284 research outputs found

    Coordination, croissance et géographie économique

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    À partir d'une rĂ©flexion sur les apports rĂ©cents des thĂ©ories de la croissance et de la gĂ©ographie Ă©conomique, cette contribution met en avant que les mĂ©canismes essentiels des processus de croissance et de concentration/dispersion gĂ©ographique rĂ©sident dans la comprĂ©hension de la coordination en dĂ©sĂ©quilibre des Ă©conomies. Une tentative rudimentaire de comprĂ©hension et d'analyse des dĂ©terminants et caractĂ©ristiques d'une telle coordination est proposĂ©e dans la derniĂšre section.Starting from the insights due to the new growth theory and to the development of economic geography, our contribution focuses on the crucial dimension of growth mechanisms and of geographic concentration, that is the fact that growth mechanisms necessarily imply for the economy to cope with a special kind of coordination, i.e. disequilibrium coordination. The last part of the contribution is an attempt to provide an analytical framework aimed at better understanding the characteristics of this special kind of coordination

    DĂ©localisations : simple affaire de concurrence ou problĂšme de politique Ă©conomique ?

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    Suivant la perspective standard, les dĂ©localisations ne posent aucun problĂšme dans la mesure oĂč la pleine concurrence prĂ©vaut sur les marchĂ©s de produit, du travail et du capital. Des changements des coĂ»ts de transport et de production peuvent, par exemple, engendrer des changements de localisation des firmes du secteur manufacturier au bĂ©nĂ©fice des pays moins dĂ©veloppĂ©s. Dans les pays plus dĂ©veloppĂ©s, les emplois sont dĂ©placĂ©s du secteur manufacturier vers le secteur des services, et l’impact Ă©ventuellement nĂ©gatif sur le pouvoir d’achat des mĂ©nages de salaires nominaux plus faibles sera plus que compensĂ© par la diminution des prix des biens importĂ©s. Le chĂŽmage sera frictionnel et temporaire, Ă  moins que les rigiditĂ©s sur le marchĂ© du travail empĂȘchent le dĂ©placement des emplois. Suivant une perspective Ă©volutionnaire, les dĂ©localisations deviennent un rĂ©el problĂšme dans la mesure oĂč elles sont un aspect d’un processus de destruction crĂ©atrice qui se traduit inĂ©vitablement par des distorsions locales de la structure de la capacitĂ© productive et des dĂ©sĂ©quilibres de marchĂ©. Dans cette derniĂšre perspective, la dĂ©localisation s’inscrit dans un processus d’ajustement. MĂȘme dans un environnement concurrentiel, elle peut ĂȘtre associĂ©e Ă  un taux de chĂŽmage croissant et rendre nĂ©cessaire une intervention publique. Tout dĂ©pend, en fait, de la maniĂšre dont les problĂšmes de coordination sont traitĂ©s. Mettre l’accent sur l’attractivitĂ© et la compĂ©titivitĂ© des territoires peut conduire les autoritĂ©s publiques Ă  considĂ©rer implicitement le commerce international comme un jeu Ă  somme nulle et Ă  engager des politiques d’offre fondamentalement inappropriĂ©es qui peuvent entraĂźner une aggravation des dĂ©sĂ©quilibres. Aussi est-il nĂ©cessaire de dĂ©terminer sous quelles conditions des relocalisations prennent place sur un sentier qui conduit Ă  un quasi-Ă©quilibre dynamique. Des interventions publiques sont requises, qui consistent Ă  combiner des politiques structurelles et des politiques macroĂ©conomiques, les premiĂšres n’étant efficaces que si les derniĂšres promeuvent la croissance.According to the standard perspective, relocation does not create any problem when full competition prevails in product, labour, and capital markets. Changes costs generate changes in location by firms in manufacturing industry at the benefit of less developed countries. In more developed countries, jobs are shifting from e.g. manufacturing to services industry, and the negative impact on households’ purchasing power of lower nominal wages will be more than offset by lower prices of imported final goods. Unemployment will be temporary, unless market labour rigidities prevent the necessary jobs’ shifting. According to an evolutionary perspective, relocation is an aspect of a process of creative destruction that results in real distortions and hence in market disequilibria. Therefore, even in a competitive environment, relocation may be associated with an increasing rate of unemployment and make it necessary for public authorities to combine structural and macroeconomic policies, the former being efficient only if the latter are growth oriented

    Avant-propos

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    AprĂšs le numĂ©ro spĂ©cial des 30 ans d’analyses portĂ©es par le CĂ©req, publiĂ© en dĂ©cembre 2001, ce nouveau numĂ©ro spĂ©cial est un anniversaire pour la Revue Formation Emploi car l’entrĂ©e dans une numĂ©rotation Ă  trois chiffres marque aussi les 25 ans de la revue. Ce quart de siĂšcle appelait Ă  une marque particuliĂšre, et ce numĂ©ro vient concrĂ©tiser une sorte de retour sur l’histoire de la revue, oĂč nous avons invitĂ© des auteurs Ă  repositionner les Ă©volutions du champ que reprĂ©sente la relation for..

    Avant-propos

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    AprĂšs le numĂ©ro spĂ©cial des 30 ans d’analyses portĂ©es par le CĂ©req, publiĂ© en dĂ©cembre 2001, ce nouveau numĂ©ro spĂ©cial est un anniversaire pour la Revue Formation Emploi car l’entrĂ©e dans une numĂ©rotation Ă  trois chiffres marque aussi les 25 ans de la revue. Ce quart de siĂšcle appelait Ă  une marque particuliĂšre, et ce numĂ©ro vient concrĂ©tiser une sorte de retour sur l’histoire de la revue, oĂč nous avons invitĂ© des auteurs Ă  repositionner les Ă©volutions du champ que reprĂ©sente la relation for..

    Productivity and market selection of french manufacturing firms in the nineties

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    In this paper, we analyse post-entry and pre-exit performance of French manufacturing firms using a dataset covering 14 industries over the period 1990-2002. Our purpose is to shed light on the working of market selection mechanisms within French manufacturing industries. We found that market selection in France rightly operates in favour of more productive firms, but displays some potential inefficiency in selecting more severely new firms compared to mature firms. This claim is based on three results. First, on average, young firms fail to survive when they are faced with a small productivity disadvantage with respect to incumbents. By contrast, mature firms exit the market only when they are confronted by a large, persistent, and increasing productivity gap with their surviving counterparts. Second, we show that successful entrants do not easily catch up to the average size of the industry despite the fact that they exhibit significant TFP and profitability advantages over incumbents. This reveals the existence of barriers to growth for young firms. Thirdly, we show that, on the whole, productivity improvements due to market selection mechanisms within French manufacturing industries are primarily due to market share reallocation across incumbents and that the net entry effect is weak relative to the findings for other industrialised countries

    Caractéristiques et performances des firmes exportatrices françaises

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    Cette Ă©tude analyse le lien entre l’efficacitĂ© productive et les performances Ă  l’exportation de 23 000 entreprises manufacturiĂšres françaises entre 1990 et 2002. Nous montrons que les firmes exportatrices françaises sont en moyenne plus grandes, plus intensives en capital et plus productives que leurs homologues non exportatrices. Ce rĂ©sultat est conforme aux Ă©tudes existantes concernant nos voisins europĂ©ens, i.e. l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne et l’Italie. Nous obtenons toutefois deux rĂ©sultats propres Ă  la France. Tout d’abord, contrairement aux idĂ©es reçues, la participation des PME françaises (20-250 employĂ©s) aux exportations est relativement Ă©levĂ©e. En revanche, leur intensitĂ© d’exportation (ratio exportations/chiffre d’affaires) est, en moyenne, relativement faible. Ensuite, la dĂ©cision d’exporter ne semble pas liĂ©e Ă  une efficacitĂ© productive prĂ©alablement supĂ©rieure. Les bonnes performances des firmes exportatrices rĂ©sultent de gains de productivitĂ© postĂ©rieurs aux premiĂšres exportations. Ces gains suggĂšrent l’existence d’effets d’apprentissage et sont d’autant plus Ă©levĂ©s que la part des exportations dans le chiffre d’affaires est forte. La faiblesse relative des PME françaises en matiĂšre d’intensitĂ© d’exportation devrait donc constituer une prĂ©occupation importante de la politique Ă©conomique française
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