3 research outputs found

    Quelques écrivains betsileo méconnus

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    Dès qu’il est question des Hautes Terres centrales de Madagascar, le Betsileo est souvent inclus dans l’Imerina, alors qu’il possède une identité qui lui est personnelle, et sa littérature est un élément, parmi tant d’autres, qui permet son identification. Délimitons le Betsileo. Pour cela nous emprunterons, dans les paroles attribuées traditionnellement à Andriamanalina, les « limites » de la région du Betsileo, alors qu’il s’adressa à un exilé, et qui furent rapportées par Andrianarahinjaka..

    Expropriated from the hereafter: the fate of the landless in the Southern Highlands of Madagascar

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    During the period following the abolition of slavery by the French colonial government in 1896, the Southern Highlands of Madagascar was settled by ex-slaves. These early settlers constructed a foundation myth of themselves as tompon-tany, or 'masters of the land', a discourse not only equating land with tombs, kinship and ancestors, but also coupled with a skilful deployment of 'Malagasy customs'. In order to exclude later migrants who also wanted to settle, the 'masters of the land' attempted to establish control over holdings in the area. To this end, and to reinforce their own legitimacy as landholders, the tompon-tany labelled subsequent migrants andevo ('lave' or of 'slave descent') who - as a tombless people - have no rights to land. Because they have neither tombs nor ancestors, the landless andevo are socially ostracised and economically marginalised. As an 'impure people', they are not entitled to a place in the hereafter

    De l’éclosion à l’épanouissement de la littérature malgache

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    Maroa fara, maroa dimby, « ayez une nombreuse descendance, de nombreux successeurs », tel est le souhait adressé aux nouveaux mariés à Madagascar, plus précisément en Imerina. Se rassurer de la pérennité de la lignée se trouve au centre de ces vœux. Il y a un peu plus de 150 ans, la bénédiction a porté ses fruits au couple Littérature-Écriture. Depuis leur union au xixe siècle, les premiers-nés sont venus au monde sous le règne de Ranavalona Ire (1828-1861) avec la composition des cantiques et la traduction de la Bible en malgache. Néanmoins, la réaction de la reine face à l’introduction des civilisations étrangères, en l’occurrence la religion chrétienne, n’a pas rendu facile l’accouchement. Le présent numéro regroupe une bonne partie des communications présentées lors de la journée d’études du Ceroi sur les 150 ans de la littérature malgache, qui s’est tenue le 14 mai 2004 à l’Inalco, ainsi que des résultats de recherches littéraires entreprises par des étudiants en master et en doctorat
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