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    Variabilité spatiale et temporelle des bilans hydriques de quelques bassins versants d'Afrique de l'Ouest en liaison avec les changements climatiques

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    La sécheresse en Afrique de l'ouest des 15 dernières années a un effet apparemment contradictoire sur l'hydraulicité des petits bassins versants inférieurs à 500 km2 et sur celle des très grands fleuves, Sénégal et Niger par exemple. Le présent article s'attache à définir les termes du bilan hydrique de 8 bassins versants, appartenant à un échantillon de superficies croissantes, 1 000 à 100 000 km2, soumis à des pluviométries échelonnées de 400 à 1 000 mm. Il s'efforce particulièrement de caractériser la variabilité spatiale et temporelle de ces bilans hydriques et de les relier aux changements climatiques intervenus. Il propose enfin une approche susceptible d'expliquer comment ces bassins de surfaces intermédiaires remplacent finalement sous l'influence de la sécheresse les excédents d'écoulement de leurs parties amont par des baisses significatives et continues de l'hydraulicité de leurs exutoires qui constituent les grands bassins fluviaux. A cette échelle de superficie de bassin versant correspond donc la discontinuité structurelle ou conceptuelle majeure de la liaison entre la précipitation et l'écoulement

    L'évaporation des nappes d'eau libre : l'exemple du Lac de Bam au Burkina-Faso : 1ère partie : échelles décadaire et mensuelle

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    L'évaporation d'une nappe d'eau libre est une caractéristique climatique qui intègre de multiples facteurs environnementaux, d'échelles spatiales et temporelles très étendues. L'étude du Lac de Bam, situé au nord du Burkina-Faso, dans des conditions climatologiques présahéliennes (650 mm de pluie par an), a rassemblé de 1972 à 1976 autour d'une vaste étendue d'eau libre (20 km2), dont l'établissement du bilan hydrologique était possible sinon facile une grande partie de l'année, un équipement hydrométrique et météorologique susceptible de mesurer et d'enregistrer la plupart des facteurs déterminant l'évaporation. Ainsi a-t-on pu vérifier, dans ce contexte, les approches classiques d'évaluation de l'évaporation et en proposer des améliorations mieux adaptées à cet environnement. Par diverses approches complémentaires, l'évaporation moyenne a pu être déterminée sur des pas de temps horaire, journalier, décadaire, mensuel et annuel. Cet article synthétise les résultats obtenus, s'efforce d'analyser leur variabilité, précise les liaisons qui existent entre l'évaporation et ses facteurs conditionnels à diverses échelles de temps et à des époques de l'année représentatives, caractéristiques de l'évolution climatique saisonnière. (Résumé d'auteur

    Etude statistique des pluies à Loudima

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    L'évaporation des nappes d'eau libre : l'exemple du Lac de Bam au Burkina Faso : 2e partie. Echelles journalières et infrajournalières

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    Cette deuxième partie présente une approche plus fine de l'évaporation d'une nappe d'eau libre menée ponctuellement grâce à un "évapotron", décrit dans le premier paragraphe. On présente ensuite les résultats obtenus, traités dans un second paragraphe sur la base de bilans journaliers appartenant à quatre décades représentatives de la variabilité annuelle. Le troisième paragraphe consiste en une approche horaire de l'évaporation basée sur quelques journées représentatives appartenant aux trois grands types de temps caractéristiques du climat. Le quatrième paragraphe, à partir de ces trois journées représentatives, décrit plus précisément ces trois "saisons" caractéristiques. La conclusion générale tente une présentation synthétique des différentes méthodes offertes à l'ingénieur pour évaluer l'évaporation de nappe d'eaux libres à diverses échelles spatio-temporelles. (Résumé d'auteur

    Les variations extrêmes du lac Tchad : l'assèchement est-il possible ?

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    Le lac Tchad est-il en voie de disparition ? Il y a soixante ans, le général Tilho a écrit un article publié dans les Annales de Géographie sur la possibilité de voir le lac Tchad sans une goutte d'eau. A partir des connaissances dont il disposait alors, il fit quelques prévisions. Utilisant toutes les données récentes recueillies au cours des soixante dernières années, les auteurs se sont efforcés d'apprécier les prévisions d'autrefois et d'en proposer quelques autres. La conclusion est que le climat n'a pas fondamentalement changé : un assèchement constant du lac Tchad ne semble pas à craindre, en ce sens qu'une seule année de fortes pluies suffit à ramener l'eau du lac au niveau normal. Toutefois si l'homme ne se préoccupe pas d'un aménagement de l'environnement, on pourrait se trouver en présence d'un risque de disparition du lac. (Résumé d'auteur
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