10 research outputs found

    The birth and growth of Norwegian black metal, from 1991 to 1999 : history, imaginary, ideology, music

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    Ce travail de thèse propose de revenir sur un sous-genre du Metal Extrême, le Black Metal, dans le pays où il a émergé et durant la décennie qui l’a vu prendre son essor, à savoir la Norvège et les années 1990. Aucun travail du même ordre n'ayant jamais été effectué sur le sujet, nous souhaitons combler le vide existant. Premièrement, par une recherche historique poussée, en particulier sur les relations entre les différents acteurs. Deuxièmement, par une analyse des idéologies et imaginaires portés par le Black Metal en Norvège. Troisièmement, par une analyse de sa musique ainsi que celle de la réception du Black Metal.This research proposes to examine a subgenre of Extreme Metal, Black Metal, in the country where it emerged and during the decade that saw its rise, namely Norway and the 1990s. As no similar work has ever been done on the subject, we wish to fill the existing void. Firstly, through extensive historical research, in particular on the relations between the different actors of this network. Secondly, by an analysis of the ideologies and imaginations carried by Black Metal in Norway.Thirdly, through an analysis of its music and the more general reception of Black Metal

    Émergence et essor du Black Metal en Norvège entre 1991 et 1999 : histoire, imaginaire, idéologie, musique

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    This research proposes to examine a subgenre of Extreme Metal, Black Metal, in the country where it emerged and during the decade that saw its rise, namely Norway and the 1990s. As no similar work has ever been done on the subject, we wish to fill the existing void. Firstly, through extensive historical research, in particular on the relations between the different actors of this network. Secondly, by an analysis of the ideologies and imaginations carried by Black Metal in Norway.Thirdly, through an analysis of its music and the more general reception of Black Metal.Ce travail de thèse propose de revenir sur un sous-genre du Metal Extrême, le Black Metal, dans le pays où il a émergé et durant la décennie qui l’a vu prendre son essor, à savoir la Norvège et les années 1990. Aucun travail du même ordre n'ayant jamais été effectué sur le sujet, nous souhaitons combler le vide existant. Premièrement, par une recherche historique poussée, en particulier sur les relations entre les différents acteurs. Deuxièmement, par une analyse des idéologies et imaginaires portés par le Black Metal en Norvège. Troisièmement, par une analyse de sa musique ainsi que celle de la réception du Black Metal

    L’expérience du livestream en temps de Covid : de nouveaux liens socio-musicaux

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    International audienceDu 1er au 7 avril 2020, quinze jours après le début du premier confinement est créé le festival “Je reste à la maison”. Le titre de l’événement marque un certain motif de ce rassemblement via une plateforme numérique. Celui de structurer un comportement adapté à la norme nouvellement entrée en vigueur : la maison est plus sûre que l’extérieur, et une culture de salon ou de chambre va se réorganiser. Pourtant, et sans verser dans le romantisme, la musique porte souvent un imaginaire de liberté, d’échappatoire aux normes. Véhicule de sociabilités diverses via les concerts, ce festival met alors l’accent sur le livestream comme moyen de se protéger du Covid-19, tout en utilisant des outils numériques pour tenter de maintenir le lien social

    « C’est des chercheurs du CNRS quand même! » : retour critique sur le rôle des chercheurs dans une recherche-action avec des acteurs du secteur musical

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    International audienceNous proposons un retour critique sur une recherche-action dans le cadre d’une collaboration entre le projet ANR MUSICOVID, le Collectif des régisseurs (une association professionnelle) et le Centre National de la Musique (une institution étatique). Ce rapprochement avec la recherche a d’abord été motivé par une demande d’expertise sur des données quantitatives produites par le Collectif des régisseurs à l’issue d’un questionnaire sur les conditions de travail de leur profession. Le second volet de cette recherche-action a émané du CNM et prenait la forme d’une commande de livrable sur l’attractivité des métiers du live après la pandémie de Covid-19. La nature de la commande changeant aux grés des vicissitudes de la collaboration, cette expérience nous a amené à nous interroger en tant que chercheurs sur le rôle qui était attendu de nous par nos différents partenaires. Nous interrogeons ici la porosité entre les frontières du travail critique propre au chercheur en sciences sociales avec celui d’expert d’un monde professionnel.Cette collaboration s’est étalée sur un peu plus d’une année, pendant laquelle l’un des défis pour toutes les parties a été la négociation des calendriers. Monde professionnel et monde universitaire ne travaillent en effet pas selon les mêmes temporalités, celle du second étant plus étendue. Ce défi comprenait aussi la planification des étapes de la collaboration, qui dépendait de choix stratégiques : les méthodes pour communiquer les résultats du questionnaire du Collectif des Régisseurs, sur lesquels nous avions travaillé ensemble, ont en effet fait l’objet de débats et de désaccords, aujourd’hui dépassés par une diffusion plus générale de ces résultats auprès des syndicats et du monde professionnel de la musique live. En ce qui concerne l’article demandé par le CNM, des ajustements ont été effectués pour transformer la collaboration avec le Collectif des régisseurs en une étude de cas, permettant une réflexion critique plus approfondie. Enfin, plusieurs tables rondes ont réuni l’ensemble des collaborateurs lors d’événements professionnels, dans lesquels le discours des chercheurs ne peut qu’être formaté pour répondre à une fonction précise, celle d’expert, en partie construite par nos partenaires au fil de la collaboration.Le Collectif des Régisseurs est un groupe d’intérêt professionnel non syndical. Leur questionnaire cherche à légitimer par des données chiffrées leur expérience de la reprise post-covid en 2022, vécue comme une surcharge de travail sans précédent. Nous avons été mobilisés pour discuter d’ajustements méthodologiques pour améliorer l’analyse de leurs données, qui avaient été collectées avant que nous ne soyons impliqués dans cette collaboration. Le Collectif a ensuite valorisé cette expertise scientifique dans les médias professionnels. Ce dernier a donc bénéficié doublement de cette collaboration : d’abord en externalisant une partie de l’analyse des données de son questionnaire puis en profitant de la caution scientifique que leur apportait la mention d’une équipe de recherche lors de leurs communications auprès de leur milieu professionnel.Toutefois, l’enquête du Collectif se concentre sur des aspects corporatistes qui ne couvrent pas entièrement la problématique du secteur live post-Covid. Le CNM en était conscient, mais avait de son côté aussi des attentes spécifiques, axées sur l'attractivité des métiers, avec des présupposés sur les causes du manque de main-d'œuvre dans le secteur. Cette institution a pour objectif de valoriser son laboratoire d’idées, le CNM-Lab, dont les orientations sont en grande partie dictées par des attendus de professionnels plutôt que par des initiatives scientifiques. La pression pour produire des résultats dans des délais courts est ressentie, entraînant des tensions dans la collaboration.L’enjeu pour nous a été de négocier la problématique d’un article qui était bel et bien une commande : celle d’une étude sur l’attractivité des métiers des musiques live (alors que nous travaillions plutôt jusque-là sur le sens du travail en temps pandémique), en partenariat avec le Collectif des Régisseurs. Au fil de la rédaction de l’article, nous avons réorienté la manière d’envisager cette étude, qui s’est faite davantage sur le Collectif plutot que avec lui. Nous avons également conclu qu’aborder la crise professionnelle du live par la question de l’attractivité empêchait de saisir le cœur du problème, à savoir une difficulté du secteur à retenir ses travailleurs plutôt que son incapacité à en attirer de nouveaux.Les jeux d’échange entre Musicovid, le Collectif des Régisseurs et le CNM ont été faits de services et d'aides. Musicovid fournit une expertise pour analyser les données du Collectif, qui deviennent en retour accessibles pour alimenter leur recherche. Lors de la rédaction de l'article, nous avons réalisé qu'il nous manquait des entretiens avec des techniciens ayant arrêté leur métier après le Covid. Le Collectif nous a alors fourni des contacts, mais ses membres se sont aussi tenus disponibles pour des entretiens, transformant l’article en un cas d'étude sur leur organisation, enrichissant la contextualisation des données du questionnaire. Cette réorientation nous a semblé élargir notre marge de manœuvre pour poser un regard sociologique sur leur démarche, bien que les aspects méthodologiques de cette dernière n’aient pas intéressé le CNM, qui nous a demandé lors des phases de relecture de réduire les analyses qui portaient sur ce sujet.L’institution a en effet orienté l'article vers une analyse au plus proche des enjeux professionnels, privilégiant des pistes prospectives pratiques difficilement compatible avec la démarche exploratoire et inductive du projet de recherche. Malgré cela, cet article a permis à Musicovid de gagner en visibilité dans le milieu professionnel et d'aborder les problèmes de conditions de travail dans le secteur de la musique, passant du statut d’observateurs à celui d’acteurs participant au débat. Les réactions positives lors d'événements professionnels semblent confirmer la fécondité de l’étude menée. Cette séquence de recherche-action nous a ainsi montré la spécificité, l'intérêt et l'apport des sciences sociales lors de collaborations avec les mondes professionnels et institutionnels, mais nous a aussi montré la difficulté qu'il pouvait y avoir à les défendre

    Les métiers techniques de la musique live: une perte d'attractivité

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    International audienceLa pandémie de Covid-19 a mis en évidence les conditions de travail difficiles des métiers techniques du live. Dans quelle mesure ces difficultés sont-elles à l'origine d'une crise d'attractivité du secteur ? Comment faire évoluer les conditions de travail ? À partir de l'étude du CNMlab, il s'agira de dresser un bilan de la situation et de partager des pistes de solutions

    Le sens du travail au sein des musiques actuelles à l’épreuve de la crise du Covid-19 : le cas de la filière du live

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    International audienceLa crise du Covid-19 représente un moment inédit dans l’histoire de l’humanité : pour la première fois, les populations du monde entier ont été soumises, dans le même moment, à des règles et à des régimes de contraintes largement partagés. En France, le temps de la pandémie a été marqué par la mise à l’arrêt d’une partie des activités du monde du travail à la suite de décisions gouvernementales. Ces choix politiques ont eu des conséquences plus importantes pour les domaines jugés non-essentiels comme la culture, et plus particulièrement pour les mondes de la musique, notamment pour le secteur du live, contraint à l’immobilité et au silence dès les premières restrictions sanitaires. Au cœur de la crise, les métiers relevant du spectacle vivant ont été pour partie protégés économiquement, grâce au statut d’intermittent du spectacle qui a été préservé à la suite de mesures politiques décidées dans le prolongement de mouvements sociaux organisés au cœur de la crise. Au-delà de ces mesures qui relèvent de la survie du tissu artistique et musical, l’arrêt brutal des activités de spectacle a fortement marqué l’ensemble des acteurs des mondes de la musique sur la question du sens de la vie professionnelle. Les entretiens que nous avons menés tout au long des restrictions dans le cadre du projet ANR MUSICOVID (Expériences musicales en temps de Covid : s’adapter, résister, innover) auprès des acteurs montrent que nombre d’entre eux semblent avoir perdu le sens qu’ils plaçaient ou le sens qu’ils construisaient dans leur travail, au quotidien. Toutefois, ce rapport subjectif au sens du travail doit être soigneusement analysé et nuancé. En effet, nos entretiens qui soulignent combien l’ensemble de l’économie des musiques actuelles reste dépendant du spectacle vivant montrent également que ce sont les techniciens et les régisseurs qui constituent la part des professionnels la plus durement touchée par cette situation. Nombre d’entre eux ont cru, en entrant dans la crise, que le secteur en ressortirait conforté et renforcé. Cette représentation se heurte cependant à une autre réalité : le retour timide du public dans les salles s’accompagne de conditions de travail vécues comme dégradées comparées à la période pré-covid. Parmi les causes identifiées, figurent une pénurie de matériel et le manque de main-d’œuvre dû en partie à une vague de démission sans précédent des techniciens et des régisseurs de spectacles.Se pourrait-il alors que le contexte d’incertitude lié à a pandémie, fait d’annulations d’évènements, de réorganisation incessante des plannings, d’absence du public et de risques financiers, ait eu raison de la passion communément partagée et nécessaire à l’engagement de ces acteurs dans leur métier ? Cette problématique qui participe par hypothèse d’une crise de sens des représentations professionnelles pourrait cependant être nuancée à l’aune des engagements dans les mobilisations collectives destinées à défendre l’utilité sociale des pratiques culturelles. Cette situation de crise interroge donc l’évolution du sens donné aux activités culturelles et artistiques dans le cadre professionnel ainsi que la manière dont les discours sur ces pratiques changent en fonction des temps qui ont marqué le déroulement de la crise (confinement, réouverture des salles sous condition, pass sanitaire, etc.)

    Terrains de crise : saisir la mémoire de la pandémie dans les mondes de la musique

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    International audienceLa crise sanitaire du COVID-19 se compose de plusieurs épisodes, allant de l’urgence initiale des confinements stricts au passe sanitaire, en passant par la période des couvre-feux - sans oublier qu’à l’heure où ces lignes sont écrites, une remontée épidémique est enregistrée en France. La crise est donc changeante et s’inscrit dans un temps long. Cette temporalité distendue a pu constituer un obstacle aux entreprises de récolte participative de la mémoire de la crise, comme l’ont expérimenté les plateformes Mémoires de crise (Institut Covid Ad Memoriam) ou Humans of Pandemic, devenue (Un)Essential Humans (Université de Lausanne). Dans les milieux musicaux, l’évolution de la crise pose également problème : si elle était d’abord synonyme d’une mise à l’arrêt du secteur, ses conséquences impliquent aujourd’hui un changement des habitudes du public et des reconversions chez certains corps de métier dans un contexte de forte inflation économique. En d’autres termes, les effets de la crise sont toujours réels, quoique plus diffus. Cette situation génère parfois un besoin de témoigner sur cette période certes difficile mais qui a également pu représenter une opportunité inhabituelle pour certains acteurs ; d’autres, au contraire, souhaitent tourner la page et se remémorer une crise sanitaire considérée comme bel et bien close. Néanmoins, chez toutes les personnes interrogées dans le cadre de notre projet ANR MUSICOVID, un même problème se pose autour de la mémoire : le caractère multiple de la crise et des restrictions qui l’ont accompagnée rend toute chronologie très difficile à reconstituer pour les acteurs.Il s’agira pour nous de dresser un constat des défis méthodologiques de l’enquête de terrain et de ses outils pour saisir à la fois la mémoire et les traces de la pandémie dans les milieux musicaux.L’enjeu est celui de tenir l’équilibre entre une posture historienne et une posture ethnographique : faut-il prioritairement réaliser un travail de mémoire sur le coeur de la crise sanitaire, qui s’éloigne de jour en jour, ou se concentrer sur ses représentations contemporaines et ses conséquences diffuses dans le quotidien actuel du milieu musical

    « Quand Véran dégrafa son corsage » , L’humour en chanson au cœur de la crise sanitaire : politiquement incorrect mais vitalement nécessaire ?

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    International audienceEn mars 2020, en France comme dans le monde entier, les pouvoirs publics, afin de lutter contre la pandémie, ont adopté des mesures d’urgence (confinement, couvre-feu, gestes barrières) qui, en mettant l’espace public et les libertés individuelles sous contrôle, ont eu d’importantes conséquences sur la convivialité et le vivre ensemble. Durant deux ans, la pandémie de Covid 19 a imposé son rythme, au gré de décisions politiques et sanitaires qui ont assez largement contraint le quotidien des Français. L’enfermement, la peur de la maladie, la perte de proches, les ordres et contre-ordres, les informations anxiogènes ont créé un contexte particulier de malaise et généré symétriquement des réponses sociales tout aussi particulières. Parmi ces réponses, la créativité artistique a été remarquable, notamment du point de vue musical : ces deux ans de crise ont délimité une temporalité créatrice singulière, marquée par une profusion de chansons à caractère pédagogique, didactique mais aussi humoristique. Parce qu’elle touche, au-delà du syndrome Covid en lui-même, les arches du pouvoir en mobilisant divers langages humoristiques, cette mise en chanson constitue un terrain remarquable pour analyser à la fois la place du rire en société et sa force politique. Parmi un corpus de plus de cinq cents chansons répertoriées sur la plateforme YouTube, notre communication s’intéressera spécifiquement aux formes chantées de l’humour en contexte de crise, à ses stratégies et ses cibles, ainsi qu’au sens que ses acteurs donnent à leur quotidien. Il s’agira tout d’abord de repérer les thèmes et les ressors du discours humoristique en fonction des différents épisodes de la crise sanitaire. Il faudra ensuite observer l’évolution des types d’humour (auto-dérision, sarcasme, critique) et de leurs fonctions (lien social, résilience, arme politique) au fil de la pandémie et de sa gestion politique. Après un humour soulignant le caractère partagé et insolite d’une situation extra-ordinaire, un discours plus acéré et « politiquement incorrect » apparaît en effet, dirigé contre des cibles plus identifiées, responsables politiques en premier lieu. Au-delà des mots, nous soulignerons enfin que ce recours à l’humour passe aussi par des moyens visuels voire sonore

    Les métiers techniques de la musique live: Attractivité et conditions de travail dans un contexte post-Covid

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    International audienceCet article prend pour point de départ l’hypothèse d’un déficit d’attractivité des métiers techniques de la musique live depuis la crise du Covid-19. Les chiffres de la population salariée semblent pourtant contredire cette première analyse. Nous proposons donc de déplacer la question de l’attractivité vers celle des conditions de travail des métiers du live, dont la précarité est de moins en moins acceptée par les travailleurs ; nous montrons qu’elle a été accrue par la pandémie puis par un été de reprise 2022 surchargé en événements. Nous nous appuyons pour cela sur des données institutionnelles et professionnelles, sur des entretiens sociologiques, et sur l’enquête réalisée par le Collectif des Régisseurs, association professionnelle dont la formation est révélatrice d’une nouvelle dynamique dans le secteur de la musique liv

    Varia

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    Quoi de commun entre un label de musique d’extrême-droite fondé par Jean-Marie Le Pen, la recherche sur le rap en Afrique, le parcours de vie d’un militant communiste adepte du rock, le sampling dans le rap palestinien, la sémiologie de Bowie, les questions existentielles de musiciens pop en Suisse, la trajectoire sociale de musiciens punks portugais ou le croisement des langues chez la Mano Negra ? Rien, et c’est tout le propos de ce numéro de la revue Volume ! auquel 35 auteurs ont contribué. In this new Varia issue of Volume !, 35 authors tackle an eclectic set of subjects such as the creation of a far-right music label by National Front leader Jean-Marie Le Pen, rap studies in Africa, the life of a Communist activist and rock fan, sampling in Palestinian rap (in Lebanon), David Bowie semiotics, pop music's existential questions in Switzerland, Portuguese punks' career paths and Mano Negra's linguistic play
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