10 research outputs found

    Un hégélien atypique : fiction et réception de Hegel en France au xixe siècle

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    Bien souvent, la philosophie – du moins en sa forme la plus académique – rejette la fiction hors de son champ d’investigation, et parfois même hors de son champ d’intérêt. La philosophie a à voir avec la vérité, et, en ce sens, elle ne peut pas trouver dans une fiction, œuvre de l’imagination, un objet de recherche. Cette vision, très statique, de l’objet de la philosophie en fait une discipline qui ne se nourrirait que d’elle-même. Cependant, la philosophie et les philosophes se sont aussi l..

    Dom Deschamps, métaphysique et révolution

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    Peu de temps après la mort de Léger Marie Deschamps, survenue en 1774, son ami, son disciple, le marquis de Voyer d’Argenson, tentait encore de rallier quelques possibles prosélytes à la philosophie du bénédictin. Ainsi, il écrit le 14 décembre 1775 à l’Écossais John Callander ; Deschamps est mort, bien sûr, mais ses idées peuvent encore séduire, le marquis de Voyer est peiné par l’extinction qui frappe déjà cette audacieuse philosophie. Déjà il esquisse des explications : peut-être est-ce le..

    Dans l’ombre des Voyants, la (non-) circulation des idées de dom Deschamps

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    Il arrive parfois aux idées, pour circuler, de devoir se cacher, ou d’avancer masquées. Il leur arrive aussi, plus rarement, d’être si bien cachées qu’elles finissent par ne plus être vues. Est-ce ce qui est arrivé aux idées de dom Deschamps ? Il est certain qu’il a, durant sa vie, toujours avancé masqué, qu’il a craint de dévoiler trop tôt, ou trop vite, ou sans de nombreuses explications, son système. Il a parfois choisi des voies détournées, il a souvent emprunté des chemins dérobés. Il a ..

    Dom Deschamps utopiste ?

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    Léger-Marie Deschamps n’a pas écrit d’utopie. Le Vrai système de Dom Deschamps ne se présente pas comme une utopie. Il n’y a pas de récit de voyage, aucune île n’est découverte par un voyageur naufragé, aucun désert ne sépare son système de notre monde, aucun monde lointain, mystérieux et ensoleillé ne représente ce lieu de nulle part où l’on vit sous les meilleurs auspices, dans le meilleur des mondes impossibles. Pourquoi, alors, Deschamps figure-t-il dans le corpus des utopistes des Lumièr..

    Karl Marx, Manuscrits économico-philosophiques de 1844. Traduits, présentés et annotés par Franck Fischbach

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    Puisais Éric. Karl Marx, Manuscrits économico-philosophiques de 1844. Traduits, présentés et annotés par Franck Fischbach. In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, tome 107, n°3, 2009. pp. 539-542

    La naissance de l'hégélianisme français 1830-1870

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    On a l'habitude de reconnaître pour seule origine à l'hégélianisme en France les leçons, par ailleurs très controversées de Victor Cousin. Ce travail tente de montrer que la réception française de la philosophie hégélienne passe parfois par des chemins peu emprunter. Il s' agit donc de tracer un itinéraire de l'hégélianisme depuis 1830 jusqu'à 1870 au travers des oeuvres d'Eugène Lerminier, de Joseph Willm et d'Emile Beaussire. Ces auteurs, quoique méconnus aujourd'hui, ont, en leur temps, su produire un usage de la philosophie hégélienne qui, chacun à sa façon, trouve aujourd'hui encore un échos remarquable. Ce travail tente donc à la fois de présenter dans ce que leur oeuvre présente d'important et d'original vis-à-vis de l'introduction de la pensée hégélienne en France; mais aussi, au travers de ces exemple, cette thèse montre que la théorie de la réception ne doit pas se figer dans une méthode univoque si elle veux embrasser pleinement les champs d'investigation qui s'offrent à ellePARIS1-BU Pierre Mendès-France (751132102) / SudocSudocFranceF

    Utopies des lumières

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    Les utopies du xviiie siècle offrent un terrain idéal pour observer la richesse du genre utopique et la convergence des grandes problématiques propres à la réflexion utopologique : la question géographique des lieux de l'utopie, la question pragmatique de sa réalisation et la question politique du rapport entre les principes de gouvernement et le bonheur du peuple. Où est l'utopie ? Que fait l'utopie ? Que peut l'utopie ? Voilà les questions auxquelles cet ouvrage pluridisciplinaire contribue à répondre en les reformulant à partir d'objets aussi différents que des récits de voyages fantastiques au centre de la terre et des satires aérostatiques, les projets de réforme monarchique et de planification urbaine d'un roi philosophe, des descriptions de jardins, et la critique des misères de notre état social par un moine radical

    Les Lumières en mouvement

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    « circulation, s. f. (Gram.) se dit en général de tout mouvement périodique ou non, qui ne se fait point en ligne droite… » Encyclopédie, article circulation, octobre 1753. D'une discipline à l'autre, d'un texte à l'autre, les théories (et leurs images) se transforment, empruntant des chemins de traverse parfois surprenants. Les études rassemblées ici s'intéressent aux conditions matérielles de la circulation et de l'évolution des idées, ainsi qu'à la substance religieuse, philosophique, politique, sociale, culturelle de ces idées qui circulent et se métamorphosent au fil des textes. Plutôt que d'influence, les auteurs préférent parler de « réception » : une notion qui invite à penser de manière dynamique le repérage des sources et la circulation textuelle des concepts, afin de mieux saisir la transformation des idées en contexte. Une telle approche, loin de se centrer exclusivement sur le xviiie siècle, illustre plutôt la durée longue d'une chronologie des idées et des manières de penser. Sont ainsi étudiés aussi bien la présentation des acquis de la science récente par Fontenelle que les héritages de Bacon, Descartes, Montaigne, La Mothe Le Vayer, Bernier, Malebranche ou Bayle chez divers auteurs du xviiie siècle. Qu'il s'agisse de la fiction de l'âme du monde ou des figurations de la catastrophe, des différentes acceptions du terme « méchanique » ou de la notion de « lois fondamentales », à chaque fois une hypothèse scientifique sur la structure de la matière ou l'organisation du vivant, une réflexion sur l'exercice du pouvoir ou le devenir des sociétés humaines se transforment en une vision générale du monde et de l'homme, retravaillant au besoin des précédents antiques, qui servent aussi de modèles rhétoriques.à Tierno, petite lumière arrivée au beau milieu des relecture

    Savoirs de la fiction

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    Dès les années 2000, la fiction a cessé d’occuper le devant de la scène théorique en littérature, et pourtant, plus que jamais, sa capacité à configurer notre expérience est en débat. Expériences de pensée, phénomènes de réception de masse ou récits exemplaires, de nombreux textes littéraires modèlent non seulement notre expérience mais aussi notre capacité même à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cette fonction heuristique fait de la fiction un instrument de connaissance et un objet de savoir, notamment pour le droit. À travers des contributions de spécialistes issus de disciplines variées (philosophie, histoire, droit, sociologie), cet ouvrage comporte trois axes de réflexion. Tout d’abord, quels types de savoirs supposent (et développent) notre usage des fictions littéraires ou mentales ? Ensuite, les lectures juridico-historiques de la fiction seront évoquées : quel droit de la fiction ? Quelles réécritures cinématographiques ou littéraires de procès ? Quelles analogies structurelles entre texte littéraire et texte juridique ? Enfin, le rôle de la fiction dans la constitution d’imaginaires sociaux sera questionné à l’aune de ses effets sur la perception des conditions représentées et de l’efficacité critique qui en découle

    L’idée de révolution : quelle place lui faire au XXIe siècle ?

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    La marche des idées accompagne celle du monde, tantôt la suit, tantôt la précède. La fin du « court » xxe siècle (1914-1991) fut celle de trois siècles marqués par l’idée de révolution, des espoirs qu’elle suscitait, des craintes et réprobations qu’elle soulevait, des effets qu’elle a contribué à produire. L’idée de révolution au début du xxie siècle, époque de restauration, de réaction, voire de contre-révolution, de timidité aussi de la part de ceux qui pouvaient s’en réclamer, a décidément mauvaise presse. Des journées d’études furent en 2003 l’occasion de s’interroger sur cette idée et sur les processus qu’elle dénote, à la fois du point de vue historique, politique et social, et du point de vue culturel, scientifique, technique et artistique, d’en préciser la teneur conceptuelle et d’explorer les perspectives dont elle pourrait rester porteuse. Le présent livre constitue le dossier de ces journées : sa lecture permettra de mesurer l’actualité persistante de la réflexion sur l’idée de révolution, que les développements intervenus dans la période la plus récente de notre histoire ont singulièrement renforcée
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