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    Orléans – Lycée Saint-Euverte

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    Date de l'opération : 1989 (SU) Inventeur(s) : Lallemand Véronique ; Petit Dominique ; Primat J Suite à la mise en œuvre du projet d'extension du lycée technique Saint-Euverte dans un zone de vestiges potentiels [ (Fig. n°1 : Localisation des fouilles effectuées en ville de 1984 à1991), site H], une surveillance de travaux puis une fouille de sauvetage urgent ont été engagées en 1989. Cette intervention a mis en évidence une occupation du site dès la période gallo-romaine précoce qui se matér..

    Contact du personnel soignant avec des enfants atteints de diphtérie : Conduite à tenir

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    18es Journées nationales d'infectiologie, SAINT-MALO, FRANCE, 21-/06/2017 - 23/06/2017Le service de santé au travail (SST) d'un CHU a été informé de l'hospitalisation de 2 enfants suspects de diphtérie. Au vu de son inexistence dans la bibliographie, l'équipe du SST a mis en place une Conduite à tenir simplifiée, basée sur le guide du HCSP du 4 Mars 2011, pour la prise en charge du personnel face à une diphtérie, permettant une réponse rapidement applicable pour tous les SST. Cette CAT a fait l'objet d'un logigramme.Matériel et Méthodes : deux enfants présentant une suspicion de diphtérie cutanée sont hospitalisés en isolement contact et gouttelettes. L'un d'eux a été hospitalisé à deux reprises, sans mesures d'isolement, durant le mois précédent. Leur grande soeur, qui est probablement le patient source, est hospitalisée dans l'hôpital voisin pour diphtérie cutanée à Corynebacterium diphteriae (Cd) tox+. Après contact avec médecins et cadres des unités, notre démarche a consisté à lister les professionnels contacts sans protection lors des passages des enfants, pour une surveillance clinique, systématiquement réaliser des écouvillonnages nasaux et pharyngés et délivrer une antibioprophylaxie (ABP), puis effectuer un rappel de vaccination antidiphtérique si le dernier date de plus de 5 ans. L'ABP est nécessaire pour rompre la chaîne de transmission, quel que soit le statut vaccinal (le vaccin est une anatoxine qui prévient la maladie mais n'empêche pas la circulation du germe) et le résultat de la culture.Résultats :nous avons contacté 78 agents tous métiers confondus. Soixante-quatre ont été définis comme sujets contacts. Parmi eux 15 n'ont pas répondu. Sur les 49 qui ont donné suite, 43 ont eu des écouvillonnages nasaux et pharyngés (87%) (2 présentant des symptômes d'angines, qui se sont avérées banales, ont nécessité d'être adressés aux urgences), 31 ont reçu une ABP (63%) et 9 ont bénéficié d'un rappel vaccinal (18%). Trois jours après l'alerte, les prélèvements cutanés des frères sont revenus négatifs mais les écouvillonnages oropharyngés positifs à Cd. Au 6ème jour nous avons appris que les souches de Cd retrouvées dans les gorges des enfants étaient tox- et au 11ème jour, 3 semaines après les derniers contacts, après avis pluridisciplinaire, nous avons décidé d'arrêter notre démarche. Les résultats des prélèvements des soignants sont revenus négatifs permettant de les rassurer.Conclusion : l'hôpital voisin a reçu deux autres cas de diphtérie durant les 6 derniers mois : un cas cutané à Cd tox+, et trois mois plus tard un cas oropharyngé à Cd tox-, avec prise en charge respectivement de 9 et 73 cas contacts parmi les personnels. Pour chaque situation, il n'y a jamais eu de cas secondaire. Ces épisodes inattendus rappellent l'importance du respect du calendrier vaccinal, la vigilance et les précautions à mettre en oeuvre vis-à-vis de pathologies infectieuses devenues rares et de ce fait méconnues

    Conduite à tenir pour le personnel soignant en contact avec des patients atteints de diphtérie

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    The Occupational Health Service (OHS) has put in place a Simplified Conduct (CATS) based on the Guide of the High Council of Public Health of March 4, 2011, in case of staff contact with a patient with ENT diphtheria or cutaneous. The objective of this article is to describe the hospitalization of 2 children suspected of cutaneous diphtheria and the care for the caregivers.Le service de santé au travail (SST) a mis en place une conduite à tenir simplifiée (CATS) basée sur le guide du Haut Conseil de la Santé Publique du 4 Mars 2011, en cas de contact du personnel avec un patient atteint de diphtérie ORL ou cutanée. L'objectif de cet article est de décrire l'hospitalisation de 2 enfants suspects de diphtérie cutanée et la prise en charge pour les soignants. Matériel et méthodes La démarche a consisté à lister les professionnels contacts sans protection lors des passages des enfants pour instituer une surveillance clinique, réaliser des écouvillonnages nasaux et pharyngés, délivrer une antibioprophylaxie (ABP) indépendamment du statut vaccinal et du résultat de la culture, et effectuer un rappel antidiphtérique si le dernier datait de plus de 5 ans. Résultats Nous avons identifié 64 agents contacts. Quarante trois ont eu des prélèvements, 31 ont reçu une ABP et 9 un rappel vaccinal. Trois jours après l'alerte, les prélèvements cutanés des 2 enfants sont revenus négatifs mais les écouvillonnages oropharyngés positifs à Corynebacterium diphtheriae (Cd). Au 6e jour nous avons appris que les isolats de Cd retrouvés dans les gorges des enfants n'étaient pas porteurs du gène tox, codant pour la toxine diphtérique (tox?) et au 11e jour, nous avons arrêté notre démarche. Cette CATS est présentée sous forme de logigramme. Conclusion Cette enquête fait suite à un dépistage dans l'hôpital voisin de 34 soignants contacts avec les plaies de la soeur de nos deux patients, infectée par un isolat de Cd porteur du gène tox (tox+). Ce même hôpital a eu à gérer 2 autres cas de diphtérie cutanée (tox+) puis oropharyngée (tox?) sans cas secondaire identifié. Ces épisodes inattendus rappellent l'importance du respect du calendrier vaccinal et des précautions standard et complémentaires. Summary Introduction The Occupational health Service has implemented a Simplified Code of Conduct based on the High Council of Public Health ?guide dated March 4th 2011 in case medical staff comes in contact with a patient suffering from diphtheria, ORL or cutaneous. This article describes the hospitalization of two children suspected of cutaneous diphtheria and the support provided to the staff. Material and method The approach was to list the caregivers without protection while in contact with the children to set up a clinical surveillance, to do nose and throat swabbing, to give a prophylactic antibiotic treatment regardless of the immunization status and the result of the culture, and perform a diphtheria booster if the last was more than 5 years. Results We identified 64 caregivers in contact. 43 were sampled, 31 received a prophylactic antibiotic treatment and 9 a vaccination reminder. Three days after the alert, the two children's skin samples came back negative, but the pharyngeal swabs positive for Corynebacterium diphteriae (Cd). On the 6th day we learned that Cd isolates found in the children's throats did not carry the tox gene, coding for diphtheria toxin (tox?) and on the 11th day we decided to stop our approach. This simplified Code of Conduct is presented as a flow chart. Conclusion This investigation follows a 34 caregivers' screening performed in an Adults' Hospital. This staff was in contact with the wounds of the sister of our two patients infected with an isolate of Cd carrier of the tox gene (tox+). This same Hospital has had to manage two other cases of cutaneous diphtheria (tox+), then oropharyngeal (tox?) without secondary case identified. These unexpected episodes must remind everyone of the importance of the respect for immunization schedules and of the standard and additional precautions to be taken
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