18 research outputs found
Dipole Moments of ff-Bonded Complexes
This paper deals with the information which can be obtained
from dielectric measurements about the structure of H-bonded
complexes in the liquid phase.
In the first part the basic equations used in the determination
of the dipole moments in the liquid phase are discussed. For pure
polar liquid Onsager\u27s equations lead to values of the moments
which may differ from those of the gas phase. According to Kirkwood
these deviations are due to preferential orientation effects
between the molecules. In pure liquids these deviations are only
very important in the case of the formation of H-bonds.
The interpretation of experimental dipole data for self associated
compounds such as alcohols, carboxylic acids, amides, amines,
anilines and pyridines is presented.
A method used for the experimental determination of dipole
moments for one-one hydrogen bonded complexes is discussed.
ÎŒab depends not only on the moments of the separate partners ÎŒa
and ÎŒb but also on the angles -&a and Db which these moments
form with the direction of the hydrogen bond. Furthermore, flab ....
also depends on the dipole increment, /),.Ό, originated by the displacements
of electrons and nuclei brought about by the formation
of the. ...b ond.
/),.Ό in turn, will depend on the f),.pKa, the difference between
the pK. of the conjugated acid of the proton acceptor and that of
the acid. Sigmoidal curves are obtained which can be interpreted
as resulting from a tautomerism between »normal« and »proton
transfer« hydrogen bonds.
The dependence of /),.Ό on the enthalpy of bond formation,
- /),.Hh, also gives a sigmoidal curve which is approximately the
same for all H-bonds of a given kind (0-H ... 0, 0-H ... N etc.)
in a given solvent.
This dependence can be used for the calculation of /),.Ό. Using
this value with the experimental moments ÎŒabâą ÎŒa and /lb it is then
possible to deduce angular parameters for a given H-bonded complex.
A few examples are discussed
Associations moléculaires et équilibres acide-base
Ce travail a pour objet de rechercher les origines Ă lâĂ©chelle molĂ©culaire des corrĂ©lations constatĂ©es entre le logarithme des constantes de complexations Kab par lien hydrogĂšne entre des molĂ©cules acides et basiques et les logarithmes des constantes dâionisation de ces corps dans lâeau. Les deux phĂ©nomĂšnes sont comparĂ©s dans un modĂšle molĂ©culaire oĂč lâionisation dans lâeau se rĂ©alise en trois Ă©tapes correspondant chaque fois au dĂ©placement dâun proton : 1) formation dâune liaison hydrogĂšne de lâacide ou de la base avec lâeau, 2) saut du proton dans le second minimum de la courbe de potentiel, 3) sauts analogues des protons dans les liens hydrogĂšne avec les molĂ©cules dâeau adjacentes, ce qui a pour effet de sĂ©parer les ions. Dans les complexes entre lâacide et la base, la constante dâĂ©quilibre Ks qui gouverne le transfert du proton de liaison entre la position proche de lâacide (complexe normal) et celle proche de la base (paire ionique) est reliĂ©e au pKi par une relation de la forme :log Ks = Î' + 14 â pKia â pKiboĂč Î' dĂ©pend de la nature du solvant et du type de lien considĂ©rĂ© mais ne varie pas trop dâun terme Ă lâautre dans une sĂ©rie de complexes semblables. Dans une famille de complexes lâabaissement des pKi en augmentant Ks rapprochera ainsi en gĂ©nĂ©ral le proton de la base dans le lien hydrogĂšne qui unit celle-ci Ă lâacide. Il en rĂ©sulte une augmentation de lâĂ©nergie du lien et, par voie de consĂ©quence, de la constante de complexation. Cet effet semble ĂȘtre la cause dĂ©terminante des corrĂ©lations constatĂ©es, du moins lorsquâil sâagit d'acides et de bases suffisamment solvatĂ©s par lâeau. Dans le cas contraire un second effet sâajoute au premier: lâaugmentation des constantes de complexation de lâacide et de la base entre eux permet de prĂ©voir un accroissement des constantes de complexation de ces deux corps avec lâeau et par consĂ©quent, dans le cas considĂ©rĂ©, de leurs constantes dâionisation. Des effets stĂ©riques peuvent toutefois perturber les corrĂ©lations
N° 64. â Ătude des liaisons hydrogĂšne entre groupes hydroxylĂ©s et aminĂ©s
Les constantes de complexation de divers alcools et amines ont été déterminées en solution dans le tétrachlorure de carbone à 22 °C, par la méthode classique de spectrographie infrarouge.
Lâabaissement dâenthalpie libre correspondant Ă la liaison hydrogĂšne est la somme de deux termes dont lâun ne dĂ©pend que de lâalcool et lâautre que de lâamine.
Dâautre part, lâon a comparĂ© Ă partir de ces donnĂ©es et de celles de la littĂ©rature le logarithme des constantes de complexation KAa et la somme des logarithmes des constantes dâionisation dans lâeau KiAet KAa de diverses molĂ©cules pourvues soit dâun groupement hydroxyle, soit dâun groupement aminĂ©. La diffĂ©rence
D = log KAa â (log KiA + log Kia)
sâĂ©tablit aux environs de 20,4 lorsquâaucun des groupements nâest reliĂ© Ă un cycle benzĂ©nique. Par contre lorsque le groupement OH est reliĂ© Ă un cycle, la diffĂ©rence D tombe Ă 16,10. Si câest le groupement aminĂ© qui est en rapport avec un cycle Ă Ă©lectrons Ï, la diffĂ©rence D remonte Ă 25,95. Lorsque les deux groupements sont reliĂ©s Ă des cycles, les deux effets semblent se compenser. Ces Ă©carts sont expliquĂ©s par lâaugmentation ou la diminution de lâĂ©nergie de rĂ©sonance des structures ioniques des cycles dans les complexes dâune part, dans les ions dâautre part
Influence de la substitution dans les molécules organiques sur la liaison hydrogÚne
Par spectromĂ©trie infrarouge, nous avons dĂ©terminĂ© les dĂ©placements ÎÎœ des frĂ©quences de vibration de valence O â H et les constantes K qui caractĂ©risent la complexation de diverses molĂ©cules organiques substituĂ©es. Les dĂ©terminations ont lieu Ă 27°C dans le tĂ©trachlorure de carbone. Les systĂšmes Ă©tudiĂ©s sont : 1) phĂ©nol + anilines substituĂ©es; 2) phĂ©nols substituĂ©s + aniline; 3) phĂ©nol + pyridines substituĂ©es; 4) phĂ©nols substituĂ©s + pyridine; 5) alcools aliphatiques + pyridine ; G) alcools aliphatiques + triĂ©thylamine.Si, en premiĂšre approximation, les quatre premiers systĂšmes sont caractĂ©risĂ©s par la relation linĂ©aire :log K = 0,008 ÎÎœ â 2,1,il nâen est pas de mĂȘme pour les complexes des alcools, oĂč les coefficients angulaires sont plus Ă©levĂ©s (0,012) et oĂč les droites sont dĂ©calĂ©es lâune par rapport Ă lâautre. Ce dĂ©calage est interprĂ©tĂ© par lâeffet de lâencombrement stĂ©rique de lâazote dans la triĂ©thylamine.Dans les systĂšmes Ă©tudiĂ©s, lâinfluence du pKa du donneur de proton sur le dĂ©placement ÎÎœ est sensiblement plus importante que celle du pKa de lâaccepteur. Elle est Ă©galement plus importante dans le cas des phĂ©nols que dans le cas des alcools.En utilisant des relations du type de HAMMETT pour caractĂ©riser lâeffet de la substitution dans les quatre premiers systĂšmes, on trouve respectivement : 1) Ï = â0,70; 2) Ï = 0,67 ; 3) Ï = â 1,37 ; 4) Ï = + 0,92. On en conclut que : 1° la substitution a plus dâeffet sur la complexation des pyridines que sur celle des anilines : la liaison C â N qui sĂ©pare dans ce dernier cas la liaison hydrogĂšne du cycle aromatique, attĂ©nue les effets de la substitution ; 2° la substitution dans le noyau phĂ©nolique a une plus grande influence sur la complexation lorsque lâaccepteur de proton est plus basique. En comparant ces chiffres aux Ïi qui caractĂ©risent lâionisation des corps dans lâeau, on peut conclure que, dans les systĂšmes Ă©tudiĂ©s, la substitution affecte la complexation dans le mĂȘme sens quâelle influence lâionisation de façon moins importante
Ătude de lâautoassociation des phĂ©nols par calorimĂ©trie et par partage entre le cyclohexane et lâeau
A partir des chaleurs de dilution dans le cyclohexane dâune part et des concentrations des phĂ©nols en Ă©quilibre entre le cyclohexane et lâeau dâautre part, on dĂ©duit divers paramĂštres caractĂ©ristiques de lâautoassociation des phĂ©nols dans le cyclohexane : fraction monomĂ©rique α1, degrĂ© moyen dâassociation [math], nombre de molĂ©cules par entitĂ© [math] et enthalpie moyenne dâassociation ÎHass. De ces mesures il apparaĂźt quâil existe une nette tendance Ă la cyclisation pour les associats de faible envergure pour le phĂ©nol et le Cl-4-phĂ©nol. Cette tendance est moins prononcĂ©e pour les dĂ©rivĂ©s mĂ©thylĂ©s du phĂ©nol. Les valeurs moyennes de ÎHass, sont respectivement : phĂ©nol : â 5,39 ± 0,10 kcal.moleâ1 ; Me-2-phĂ©nol : â 4,66 ; Me-3-phĂ©nol: â 5,82; Me-4-phĂ©nol : â 6,10; Me2-2,6-phĂ©nol : â 3,46 ; Cl-4-phĂ©nol : â 5,12. Ces rĂ©sultats confirment les dĂ©ductions de Baron et Lumbroso-Bader concernant lâinfluence du pKa et de facteurs stĂ©riques sur ÎHass. Pour les phĂ©nols non encombrĂ©s [math] dĂ©passe deux Ă la concentration de 0,2 moles par litre et dĂ©passe certainement la dizaine au-delĂ de 1,25 moles par litre. Les valeurs moyennes des constantes dâassociation successives ÎșM ont Ă©tĂ© calculĂ©es Ă partir de lâĂ©quation de Mecke-Kempter. Aux faibles concentrations elles augmentent avec celles-ci pour se stabiliser au-delĂ de 2 moles par litre. Cette variation semble dâautant plus nette que la cyclisation des petits associats est plus importante. Aux fortes concentrations ÎșM obĂ©it approximativement Ă l'Ă©quation : log ÎșM = â 2,07 + 0,30 pKa â 0,5 nartho.Lâentropie dâassociation Î[math] dĂ©pend de ÎHass., les points de cette fonction se situant sur la mĂȘme courbe que pour les anilines. Cet effet est interprĂ©tĂ© par le renforcement des restrictions dâorientation des partenaires lorsque les liens deviennent plus forts.Dans les phĂ©nols liquides Ă la tempĂ©rature ordinaire le degrĂ© dâassociation serait trĂšs important (20 pour le Me-3-phĂ©nol) et la structure des chaĂźnes pourrait se rapprocher de celle des phĂ©nols Ă lâĂ©tat cristallin
Ătude dipolaire des complexes phĂ©nols-anilines
On a dĂ©terminĂ© les moments dipolaires dâune trentaine de complexes entre le phĂ©nol, le dichloro-3-5-phĂ©nol, le nitro-4 phĂ©nol dâune part et des anilines mĂ©thyl- et chloro-substituĂ©es dâautre part.
A partir de ces valeurs expĂ©rimentales et de celles que lâon calculerait par additivitĂ© vectorielle des moments des partenaires dans diffĂ©rents modĂšles structuraux, on peut calculer lâincrĂ©ment dipolaire [math] qui correspond Ă ces divers modĂšles.
Une Ă©tude statistique montre que la structure oĂč les valeurs de Δ sont les plus cohĂ©rentes pour les divers complexes du phĂ©nol Ă©tudiĂ©s est celle oĂč les deux molĂ©cules sont liĂ©es par un lien hydrogĂšne entre le groupe O â H du phĂ©nol et la paire Ă©lectronique de lâazote. Il existe une prĂ©dominance des conformations de rotation autour de ce lien oĂč les dipĂŽles individuels des deux molĂ©cules sâorientent de façon Ă minimiser lâĂ©nergie. La valeur de Δ reste de lâordre de 0.3 D.
Dans le cas des complexes des anilines avec des phĂ©nols dâaciditĂ© intermĂ©diaire (dichloro-3,5 et nitro-4 phĂ©nols), la liaison hydrogĂšne normale reste prĂ©pondĂ©rante. Les rĂ©sultats montrent aussi que les interactions entre les dipĂŽles individuels des molĂ©cules favorisent les conformations Ă©nergĂ©tiquement les plus stables. Un modĂšle est proposĂ© qui rend compte de cet effet
Ătude de la structure du butanol=n en solution par les coefficients de partage
On a mesurĂ© Ă 25 °C le coefficient de partage du butanol-n entre lâeau et plusieurs solvants organiques. Les mesures de concentration de lâalcool se font par interfĂ©romĂ©trie. On a Ă©galement dĂ©terminĂ© la composition et la densitĂ© de la phase organique Ă©quilibrĂ©e Ă diverses concentrations en alcool.A partir des coefficients de partage il est possible de dĂ©duire pour la phase organique saturĂ©e en eau : la fraction monomĂ©rique α10, la fraction en entitĂ©s [Math] et par voie de consĂ©quence le nombre moyen de segments par entitĂ©s [math], le degrĂ© moyen dâassociation (nombre moyen de molĂ©cules auxquelles une molĂ©cule est associĂ©e, plus un) [Math].La comparaison de ces valeurs dans le cyclo-hexane, le tĂ©trachlorure de carbone et le benzĂšne montre que les interactions du solvant avec le butanol, qui concurrencent lâautoassociation, croissent dans cet ordre. Ce rĂ©sultat est confirmĂ© par les valeurs du coefficient de partage extrapolĂ© Ă dilution infinie P1 qui sont respectivement 0,19; 0,36 et 0,65. La proportion numĂ©rique entre les molĂ©cules dâeau et dâalcool dans la phase organique croĂźt avec la concentration de lâalcool. Lorsque celle-ci est de 2 M, la proportion nâest que de un Ă cinq. Dans ce cas la prĂ©sence de lâeau ne perturbe pas encore de façon importante lâauto-association de lâalcool. Cette hypothĂšse est confirmĂ©e par la concordance de [math] avec les mesures cryomĂ©triques de Dos Santos, P ineau et Josien. LâĂ©cart entre [math] et nw dĂ©montre la dispersion des molĂ©cules dâalcool dans des entitĂ©s de masse diffĂ©rente. La comparaison de [math] avec les valeurs de la fraction des entitĂ©s « ouvertes » Ă O â H libre [Math], dĂ©duite des donnĂ©es IR et RMN montre que la proportion des chaĂźnes fermĂ©es ne cesse de croĂźtre avec la concentration.Pour concilier ce rĂ©sultat avec ceux de lâĂ©tude des moments dipolaires, il est nĂ©cessaire dâadmettre que certaines chaĂźnes fermĂ©es prĂ©sentent un moment dipolaire important. Ceci peut sâexpliquer par la fermeture de certaines chaĂźnes par le doublet Ă©lectronique, non encore utilisĂ©, dâun atome dâoxygĂšne non terminal
Ătude dipolaire des complexes de diverses stoechiomĂ©tries entre la diĂ©thylamine et des phĂ©nols
A lâaide dâune Ă©quation dĂ©rivĂ©e de la thĂ©orie dâOnsager, on a calculĂ© le carrĂ© des moments dipolaires expĂ©rimentaux des complexes formĂ©s par le 3,4-dimĂ©thyl phĂ©nol (I), le phĂ©nol (II) et le p-chlorophĂ©nol (III) avec la diĂ©thylamine. Les expĂ©riences ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă la tempĂ©rature de 25 °C, dans le cyclohexane.
On a utilisĂ© une mĂ©thode dĂ©veloppĂ©e rĂ©cemment, qui permet, Ă lâaide de mesures dipolaires, de prĂ©ciser lâimportance de complexes prĂ©sentant des stoechiomĂ©tries variĂ©es.
Dans le domaine de concentration oĂč la diffĂ©rence C3 â C2 entre la concentration formelle en amine et la concentration formelle en donneur de proton a une valeur situĂ©e entre 1 et 8 moles/litre et oĂč le rapport C2/C2 n âexcĂšde pas 0,4, on montre que la majoritĂ© des molĂ©cules de phĂ©nol est prĂ©sente sous forme de complexes ab ou ab2.
Contrairement au butanol, la prĂ©sence de complexes a2b2 est nĂ©gligeable. Ceci est attribuĂ© Ă la diminution du pouvoir accepteur de proton de lâatome dâoxygĂšne du phĂ©nol, comparĂ© Ă celui du butanol. Dans les deux cas, la concentration en monomolĂ©cules et en complexes a2b est nĂ©gligeable.
La faible tendance du phĂ©nol Ă former avec la diĂ©thylamine des liaisons de type O ... H â N suggĂšre que dans les complexes ab, la formation de liaisons hydrogĂšne doubles nâest pas importante et que la liaison est linĂ©aire.
On a dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode dâextrapolation permettant de calculer le moment dipolaire ”ab du complexe de type ab. Les valeurs trouvĂ©es sont 2,79 D, 3,04 D et 4,11 D respectivement pour les systĂšmes I, II, III.
En utilisant des valeurs acceptables des angles entre les molĂ©cules individuelles et la direction de la liaison hydrogĂšne, on a calculĂ© lâincrĂ©ment Δ. Les valeurs trouvĂ©es sont 0,33 pour I, 0,61 pour II et 1,01 pour III et augmentent avec lâaciditĂ© des phĂ©nols. Les rĂ©sultats sont en bon accord avec ceux de Ratacjak et Sonczyk relatifs aux complexes de la triĂ©thylamine
Endothermicity or exothermocicity of water alcohol mixtures
Excess enthalpies of mixtures of water with methanol, ethanol, 1- and 2-propanol, 1-, 2- and tert-butanol were determined by dilution calorimetry in the accessible range of mole fractions at 25°C. Ab initio RHF calculations were performed on the alcohols, their dimers and complexes with water. A full optimisation at the 6-31G level was used to obtain the properties of interest of these systems. The calculated H-bond energies are similar for all the studied alcohols. Nevertheless, a systematic stabilisation of the mixed dimers is found, especially for the secondary and tertiary alcohols. The formation of mixed H-bond chains is exothermic and does not follow the rules of the geometric mean. To a first approximation, the experimental excess enthalpies ÎHe for all the systems follow the equation
The calorimetric results may be explained by the presence in water of two kinds of H-bonds differing by about 8.3 kJ molâ1 in energy. Upon dilution in water, the alcohol is inserted in a weak chain and renders the adjacent water-bond strong. As a consequence, the dilution of an alcohol in water is always exothermic. The dilution of water in an alcohol causes stabilisation of the H-bonds but has a negative effect on the non-specific cohesion. The effect of the non-specific forces increases in the homologous series, making the dissolution of water in the alcohols endothermic starting from propanol. The stabilisation of H-bonds formed by water at high dilution in the alcohols increases according to the sequence: primary < secondary < tertiary
Ătude dipolaire des complexes phĂ©nols-anilines
On a Ă©laborĂ© une mĂ©thode permettant le calcul de lâincrĂ©ment dipolaire ÎÎŒ dĂ» Ă la complexation du dinitro-3,4 phĂ©nol par diverses anilines dans les cas oĂč des complexes abn peuvent Ă©galement se former.
La valeur du ÎÎŒ dĂ©pend fortement du pK de la hase (de 1 Ă 9 D). Les fortes valeurs sont attribuĂ©es Ă une formation importante de paires ioniques. Cette conclusion est confirmĂ©e dâautre part par des observations spectroscopiques. Lâallure gĂ©nĂ©rale des courbes donnant ÎÎŒ ainsi calculĂ© en fonction de la diffĂ©rence pKaBH+ â pÎaÎÎ est du mĂȘme type que celle que trouvent Ratajczak et Sobczyk. Elles montrent que le passage de la prĂ©dominance de la liaison hydrogĂšne normale Ă celle de la paire ionique sâeffectue dans un domaine restreint de lâĂ©chelle des pK