are presently used in silk transformation. In Arivonimamo region, Borocera cocoons are directly harvested in tapia (Uapaca bojeri) forests, and wild silk is still processed in a traditional way

    Mise en place d'un état de référence et d'un plan de suivi écologique permanent des vestiges de forêt primaire de la station forestière de Mandraka

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    La forêt primaire de la région de Mandraka a été classée par le gouvernement en station forestière pour être conservée et restaurée. Suite à cette décision, tous prélèvements y sont interdits. Pourtant, aucune étude n’a évalué sa viabilité depuis cette restriction. Ce mémoire a ainsi comme objectif l’estimation de cette viabilité par le suivi permanent de l’état actuel de la forêt comprenant la végétation, la biodiversité et les pressions. La collecte de données y afférentes a eu recours à une étude bibliographique, à des enquêtes socio-économiques, à un inventaire des pressions, à un inventaire forestier et à une distance sampling. L’état a été évalué par l’analyse de ces composants. Cette recherche a fait ressortir que la forêt est soumise à des pressions anthropiques et biologiques : coupes illicites, collecte de Dioscorea sp., feux de forêt, envahissement des lianes. Ces pressions ont réduit la superficie de la forêt, modifié sa structure et celle de la faune : les régénérations naturelles sont abondantes, les arbres émergents et de diamètre supérieur à 40 cm sont rares, certaines essences floristiques et les lémuriens risquent de disparaître. Puis, les lianes remplacent successivement la forêt. Malgré ces pressions, la forêt a pu conserver certaines caractéristiques de son état originel : l’abondance élevée des tiges et la réduction de leur taille sur les crêtes, l’allure exponentielle de la structure totale, la présence des genres Tambourissa et Weinmannia. En outre, la forêt est encore riche en avifaune. Après analyse de viabilité, elle est classée comme un écosystème viable. Mais ces potentialités sont insuffisantes : il faut réduire les pressions et reconstituer la forêt pour une meilleure conservation de l’écosystème. A cet effet, la présente étude suggère l’aménagement, en premier lieu de la forêt par des interventions sylvicoles favorisant les régénérations comme l’enrichissement en placeaux, le délianage et en second lieu, celui de ses environs par des vulgarisations d’activités génératrices de revenu autres que l’exploitation des forêts naturelles telles l’agroforesterie, le reboisement, l’apiculture. Des patrouilles fréquentes et une délimitation de la station forestière s’avèrent aussi nécessaires

    Définition d'un état zero et mise en place d'un système de suivi écologique permanent de l'arboretum de la station forestière de Mandraka

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    Mandraka possède de nombreux écosystèmes, dominés surtout par les forêts. Cette zone est située sur la première falaise orientale malgache et affiche des reliefs accidentés (pentes supérieures à 60%). Elle est exposée à un régime climatique à forte influence orientale se traduisant par une humidité permanente et un régime cyclonique fréquent. Les paramètres stationnels sont ainsi rudes, or ils sont écologiquement très importants car plusieurs caractéristiques physionomiques et comportementales des espèces forestières en dépendent. Cette étude s'intéresse à la station forestière de Mandraka, particulièrement à l'arboretum. Ce dernier fût créé dans les années cinquante et est actuellement géré par le Département des Eaux et Forêts. Ce site est actuellement à vocation pédagogique et écotouristique. Son état écologique est inconnu jusqu'à maintenant, et depuis sa création, aucun système n'a été mis en place pour mesurer et suivre sa viabilité. D'où, l'intitulé de ce travail de mémoire : « Définition d'un état zéro et mise en place d'un système de suivi écologique permanent de l'arboretum de la station forestière de Mandraka ». Les objectifs étant de collecter des données concernant l'état écologique actuel du site, d'identifier des indicateurs de suivi pour mesurer sa viabilité, et d'inclure un système de suivi écologique permanent dans une proposition de plan d'aménagement pour l'arboretum. Le suivi est en effet un outil très important pour l'analyse des ressources forestières. Il permet de cadrer toutes les interventions. Les diverses analyses menées lors de cette étude ont révélé une viabilité moyenne de l'arboretum. Cela est induit par une qualité de peuplement moyennement stable, une mortalité élevée (plus de 14%), et un potentiel d'avenir très faible, voire inexistant (taux de régénération à 0%). L'envahissement de la forêt artificielle par les espèces autochtones constitue la pression la plus importante de cet arboretum vu qu'il se trouve au milieu des forêts naturelles. L'analyse sylvicole effectuée sur les deux types dendrologiques révèle que les peuplements de conifères présentent des caractéristiques sylvicoles plus favorables que les feuillus. Ce niveau moyen de viabilité de l'arboretum implique ainsi la proposition d'un plan d'aménagement pour l'améliorer; le suivi est une activité primordiale, d'où la proposition d'un plan de suivi permanent pour l'arboretum. A noter que malgré la considération du critère de représentativité pour l'échantillonnage, toutes les questions ne pourront être répondues du fait que plusieurs mosaïques de peuplements artificiels de différentes espèces constituent l'arboretum, et que chacune de ces espèces plantées ont leurs propres caractéristiques. La mise en place des plots permanents d'observation ne servira ainsi que de référence (Etat zéro), mais on propose de prévoir un suivi intégral ainsi que diverses interventions pour l'arboretum en général. Ce travail constitue ainsi une base de données pour l'arboretum et pour la station forestière de Mandraka, mais il ne représente qu'une des facettes à prendre en considération dans une finalité d'amélioration de la viabilité. L'élaboration de cartes thématiques et d'évolution spatio-temporelle à l'issue de SIG (Système d'Information Géographique) permettra d'enrichir les informations établies et admettra un suivi plus précis

    Etude des relations entre la pluie, le sol, le relief, la couverture végétale et l'érosion dans la région de Mandraka

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    Le relief accidenté, le climat agressif favorisé par l’Alizé, ainsi que l’étroite dépendance de la population de l’exploitation forestière et de l’exploitation agricole sans dispositifs de protection antiérosifs, sont les contextes qui permettent de dire que la région de Mandraka est sujette au problème d’érosion. L’étude a pour objectif de déterminer les relations entre les caractéristiques du sol, son mode d’occupation, les précipitations ainsi que l’érosion dans la région de Mandraka et ce en vue d’un aménagement rationnel. Des dispositifs pour la mesure de pertes en terre et de ruissellement ont été matérialisés sur des parcelles d’expérimentation. A cet effet, le choix de ces parcelles a porté sur le mode d’occupation du sol (sous terrains aménagés, sous « tavy », sous « savoka », et sous forêt naturelle), sur la similitude des pentes et sur leur localisation de manière à ce qu’elles soient situées sur les mi-versants. Les résultats ont montré que le sol dans cette région contient un taux de matière organique satisfaisant à élevé (2,41 à 3,74% de MO), lui permettant une bonne stabilité structurale (Is = 0,85 et K = 0,08). Les pertes en terre (0,13 à 20,93t/ha/an) et les ruissellements (0,3 à 5%) obtenus indiquent que l’érosion est faible à accélérée suivant le mode d’occupation du sol. En deux ans d’aménagement, les terrasses se sont stabilisées et les racines de Vetiveria zizanoides peuvent remplacer les fascines initialement installées pour tenir les talus. Toutefois, l’exposition du sol à la battance de la pluie et la mauvaise infiltration d’eau de ruissellement dans le sol accélèrent le phénomène d’érosion. Par ailleurs, il y a l’efficacité de la SCV sans brûlis bien qu’il s’agit de la première année d’expérience. Dans ces conditions, un plan d’aménagement simplifié a été proposé en vue (i) de protéger le sol contre la battance de la pluie, (ii) de réduire les transports solides par l’érosion et (iii) d’améliorer l’infiltration d’eau du sol

    Social interactions and conflicts between wild silk production actors in Itasy region

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    La soie sauvage est produite à partir des cocons d’un papillon endémique de Madagascar qui appartient au genre Borocera, appelé localement le landibe. Dans ce travail, nous avons cherché à éclairer certains aspects socio-anthropologiques de la filière soie sauvage. Pour cela, nous avons réalisé une série d’entretiens avec les acteurs de la filière soie en milieu rural et urbain. L’étude en milieu rural a été réalisée au sein de deux communes de la région d’Itasy, situées à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Antananarivo. Des acteurs urbains vivant à Antananarivo ont également été interrogés. L’analyse des acteurs de la filière soie a révélé une dynamique complexe. à chaque niveau de la filière, ces personnes impliquées dans la filière soie ont des objectifs bien précis, le principal étant l’augmentation des revenus grâce à la soie. En milieu rural, les activités liées à la soie sont toutes pratiquées en complément de l’agriculture. Les acteurs collectifs de la filière sont principalement les VOI ou Communauté Locale de Base qui sont en charge de gérer la forêt, les associations de tisseuses et les ONG qui s’occupent d’actions de développement dont certaines ont comme objectif le renforcement de l’un ou l’autre aspect de la filière soie. Ces acteurs collectifs agissent en coopération et dans l’intérêt des populations, mais nous avons également observé des conflits et malentendus entre les individus et ces associations, ce qui peut entraver l’atteinte des objectifs communs de développement de la filière et de préservation de l’environnement.Wild silk in Madagascar is made by endemic silk moths of the genus Borocera and locally named landibe. In this study, we tried to shed light on the social aspects of the wild silk sector, by understanding the interactions between the actors of the sector. We interviewed different professionals such as weavers and cocoon harvesters in the country and in the city. The study area was located in villages of the Itasy region, situated 50 km West of the capital, Antananarivo. Moreover, people working in the silk sector were also interviewed in Antananarivo. Analysis of the wild silk’s sector revealed complex dynamics. Each player has his own purpose, not the least of which is finding additional revenues with silk. In the country, cocoon harvesting and weaving are complementary activities to agriculture. The collective actors of the silk sector are the VOI (Local Communities) who are managing tapia woods, weaving women associations, and NGOs who try to develop silk sector in the region. These collective actors cooperate with the local population, but it appears that some conflicts and misunderstandings arise between individuals and associations, which could hamper meeting the shared goals of silk sector development and preservation of the natural environment

    Deforestation and forest degradation monitoring and assessment of biomass and carbon stock of lowland rainforest in the Analanjirofo region, Madagascar

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    Madagascar is currently developing a policy and strategies to enhance the sustainable management of its natural resources, encouraged by United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) and REDD. To set up a sustainable financing scheme methodologies have to be provided that estimate, prevent and mitigate leakage, develop national and regional baselines, and estimate carbon benefits. With this research study this challenge was tried to be addressed by analysing a lowland rainforest in the Analanjirofo region in the district of Soanierana Ivongo, North East of Madagascar. For two distinguished forest degradation stages: “low degraded forest” and “degraded forest” aboveground biomass and carbon stock was assessed. The corresponding rates of carbon within those two classes were calculated and linked to a multi-temporal set of SPOT satellite data acquired in 1991, 2004 and 2009. Deforestation and particularly degradation and the related carbon stock developments were analysed. With the assessed data for the 3 years 1991, 2004 and 2009 it was possible to model a baseline and to develop a forest prediction for 2020 for Analanjirofo region in the district of Soanierana Ivongo. These results, developed applying robust methods, may provide important spatial information regarding the priorities in planning and implementation of future REDD+ activities in the area

    Silk moths inventory in their natural tapia forest habitat (Madagascar): diversity, population dynamic and host plants

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    Endemic silk moths (Lepidoptera: Lasiocampidae) in Madagascar have been collected and exploited for centuries by local populations either for food or as a source of silk cocoons from which textiles are made. Moth natural forest habitat has also been degraded, leading to a drastic decrease in silk moth populations. However, very few scientific reports highlighted these observations well known by the local people. We have inventoried silk moths species in tapia (Uapaca bojeri Baill.) forests located in the central Highlands of Madagascar. Inventories have been conducted during one year from August 2009 to July 2010 by sampling transects in Imamo forests. Three species of Lasiocampidae belonging to two genera were found: Borocera cajani Vinson, Borocera marginepunctata Guérin-Méneville and Europtera punctillata Guenée. These three silk moth species are endemic to Madagascar but only one (B. cajani) is commercially exploited in the silk industry. The habitat, host plants, abundance, life cycle and feeding behaviour of these species in their natural habitat are described.Les vers à soie endémiques de Madagascar (Lepidoptera : Lasoicampidae) ont été collectés et exploités depuis des centaines d’années par les populations locales, soit pour leur soie, soit en tant que biens de consommation. Leur habitat naturel, les forêts de tapia, se dégrade également, conduisant à une baisse drastique du nombre de papillons. Cependant, très peu d’études rapportent ces observations qui sont pourtant bien connues par les populations locales. Nous avons inventorié l’ensemble des espèces de papillons producteurs de soie dans les forêts de tapia de l’Imamo entre août 2009 et juillet 2010. Trois espèces de Lasiocampidae appartenant à deux genres différents ont été observés : Borocera cajani Vinson, Borocera marginepunctata Guérin-Méneville et Europtera punctillata Guenée. Ces trois papillons sont endémiques à Madagascar mais seulement un (B. cajani) est exploité pour sa soie. Les habitats, les plantes hôtes, l’abondance, le cycle de vie et les habitudes alimentaires de ces trois espèces sont décrites
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