230 research outputs found
Parenté agnatique et par alliance, positions statutaires et circulation des offrandes : le déroulement contemporain d'une cérémonie des morts dans la vallée de la Kouaoua (Nouvelle-Calédonie)
Kinship along masculine and wedding lines, statutory position and the circulation of offerings.
A contemporary death ceremony in the Kouaoua valley (New Caledonia).
Contemporary death ceremonies are built up upon a dual opposition between two groups representing respectively the dead person's paternals and his maternal uncles. Each of the two mainly concerned lignages summons up their own kin along both masculine and wedding lines. Relationship to the dead - whether male or female - in both masculine and wedding lines gives the clue to the various statutory precedences actualized during the different stages of the ceremony, as well as the encompassing classification of the participating groups made during food distribution. Death brings up an inferiority position to the members of the chiefdom organizing the gathering which devolute statutory positions to the various participating groups all the higher as these belong to the dead's maternal uncles or as they are all the more sociologically removed from themselves according to both masculine and wedding lines. The circulation of gifts and counter gifts emphasizes participation rather than actual quantities being exchanged or their balance. As one can judge, these contemporary death ceremonies could be a compromise between different types of precolonial ceremonial gatherings.
(Key words : South Pacific ; New Caledonia ; Kouaoua ; death ceremonies ; kinship along masculine and wedding lines ; statutory positions ; circulation of exchanges ; social change.)Pillon Patrick. Parenté agnatique et par alliance, positions statutaires et circulation des offrandes : le déroulement contemporain d'une cérémonie des morts dans la vallée de la Kouaoua (Nouvelle-Calédonie). In: Journal de la Société des océanistes, 100-101, 1995-1-2. pp. 165-190
Groupements d'élevage mélanésiens et recompositions sociales en Nouvelle-Calédonie
Les tendances récentes de l'élevage bovin en milieu mélanésien sont inséparables des profondes transformations qui affectent la société néo-calédonienne depuis une quinzaine d'années. L'accent mis, au plan politique, sur le développement du secteur rural en liaison aux réformes foncières constitue dès lors les modalités des recompositions sociales en tant qu'enjeux; tel est plus particulièrement le cas des compositions des groupements d'élevage dans la mesure où celles-ci renvoient aux alternatives du contrôle foncier. Différents facteurs semblent dès lors orienter les recompositions du secteur rural mélanésien, parmi lesquels les enjeux spécifiques des groupes locaux. (Résumé d'auteur
Groupements d'élevage autochtones dans le Pacifique Sud : trois études de cas : Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Papouasie-Nouvelle Guinée
De nombreux pays du Pacifique Sud ont connu durant les dernières décennies un développement rapide de l'élevage bovin dont l'une des formes les plus répandues devient le groupement d'élevage. En comparant les groupements d'élevage autochtones dans trois pays de la région aux situations fortement contrastées, la présente étude met en relief un certain nombre de convergences. Les groupements d'élevage autochtones correspondent ainsi moins à une reconduction culturelle de modèles d'organisation précoloniale qu'à une situation marquée par l'accroissement de la pression foncière, l'intervention de l'Etat en secteur rural, ainsi que par l'émergence et la consolidation de différentes catégories sociales. Des catégories sociales extérieures à la production agricole sont notamment aptes à jouer un rôle important dans la formation des groupements. Les divergences entre les trois pays relèvent par contre de l'importance économique de ceux-ci et de la place qu'ils occupent au sein de l'économie mondiale. Mais elles relèvent plus particulièrement d'une histoire propre où les équilibres politiques et démographiques entre les populations autochtones et les populations européennnes amenées par la colonisation sont centraux. (Résumé d'auteur
Données de terrain, pratiques de recherche et appréhension de l’objet
ConsidĂ©rations relatives Ă l’objet et aux menĂ©es d’une recherche d’anthropologie sociale conduite entre 1986 et 1995 en Nouvelle‑CalĂ©donie, alors que l’objet n’est plus en place et que sa saisie s’effectue dans un contexte transformĂ© de dĂ©territorialisation, de significaÂtions, d’acteurs et d’enjeux sociaux. Le travail de terrain dĂ©bouche sur deux dĂ©constructions d’approches prĂ©conçues de l’objet, l’une relative Ă l’espace d’observation, l’autre d’apprĂ©hension des dynamiques sociales, tandis que les rĂ©cits de transmisÂsion orale dont le recueil est un Ă©lĂ©ment central, s’avèrent partiellement dĂ©tachĂ©s des anciens mĂ©canismes de contrĂ´le et de transmission et sont constituĂ©s comme des enjeux sociaux par de nouveaux acteurs. Dans de tels contextes, une comprĂ©hension sociologique du terrain se devrait d’être consubstantielle aux approches ethnologiques.Field Data, Research Practices and the Conception of the Object: Reflections on a Social Anthropological Approach Carried Out in New CaledoniaThis article reflects on a piece of social anthropological research conducted between 1986 and 1995 in New Caledonia, although the object is no longer in place and its comprehension takes place in a transformed context of territorial restructuring, meanings, actors and social issues. The fieldwork results in two deconstructions of preconceived conceptions of the object, one relating to the observation space, the other to the comprehension of social dynamics, while oral transmission narratives (the collection of which is central to the research) prove to be partially detached from former mechanisms of control and transmission and are constituted by new actors as key social issues. In such contexts, a sociological approach to the field must be an integral part of ethnological approaches
Données de terrain, pratiques de recherche et appréhension de l’objet
ConsidĂ©rations relatives Ă l’objet et aux menĂ©es d’une recherche d’anthropologie sociale conduite entre 1986 et 1995 en Nouvelle‑CalĂ©donie, alors que l’objet n’est plus en place et que sa saisie s’effectue dans un contexte transformĂ© de dĂ©territorialisation, de significaÂtions, d’acteurs et d’enjeux sociaux. Le travail de terrain dĂ©bouche sur deux dĂ©constructions d’approches prĂ©conçues de l’objet, l’une relative Ă l’espace d’observation, l’autre d’apprĂ©hension des dynamiques sociales, tandis que les rĂ©cits de transmisÂsion orale dont le recueil est un Ă©lĂ©ment central, s’avèrent partiellement dĂ©tachĂ©s des anciens mĂ©canismes de contrĂ´le et de transmission et sont constituĂ©s comme des enjeux sociaux par de nouveaux acteurs. Dans de tels contextes, une comprĂ©hension sociologique du terrain se devrait d’être consubstantielle aux approches ethnologiques.Field Data, Research Practices and the Conception of the Object: Reflections on a Social Anthropological Approach Carried Out in New CaledoniaThis article reflects on a piece of social anthropological research conducted between 1986 and 1995 in New Caledonia, although the object is no longer in place and its comprehension takes place in a transformed context of territorial restructuring, meanings, actors and social issues. The fieldwork results in two deconstructions of preconceived conceptions of the object, one relating to the observation space, the other to the comprehension of social dynamics, while oral transmission narratives (the collection of which is central to the research) prove to be partially detached from former mechanisms of control and transmission and are constituted by new actors as key social issues. In such contexts, a sociological approach to the field must be an integral part of ethnological approaches
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