Ferdinando Marescalchi (1754-1816) : Un collezionista italiano nella Parigi napoleonica

Stendhal, di passaggio a Bologna nel 1817, segnalava in particolare "la galerie de cet aimable comte Marescalchi, que nous avons vu nous donner des si jolies fêtes dans sa maison des Champs-Élysées". Il mobilio parigino - che il francese non mancò di notare - recava testimonianza di un gusto moderno, aggiornato alle nuove mode della capitale francese, ma sono soprattutto i quadri, principalmente di scuola italiana, che egli ammirò nel Palazzo Marescalchi. Negli stessi anni, altri viaggiatori illustri, come lord Byron e Shelley, avevano segnalato questa raccolta prestigiosa, destinata tuttavia ad una rapidissima dispersione e, quindi, all'oblio. Ferdinando Marescalchi, aristocratico e senatore della Bologna pontificia, aderì sin dall'arrivo dei Francesi alle nuove idee e divenne uno dei più zelanti promotori del nuovo regime. Dopo una brillante carriera in seno alle recenti istituzioni, è in qualità di ministro delle relazioni estere della Repubblica italiana, poi del Regno d'Italia, che egli risiedette a Parigi dal 1802 al 1814. Non sopravvisse a lungo all'Impero e terminò la sua carriera come governatore del ducato di Parma e di Piacenza, poi come ministro plenipotenziario dell'Imperatore d'Austria a Modena. Proprio durante il periodo parigino, che corrisponde all'apice della sua carriera politica e sociale, si precisò anche la sua figura di collezionista e di mecenate. La capitale francese gli offrì numerose occasioni di arricchire la sua biblioteca e soprattutto di riunire una prestigiosa collezione di dipinti che, alla sua morte, contava ben 700 opere. Eterogenea per qualità e peraltro rappresentativa della curiosità e del gusto raffinato del suo proprietario, questa raccolta accoglieva alcuni quadri di prim'ordine, quali i Quattro Santi del Correggio (New York, Metropolitan Museum), il Salvatore in gloria, anch'esso attribuito al Correggio (Musei Vaticani), il Giudizio di Salomone, allora ritenuto opera di Giorgione, ma dato oggi a Sebastiano del Piombo, il Ritratto di Francesco Savorgnan di Tiziano (Kingston Lacy, Bankes Collection, come il precedente), o ancora la Vergine col Bambino e i Santi Romualdo, Pietro, Benedetto e Paolo di Cima da Conegliano e il San Marco e tre Camerlenghi del Tintoretto (entrambi alla Gemäldegalerie di Berlino). Lo studio di una ricca documentazione inedita - proveniente da archivi privati e da diversi fondi pubblici, italiani e francesi - ha consentito di ricostruire le attività collezionistiche di Ferdinando Marescalchi e la storia della sua raccolta di dipinti, sullo sfondo di un'epoca di grandi cambiamenti politici, sociali e culturali. Tra i suoi corrispondenti si contano alcuni dei più eminenti rappresentanti del mondo culturale ed artistico del suo tempo: il poeta Vincenzo Monti, l'editore d'arte Giambattista Bodoni, gli artisti Francesco Rosaspina, Pelagio Palagi e Antonio Canova, l'erudito cardinale Giuseppe Mezzofanti e lo storico dell'arte Leopoldo Cicognara (un'ampia scelta di lettere è trascritta in appendice del primo volume). Si tratta di una vicenda paradigmatica che aiuta a meglio capire gli orientamenti del gusto e a definire le diverse problematiche inerenti le pratiche collezionistiche e la protezione delle arti in un momento chiave della cultura europea, che vide non soltanto organizzarsi il moderno mercato dell'arte, ma soprattutto trasformarsi, più o meno radicalmente secondo i luoghi, i concetti di eredità artistica e di patrimonio nazionale: movimento che porterà alla costituzione dei principali musei pubblici d'Europa. Il secondo volume è consacrato al catalogo della collezione di dipinti.Published version of EUI PhD thesis, 200

Le patrimoine artistique italien entre exigences municipales et nationales. Aspects du collectionnisme dans le royaume d’Italie à l’époque napoléonienne

Les bouleversements politiques et sociaux provoqués par la Révolution française, bouleversements dont les entreprises impériales vinrent accroître les dimensions, ont suscité en Italie durant la période napoléonienne, une conjoncture particulièrement propice aux collectionneurs et à leurs activités. Mais cette conjoncture est faite d’éléments de diverse nature. D’une part, le déplacement d’immenses fortunes changeant brusquement de main, la suppression des ordres religieux et la dispersion de..

Celleberrimi Francisci Mazzola Parmensis graphides. Les collections de dessins du Parmesan à Venise et à Bologne. Collectionneurs, marché, édition

En 1787, les héritiers du vénitien Anton Maria Zanetti le Vieux (1680-1767), mettent en vente sa prestigieuse collection. Elle allait grossir, avec beaucoup d’autres, le marché de l’art d’une époque, celle des dernières décennies du xviiie siècle, qui se caractérise par le déclin politique et social de la République de Venise ; avec pour conséquence, ainsi que Francis Haskell et Krzysztof Pomian l’ont souligné, la dispersion d’une partie considérable de son patrimoine artistique. Les modalité..

Ferdinando Marescalschi (1754-1816) : un collezionista italiano nella Parigi napoleonica

Defence date: 21 November 2001Examining board: Prof. Laurence Fontaine, Istituto Universitario Europeo ; Prof. Giuseppe Pavanello, Università di Trieste ; Prof. Dominique Poulot, Université Paris I - Sorbonne, Institut d'Art ; Pierre Rosenberg, de l'Académie Française, Président Directeur honoraire du Musée du Louvre ; Prof. Stuart J. Woolf, Università Ca' Foscari di Venezia (supervisore)PDF of thesis uploaded from the Library digitised archive of EUI PhD theses completed between 2013 and 201

Napoléon et l'Europe

Le présent ouvrage, tiré des travaux du colloque organisé symboliquement dans une ville née de la volonté même de l'Empereur, met en lumière, autour d'exemples précis, tout le spectre des relations complexes et contradictoires, allant de la séduction à la soumission, de la rationalité modernisatrice au respect des traditions, du mépris des autres nations à la protection des habitants locaux, qui ont été nouées entre Napoléon et les peuples de l'Europe. Au-delà de tout jugement, il est possible de constater que la "brutalisation" croissante des combats, l'intervention définitive de l'État dans la sphère privée, l'affirmation des sentiments "nationaux" et des opinions communautaires promues à la dimension politique, ont totalement renouvelé les rapports entre les individus et entre les groupes dans toute l'Europe. Même la figure de l'Empereur, fugace maître du monde mais dont la destinée frappe les imaginations, ouvre des perspectives inédites aux contemporains. Si au final, la leçon est rude, car le désastre impérial clôt l'épisode, la réaction politique et religieuse, les guerres nationales et les déviations révolutionnaires en naissent, l'objectif de ce colloque a été de présenter le moment pendant lequel l'Europe de Napoléon s'inventait, dans ses grandeurs et ses innovations politiques, comme dans ses tragédies et ses petitesses

Napoléon et l'Europe

Le présent ouvrage, tiré des travaux du colloque organisé symboliquement dans une ville née de la volonté même de l'Empereur, met en lumière, autour d'exemples précis, tout le spectre des relations complexes et contradictoires, allant de la séduction à la soumission, de la rationalité modernisatrice au respect des traditions, du mépris des autres nations à la protection des habitants locaux, qui ont été nouées entre Napoléon et les peuples de l'Europe. Au-delà de tout jugement, il est possible de constater que la "brutalisation" croissante des combats, l'intervention définitive de l'État dans la sphère privée, l'affirmation des sentiments "nationaux" et des opinions communautaires promues à la dimension politique, ont totalement renouvelé les rapports entre les individus et entre les groupes dans toute l'Europe. Même la figure de l'Empereur, fugace maître du monde mais dont la destinée frappe les imaginations, ouvre des perspectives inédites aux contemporains. Si au final, la leçon est rude, car le désastre impérial clôt l'épisode, la réaction politique et religieuse, les guerres nationales et les déviations révolutionnaires en naissent, l'objectif de ce colloque a été de présenter le moment pendant lequel l'Europe de Napoléon s'inventait, dans ses grandeurs et ses innovations politiques, comme dans ses tragédies et ses petitesses