Les problèmes analytiques de la recherche de la chaptalisation

Les vins rouges pour lesquels le rapport de l'alcool à l'extrait sec réduit est supérieur à 4,6 et les vins blancs pour lesquels ce rapport est supérieur à 6,5 sont présumés suralcoolisés. Toutefois cette présomption pourra être infirmée lorsque la comparaison des différents éléments constitutifs des vins, leur dégustation, les conditions de leur fabrication, le lieu de leur provenance, permettront d'établir qu'ils proviennent exclusivement de la fermentation des raisins frais

Titre alcoométrique international à 20°C

Dans une récente circulaire (n° 1357 du 26 juillet 1972) le Service de la Répression des Fraudes et du Contrôle de la qualité précisait que le titre alcoométrique des vins devait être mesuré à 20 °C en utilisant les tables de correspondance établies par Monsieur le Professeur JAULMES et Madame S. BRUN pour transformer le titre alcoométrique à 15 °C selon la table française de 1884 en titre alcoométrique international O.I.V. à 20 °C

Sonde nanométrique d'ions réactifs

Cette thèse présente la réalisation et la caractérisation d'une source ponctuelle d'ions réactifs destinée aux systèmes FIB et SIMS. Cette nouvelle source nommée MiMICIS (Microscopic Liquid Ionic Compoud Ion Source) associe une brillance élevée et la possibilité d'émettre des espèces ioniques réactives. Le MiLICIS utilise pour matériau ionisable un mélange de sels fondus.[...]The work performed during this thesis includes implementation and characterization of a point source of reactive ions for FIB and SIMS systems. This new ion source named MiLICIS (Microscopic Liaquid Ionic Compoud Ion Sourse), combines high brightness with the possibility of emitting reactive ion spies such as cesium.[...]AIX-MARSEILLE2-BU Sci.Luminy (130552106) / SudocSudocFranceF

Les différentes techniques de détermination de l'extrait sec des vins

Le but de ce travail d'équipe réalisé au cours des analyses des vins du casier vinicole de la récolte 1968 est de préciser les différences existant entre les diverses techniques, directes ou indirectes, de détermination de l'extrait sec des vins et connaissant les relations existant entre ces déterminations, d'étudier l'influence de ces techniques sur les valeurs du rapport alcool/extrait réduit utilisé dans la recherche de la chaptalisation

Le problème de l'utilisation des charbons en œnologie

La réglementation vinicole fixant l'emploi des charbons en œnologie est assez complexe et mérite une étude particulière. De même le contrôle des produits œnologiques à base de charbon pose des problèmes très délicats et le but de ce bref exposé est d'essayer de clarifier un peu une situation fort embrouillée

Le dosage gravimétrique des phosphates dans les vins

Les méthodes précises de dosage des phosphates dans les vins font appel aux techniques classiques et anciennes de précipitation du phosphate ammoniaco-magnésien appliquées au vin par VENTRE (1) ou bien du phosphomolybdate d'ammonium de VAN LORENZ (2) avec les précisions apportées par FREY (3). Ces techniques sont longues, exigent des prises d'essai importantes et sont parfois sujettes à des erreurs. Depuis quelques années, une nouvelle méthode gravimétrique du phosphore est apparue dans l'analyse des engrais par précipitation de Fanion orthophosphorique par le molybdate de quinoléine en milieu nitrique C'est l'application au vin de cette méthode, préconisée par PERRIN (4) et WILSON (5) et modifiée par DAHLGREEN, que nous avons étudiée

Une technique rapide d'estimation des sucres dans les vins secs

Depuis de nombreuses années, il existe des réactifs (comprimés ou papiers réactifs) pour les analyses courantes de l'urine (glucose, albumine, acétone) ou du sang (glucose). Ces réactifs ont d'ailleurs été appliqués à la recherche d'une addition de glucose dans le lait. Parmi cette gamme, nous avons retenu d'une part les bandelettes CLINISTIX permettant une recherche spécifique du glucose, et les comprimés CLINITEST qui permettent d'effectuer une estimation quantitative (mais non un dosage rigoureux) de la teneur en sucre réducteur

Etude de diverses méthodes d'amélioration de la vendange

Si la technique du chauffage de la vendange après foulage des raisins dans le but de limiter les effets de la pourriture ou d'extraire une plus grande quantité de matière colorante, est une technique ancienne, l'emploi de la chaleur, avant foulage, afin de compenser une maturation insuffisante des raisins est par contre d'utilisation plus récente. Les premiers travaux publiés sont ceux de MATHIEU qui chauffait le raisin, avant foulage, à une température de 60° C pendant 48 heures. Les conclusions de nos travaux montrent que cette température et cette durée de chauffage sont trop élevées, ce qui entraîne une concentration importante des constituants de la baie de raisin. Plus tard, RIBÉREAU-GAYON et PEYNAUD, PEYNAUD précisent la signification et les modalités de cette technique; de nombreux autres auteurs ont étudié également la « surmaturation » ou « maturation artificielle », dans des conditions variables de température et de durée. Cependant, ces divers travaux n'envisagent pas l'extension de leurs résultats à une amélioration générale de toute la vendange. C'est dans ce but que nous avons donné à notre étude une large perspective afin de contrôler la qualité d'une matière première fragile et jusqu'à présent entièrement soumise aux aléas des conditions climatiques