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    L’Éphèbe de Sarrebruck X 26087 : quelques observations techniques sur sa mise en œuvre, sa restauration et sa présentation au Musée national archéologique d’Athènes

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    L’Éphèbe de bronze dit « de Sarrebruck », retrouvé dans la mer, fut saisi en Allemagne en 1998 et rendu à la Grèce en 2002. Il fut restauré dans l’atelier des métaux du Musée national archéologique. La statue a été coulée selon la technique de la fonte en creux à la cire perdue sur négatif (méthode indirecte). Pour le nettoyage, on a eu recours à de l’eau du robinet, à de l’eau déminéralisée et à des moyens mécaniques. Pour stabiliser certains fragments décollés, on a utilisé des résines, pour protéger le bronze du vernis acrylique, pour les compléments une résine époxy et pour la restauration esthétique des poudres destinées aux peintures d’icônes. On a fabriqué une structure intérieure en laiton. L’analyse chimique du métal, pratiquée au laboratoire de chimie du musée par spectroscopie d’Absorption Atomique, et à l’université d’Athènes par micro-analyse X (SEM-EDX), a mis en évidence un alliage de bronze au plomb, c’est-à-dire un alliage de cuivre avec de l’étain et une grande teneur en plomb.The “Saarbrücken Ephebe,” X 26087: Some technical observations about its manufacture, conservation, and display at the National Archaeological Museum of Athens The bronze statue known as the “Saarbrücken Ephebe” was pulled out of the sea before being confiscated in Germany in 1998 and repatriated to Greece in 2002. Conservation work was performed in the metals laboratory of the National Archaeological Museum. This statue was cast by the indirect lost wax process. Cleaning was done with tap water and deionized water, and by mechanical means. Special adhesives were used to stabilize attached sections, an acrylic coating was used to protect the statue, missing parts were filled in with an epoxy putty, and the statue’s aesthetic aspect was restored with artists’ pigments. A supporting framework of brass was constructed. The chemical analysis of the statue’s metallic composition which took place in the Museum’s Chemistry section using atomic absorption spectroscopy (AAS) and at the University of Athens applying the technique of Energy Dispersive X-ray Spectroscopy (SEM-EDX) confirmed that it is composed of a leaded bronze alloy, in other words an alloy of copper and tin with a high lead content. (Translated from the Greek by Stefanie Kennell of ASCSA)

    « Bronzes grecs et romains, recherches récentes » — Hommage à Claude Rolley

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    Philologue, archéologue, historien, spécialiste des bronzes, Claude Rolley, disparu en 2007, occupa une place originale parmi les spécialistes du monde méditerranéen antique. Marqué par la découverte du cratère de Vix (en 1953) qu’il ne cessa d’étudier tout au long de sa carrière, il sut croiser recherches et approches sur les périodes à la fois classique et proto-historique, de la Laconie à la Bourgogne jusqu’à la Grande Grèce. Les bronzes, de toutes dimensions ou origines, dont il tint la chronique pendant près de 25 ans dans la Revue archéologique, étaient pour lui une source de réflexion multiple : stylistique, technique – il prenait en compte aussi bien les questions d’assemblage ou de fonte que la composition chimique des objets –, ou culturelle – ses travaux ont apporté des éclairages décisifs sur la formation des ateliers et la circulation des objets d’un centre de production à l’autre. À l’initiative de plusieurs de ses disciples, un colloque lui a rendu hommage (INHA, 16-17 juin 2009) : les textes qui suivent en sont le fruit
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