10 research outputs found

    Le romancier et son personnage : François Mauriac de Roger Leenhardt

    No full text
    François Mauriac, le court métrage de Roger Leenhardt, soulève la question du mystère Mauriac et celui de son écriture. Il nous permet de renouer le lien avec celui qui est aujourd’hui présenté comme un auteur important et reconnu, mais qui reste toutefois pour nombre de ses lecteurs une personnalité méconnue. Les personnages de ses romans nous sont familiers, mais l’homme ne cesse de nous échapper. Leenhardt nous aide à comprendre l’écrivain en adoptant une méthode aussi singulière que perti..

    Un pas de côté

    No full text
    « Je dois filmer ce qui me plaît ! Pas ce qui est moche. [...]. Les coupures accumulées depuis plus de vingt ans, juste parce qu’elles me mettaient hors de moi, je jette tout ! Je vais à la recherche des lieux de mon enfance. Le parc. La piscine où j’ai appris à nager. Ça ne me fait pas grand-chose. Mon école primaire : rien. Cela ne me donne pas envie de pleurer, ni d’écrire un mauvais poème. Je m’arme de courage et je me mets enfin la cape en laine que je n’avais jamais osé porter !Moteur !..

    Paris la Belle (1928-1959) : trente ans, le temps d’un court

    No full text
    La paternité de Paris la Belle ne doit pas être attribuée trop rapidement au seul Pierre Prévert. L’idée d’un reportage sur Paris naît bien dans l’esprit de ce dernier, mais ce film est avant tout une œuvre collective élaborée au fil du temps. Si les premiers mètres de pellicule de ce « projet capital » ont été impressionnés aux mois de juillet et août 1928, les derniers coups de ciseaux n’ont été donnés qu’en 1959. Comme pour souligner avec humour la longue histoire de ce film, Pierre Préver..

    Mur murs et Documenteur : impressions recto verso signées Varda

    No full text
    « Ceux-là qui furent se croiser aux grandes Indes atlantiques, ceux-là qui flairent l’idée neuve aux fraîcheurs de l’abîme, ceux-là qui soufflent dans les cornes aux portes du futurSavent qu’aux sables de l’exil sifflent les hautes passions lovées sous le fouet de l’éclair… »Saint-John Perse, Exil (Long Beach Island, 1941). Mur murs (1982) et Documenteur (1982) font partie des « films gémeaux » ou « films jumeaux » réalisés par Agnès Varda. Cette idée de gémellité, cette façon de construire o..

    Enjeux du cinéma interlocutif : analyse d’une lettre filmée

    No full text
    Introduction Libertinage au pays des Limousines a été réalisé en 2008 par un groupe d’élèves d’une classe de première STG (Sciences et technologie de la gestion) du lycée Maurice Ravel à Paris. Ce court métrage a pour particularité de penser dans sa conception même les handicaps visuels et auditifs. Pour ce faire, les élèves et leur enseignante se sont posé la question de la nature de ces handicaps. En se fondant sur cette réflexion, ils ont imaginé une adaptation libre de la première lettre ..

    Traduction et médias audiovisuels

    No full text
    L’élargissement des échanges de programmes audiovisuels suppose que ceux-ci doivent nécessairement être traduits en de nombreuses langues, afin d’être compris par un public le plus large possible. Souvent, le public peut choisir à partir de toute une palette de possibilités quant aux langues et le type de traduction souhaitée. Cette ouverture rapide aux langues dans les médias suscite cependant des réflexions concernant les défis du transfert linguistique et culturel, et parfois des réserves sur la qualité des traductions et sur la manière dont celles-ci sont reçues par leurs différents publics. Ce volume présente une analyse critique des formes les plus importantes de traduction dans les médias audiovisuels (sous-titrage, doublage, surtitrage et traduction pour personnes ayant un handicap auditif ou visuel). Il aborde les évolutions récentes dans plusieurs pays et soulève des questionnements multiples qui se posent quant à la réception des œuvres traduites sur les écrans ou sur les scènes. La traduction audiovisuelle est abordée ici sous l’angle de plusieurs disciplines différentes et complémentaires, notamment les études cinématographiques et culturelles, la traductologie, la linguistique et la psychologie cognitive, en mettant l’accent tant sur les aspects théoriques que sur les enjeux pratiques

    Lettres de cinéma

    No full text
    Considérée comme un problème de mise en scène, la lettre au cinéma est un motif propice à stimuler l’imagination des cinéastes. Qu’elle soit le motif privilégié d’un cinéaste comme Max Ophuls ou d’un genre comme le mélodrame hollywoodien, l’objet de documentaires à la gloire du General Post Office britannique ou l’occasion de poèmes chez Tony Harrison, envoyée de façon anonyme dans la Treizième lettre, perdue dans Retour à Cold Mountain ou déchirée dans Sueurs froides, la lettre se révèle un agent dramatique à part entière. Jouant des écarts spatiotemporels permettant toutes sortes de circulations spatiales ou signifiantes, elle instaure un mode de communication spécifique au sein du film mais aussi avec le spectateur. Si l’adaptation de récits épistolaires à l’écran reste une gageure, certains cinéastes n’hésitent pas à concevoir leur film comme une lettre adressée à l’absent, que ce soit le père défunt chez Nathaniel Kahn, Dieu chez Neil Jordan ou le futur spectateur chez Jonas Mekas. L’écriture épistolaire rejoint ici celle du journal intime, toutes deux centrées sur l’écriture de soi dans le moment présent. De la missive insérée dans le film au film conçu comme lettre, les articles de ce recueil proposent donc une exploration de l’écriture épistolaire à l’écran dans le domaine du cinéma anglophone, jusqu’à la signature et autres inscriptions du nom propre, clôture de l’identité et du courrier

    Comédie musicale : les jeux du désir

    No full text
    Le plaisir enfantin toujours renouvelé de plusieurs générations de spectateurs explique sans aucun doute l'importance toute particulière de la comédie musicale dans l'histoire du cinéma mondial. Mais il y a peut-être une autre raison, plus surprenante en apparence : la comédie musicale est un lieu formidable de propositions formelles qui inspire nombre de cinéastes contemporains désireux à leur tour de passer par la musique, la danse et le chant pour réinventer le monde ou plus simplement le donner à voir. Les études qui composent cet ouvrage, tout en proposant de nouvelles lectures des inépuisables classiques, témoignent de la richesse et de la diversité des ressources de ce que Jean-Luc Godard a appelé « l'idée de la comédie musicale ». S'il est illusoire de définir avec précision cette « idée » tant elle suppose de multiples déclinaisons, la question du désir s'impose cependant comme un possible facteur d'unité. Bien sûr les chastes duos de Ginger et Fred et les étourdissantes conquêtes de l'infatigable Kelly ont laissé place aux renaissances nostalgiques de Rob Marshall, aux réminiscences spectrales de Martin Scorsese, à l'ironie grinçante et désespérée de Federico Fellini, voire à la cruauté de Bob Fosse. « La danse n'est plus seulement mouvement du monde, mais passage d'un monde à un autre, entrée dans un autre monde, effraction et exploration », écrit Gilles Deleuze. Cet ouvrage n'a d'autre ambition que de faire découvrir avec autant de curiosité que de plaisir quelques-uns de ces mondes. Bon voyage !à Jean-Pierre Berthom

    Agnès Varda : le cinéma et au-delà

    No full text
    Littéraire, fictionnel, documentaire, poétique, politique, court, long, en couleurs, en noir et blanc, le cinéma d’Agnès Varda est de ceux qui incitent aux adjectifs, aux qualificatifs, par amour du mot ou du jeu mais surtout en raison de sa multiplicité et de sa complexité. Depuis 1954, avec près de quarante films, la cinéaste manifeste une liberté créatrice témoignant d’une démarche toujours innovante, d’une volonté d’explorer le cinéma dans toute sa richesse et de lui donner un prolongement par ses récentes installations. Ainsi, dès le début, si La Pointe Courte fut une tentative pré-Nouvelle Vague d’aller à la rencontre de la vie telle qu’elle est, cette intrusion dans le monde réel n’a jamais constitué une fin en soi pour Varda. L’originalité et l’imagination de la cinéaste l’inciteront toujours à dépasser les apparences pour leur préférer sa vérité. Ses films et installations font alors la part belle aux sentiments des protagonistes à travers lesquels elle nous convie à appréhender des univers divers et variés, quels qu’en soient les difficultés ou les drames : celui de Cléo comme en suspens durant une heure et demie d’une attente douloureuse dans Cléo de 5 à 7, celui, utopique et finalement tragique, de François dans Le Bonheur, celui de Mona si réfractaire aux autres dans Sans toit ni loi, celui, forcément cloisonnant, de Quelques Veuves de Noirmoutier, celui, ludique et autobiographique, de L’Île et Elle ou bien celui de la France occupée dans son Hommage aux Justes de France. Ce volume est issu d’un colloque international organisé à l’université Rennes 2 en novembre 2007. Il réunit une vingtaine de textes qui mettent en évidence la richesse et la cohérence du cinéma d’Agnès Varda ainsi que ses prolongements et saluent ce parcours unique, d’une liberté jamais démentie

    Le court métrage français de 1945 à 1968 (2)

    No full text
    Le court métrage occupe une place à part dans le cinéma français, assurant non seulement le renouvellement des générations, mais favorisant aussi les expérimentations formelles les plus diverses. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on lui doit un intérêt tout particulier pour le documentaire, genre très peu usité à l’époque dans le cadre du long métrage. Certes, la logique est encore souvent celle de la commande à l’initiative de groupes industriels ou d’institutions ministérielles par exemple, mais cette attention nouvelle portée au réel incite à un profond renouvellement des tendances dramaturgiques et esthétiques. Minoritaire par le nombre de films réalisés, la fiction offre aux réalisateurs un second terrain d’expérimentation qui trouve à s’exprimer dans le court métrage ou le film à sketches, notamment par le biais de la comédie, de l’animation et de l’adaptation littéraire. Ce volume entend non seulement explorer la production des documentaires et des fictions produits dans le court métrage entre 1945 et 1968 mais aussi montrer que la vivacité de la forme brève, sa modernité même, passe justement par sa capacité à s’émanciper des frontières traditionnellement dressées entre documentaire et fiction, d’un film à l’autre, mais aussi au sein d’un même film. Les études rassemblées dans cet ouvrage s’intéressent à des cinéastes parmi les plus importants de l’histoire du court métrage français : Jean Cocteau, Claude Chabrol, Jacques Demy, Robert Enrico, Pierre Étaix, Jean-Luc Godard, Paul Grimault, Pierre Kast, Roger Leenhardt, Eli Lotar, Jean Painlevé, Paul Paviot, Jean-Daniel Pollet, Pierre et Jacques Prévert, Jean Rouch, Éric Rohmer, Georges Rouquier, Jacques Tati, etc
    corecore