Gus Bofa et la publicité Charron Limited

Trois ans après que Mirbeau a vanté « cette bête magique, cette fabuleuse licorne » qu’est La 628-E8, les automobiles Charron demandent à Gus Bofa de prendre en main leur publicité. Le dessinateur n’a que 27 ans mais se révèle déjà « le premier artiste français à pouvoir associer entre eux les éléments les plus subtils de l’humour sous une forme décorative ». Né en 1883, il a été témoin, enfant, de la mue de l’affiche publicitaire quand Jules Chéret, Toulouse-Lautrec, Bonnard et Steinlen s’ex..

Chas Laborde à Moscou (1935) : un témoignage oublié

Шарль Лаборд в Москве (1935) Забытое свидетельство В 1935 году художник-рисовальщик Шарль Лаборд (1886-1941) приезжает в Москву, имея в наличие только свои альбомы с набросками. Этот единственный в своем роде худож-ник, ныне забытый, поставил перед собой задачу выразить душу современных огром-ных городов-метрополий через образы их улиц и толпы прохожих, идущей по ним. Будучи сам неутомимым пешеходом, про-зорливым и наблюдательным, Шарль Лаборд предлагает свое исключительное графическое видение повседневной жизни москвичей.Chas Laborde in Moscow (1935) A Forgotten Testimony When the illustrator Chas Laborde (1886-1941) arrives in Moscow in 1935, his only luggage is his sketchbook. This unusual artist, nowadays forgotten by history, undertook to evoke the spirit of huge modern cities through the watching of streets and crowds. As a tireless pedestrian and keen observer of everything and everybody, he delivers here, thanks to his sketches, an exceptional testimony of everyday life in Moscow.Pollaud-Dulian Emmanuel. Chas Laborde à Moscou (1935) : un témoignage oublié. In: Revue des études slaves, tome 83, fascicule 1, 2012. Alexandre Herzen (1812-1870). Son époque, sa postérité, sous la direction de Korine Amacher et Michel Mervaud. pp. 251-267

L'activité inventive: De la loi de 1968 à la JUB, un demi-siècle d'évaluation de l'activité inventive en France et en Europe : bilan et perspectives

International audienceAdopté en droit européen par la Convention de Strasbourg portant sur l’unification de certains éléments du droit des brevets d’invention du 27 novembre 1963, le critère de l’activité inventive a été introduit en droit français par la loi du 2 janvier 1968. À la veille de ce cinquantième anniversaire, il est apparu utile de faire le bilan de l’application de cette notion afin de mettre en lumière sa capacité d’adaptation aux avancées technologiques, les difficultés qu’elle continue de poser et les différentes manières dont elles ont pu être résolues. Cette évaluation, à la fois historique et ancrée dans l’actualité, est le sujet du colloque qui a rassemblé au printemps 2017, à la Maison du Barreau à Paris, l’Association des avocats de propriété industrielle (AAPI), la Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle (CNCPI) et l’Institut de recherche en propriété intellectuelle (IRPI) de l’Université Paris II Panthéon-Assas et dont les présents actes offrent une fidèle retranscription. À travers le regard croisé de magistrats, praticiens et universitaires sur l’expérience des juridictions françaises, mais aussi la pratique d’autres pays européens ainsi que de l’Office européen des brevets, cet ouvrage est le résultat d’un examen substantiel de cette notion complexe et fondamentale du droit des brevets

L’Europe en automobile

Lorsqu'en 1907, Octave Mirbeau fait paraître La 628-E8, récit d'un voyage en automobile à travers l'Europe, il suscite aussitôt le scandale : un chapitre consacré à la mort de Balzac - qui sera retiré -, un éloge des Allemands, au moment où le patriotisme est devenu nationalisme, une célébration, futuriste, de la vitesse et de sa violence. S'achevant à Strasbourg, ce récit de voyage a réuni, cent ans après, à l'Université Marc-Bloch de Strasbourg, une trentaine de chercheurs, pour les uns spécialistes de Mirbeau, pour les autres, comparatistes ou historiens d'art. L'œuvre européenne de Mirbeau a ainsi trouvé sa place, à la frontière des pays et des genres