28 research outputs found

    Le pédiatre et la psychiatrie de liaison

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    L’auteur (pédiatre) analyse les fonctionnements de la liaison pédiatrie-psychiatrie autour de la prise en charge des enfants malades et de leur famille. Les maladies somatiques de l’enfant sont accompagnées d’une « effraction psychique ». Les maladies psychiatriques ont un retentissement ou une présentation somatique. L’idée est qu’il existe un lien indissociable entre psyché et soma tout particulièrement chez l’enfant. Ce lien doit amener à une « méde cine du troisième type » qui intègre la psychiatrie au travail pédiatrique sans abandon des spécificités. Plusieurs exemples sont donnés : annonce du diagnostic, prise en charge des maladies chroniques, anorexie mentale, etc. Des obstacles à ce travail intégré existent et sont décrits. Le facteur de « liaison » principal est l’enfant qui nous oblige à dépasser nos fonc tionnements dogmatiques

    Caractéristiques des admissions des nourrissons de 1 mois à 1 an dans les unités d'urgence pédiatrique du C.H.U. de Nantes et du C.H.G. de Saint-Nazaire de juillet à décembre 2001

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    L'objectif de cette enquête était d'étudier et de comparer les caractéristiques des recours aux urgences des nourrissons de 1 mois à 1 an dans les unités d'urgences pédiatriques d'un C.H.U et d'un C.H.G sur le dernier semestre de l'année 2001. Les résultats montrent des similitudes flagrantes entre les 2 centres hospitaliers ainsi qu'avec les chiffres d'une enquête nationale. On retiendra que les nourrissons et notamment ceux âgés de moins de 3 mois ont recours très fréquemment aux urgences, qu'ils sont majoritairement adressés par leur famille, qu'ils consultent pour des motifs aboutissant la plupart du temps à des sorties directes . Ces nombreuses consultations " simples " génèrent un coût économique et peuvent aussi influer sur la qualité de la prise en charge des " vraies urgences " ; c'est pourquoi il est utile d'envisager, au regard de ce dysfonctionnement entre l'offre et la demande de soins, des solutions concrètes comme la mise en place de structures d'hospitalisations de courte durée ou des centres d'accueil de proximité. Il est en outre nécessaire, dans ce même but, d'obtenir une revalorisation de l'éducation auprès des familles au sein des consultations de médecine générale et lors des séjours en maternité.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Pratiques des médecins généralistes face à la douleur liée à la vaccination des enfants de 0 à 3 ans

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    La vaccination est à l'origine de la douleur iatrogène la plus fréquemment rencontrée au cours de l'enfance. Cette expérience douloureuse répétée peut entraîner anxiété, stress et à long terme des comportements d'évitement, un manque d'observance thérapeutique pouvant aboutir à une augmentation de la morbimortalité. Le but de notre travail est de comparer les pratiques de nos médecins généralistes face à cette douleur et quels moyens ils mettent en œuvre, par rapport aux médecins de l'étude de Taddio, pédiatre canadienne qui dénonce la sous-utilisation des moyens antalgiques au cours de la vaccination. Bien que la fréquence d'utilisation des antalgiques semble meilleure et mieux adaptée que les médecins de l'étude de Taddio, les pratiques pourraient encore être améliorées en développant l'utilisation de la solution sucrée, peu coûteuse, dénuée d'effet secondaire et facile à mettre en place.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    La vaccination des adolescents (enquête chez les 11-19 ans admis au service des urgences du CHU de Nantes pendant juillet et août 2004)

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    Une enquête prospective chez 95 adolescents de 11 à 19 ans admis au service des urgences a été menée de juillet à août 2004 pour évaluer leur statut vaccinal et leur circuit de soins. L'échantillon est représentatif des jeunes consultant les urgences avec une prédominance masculine (sex ratio : 2,06) et des motifs d'admissions majoritairement traumatiques quel que soit l'âge. 97% adhèrent à la vaccination, mais un tiers méconnaissent leur statut vaccinal, et seulement 32,6% déclarent être à jour complètement (DTPC, ROR, Hép.B). On note un déclin vaccinal marqué pour l'hépatite B (40%), et pour le 4ème rappel DTP, surtout chez les filles. Le vaccinateur privilégié est le médecin traitant (>90%), mais 20% ne l'ont pas rencontré pendant l'année. L'apport du carnet de santé concerne 27% des jeunes venus aux urgences, plutôt les plus jeunes, alors que tous affirment l'utiliser. L'autonomie vaccinale est faible (<10% des adolescents). Cependant, le rôle des parents s'efface au fil du temps au profit du médecin généraliste, dont la motivation est la garantie d'une couverture vaccinale optimale.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Les plaintes floues des adolescents (prise en charge de plaintes somatiques non organiques à partir d observations recueillies en hospitalisation pédiatrique)

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    Un motif fréquent de consultations des adolescents auprès des professionnels de santé est la plainte fonctionnelle : un ressenti physique suggérant une maladie somatique, mais sans pathologie organique démontrée . Notre étude rétrospective analyse les observations de 20 adolescents, hospitalisés dans le service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, pour un symptôme flou . Cette étude souligne l importance et la difficulté parfois d exclure une étiologie organique devant ces symptômes et donc la nécessité d une approche globale psychosomatique. En effet, ces plaintes renvoient souvent à des difficultés psychologiques ou psychosociales et constituent un langage codé pour traduire un mal-être beaucoup plus général, qu il importe de dépister et de prendre en charge. Le corps devient un moyen d expression. Il n existe probablement pas de réponse univoque, mais notre étude, appuyée de données de la littérature, a voulu proposer quelques orientations thérapeutiques.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Fonctionnement d'une unité d'accueil d'enfants victimes de maltraitance au CHU de Nantes (activité de l'année 2006)

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    L'objectif de ce travail a été de comprendre les missions et de mesurer l'activité d'une unité d'accueil d'enfants victimes de maltraitance à l'hôpital de Nantes. Même si le système français se démarque par son double niveau de protection administratif et judiciaire, la loi du 5 mars 2007, réformant la protection de l enfance, a permis d apporter une amélioration de la prévention et du dispositif préexistant. L hôpital est progressivement apparu comme un lieu essentiel de prise en charge de ces enfants victimes associant accueil et soins dans une structure sécurisante. L Unité d Accueil des Enfants en Danger de l hôpital de Nantes (UAED) en est un exemple. Cette structure accueille les enfants victimes de maltraitance ou éventuellement en danger et propose une prise en charge adaptée à chaque situation. Un bilan d activité de cette unité hospitalière a pu être réalisé pour l année 2006 de façons descriptive et rétrospective. 298 cas suspects de maltraitance ont été rapportés concernant 229 patients mineurs avec 64,6% de filles pour 35,4% de garçons. La moyenne d âge de ces mineurs était de 6,9 ans. La justice était à l origine de 80 de ces prises en charge par le biais d une réquisition et 82 cas supplémentaires d enfants en danger ont fait l objet d une information préoccupante ou d un signalement (soit un total de 162, représentant 54,2% des observations). D autres structures similaires nationales ont été examinées ainsi que le modèle canadien. Les points positifs de la structure nantaise sont : l'existence d une équipe pluridisciplinaire reconnue, l'organisation en consultations conjointes, l'accès aisé aux avis spécialisés et les liaisons entre les différents intervenants intérieurs et extérieurs. On peut cependant souligner le manque de moyens, les difficultés d'analyse statistique et le manque de retour d'information après signalement. Des perspectives de développement sont prévues pour l'UAED autour du travail des liaisons et de l'audition filmée dont la mise en place est attendue pour 2009.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Les urgences psychosociales aux urgences pédiatriques (caractéristiques et modalités de prise en charge)

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    Le nombre d admissions aux urgences pédiatriques pour motif psycho-social est en augmentation depuis les années 70 mais peu d études ont été faites à ce sujet. Notre étude prospective s est déroulée du 10/01/06 au 30/04/06 aux urgences pédiatriques du CHU de Nantes. Quatre-vingt seize enfants ont été inclus : ce sont principalement des adolescents (51% ont entre 14 et 17 ans), de sexe féminin (66%) car c est surtout à cet âge que s expriment les troubles psychologiques, principalement chez les filles. Ils viennent pour agitation (23%), anxiété ou dépression (23%), plus souvent que pour tentative de suicide (16%). Les urgences sociales ont été rares pendant la durée de notre étude. On retrouve fréquemment des antécédents personnels et familiaux psychiatriques ainsi que des maladies chroniques comme l asthme qui favorisent l émergence de ces troubles. La prise en charge fait intervenir les infirmières et auxiliaires de puériculture, les internes qui ne sont pas spécifiquement formés à ce type d urgence mais qui sont aidés des pédiatres expérimentés dans ce domaine. Ils travaillent en collaboration avec le pédopsychiatre joignable à tout moment de la journée et avec le psychiatre de garde la nuit. L assistante sociale est finalement peu sollicitée car il s agit de situations complexes difficiles à régler dans l urgence. C est avec une meilleure connaissance du réseau extra hospitalier de la part des parents et des médecins libéraux que l on pourrait diminuer cet afflux aux urgences. Enfin, cette étude confirme la place de l hôpital de Nantes comme centre de référence dans l accueil de ces urgences par le travail de coordination entre pédiatre et pédopsychiatre et par l accès au plateau technique qu il permet.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Évaluation de la qualité de l'annonce du diagnostic de VIH aux adolescents suivis au centre de traitement ambulatoire de Brazzaville, Congo de mai à octobre 2010

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    Propos - Avec l'avènement des thérapies anti rétrovirales depuis 1996, on assiste à une survie plus longue des enfants et adolescents infectés en période périnatale, posant des difficultés majeures dans leur prise en charge et particulièrement en ce qui concerne l'annonce de leur diagnostic. L'objectif de cette thèse est d'analyser les facteurs susceptibles d'influencer la qualité de l'annonce du diagnostic faite aux adolescents suivis au CTA de Brazzaville. Méthode - 42 adolescents suivis au CTA ont été interrogés de manière individuelle de septembre à novembre 2010. On a étudié l'influence de l'âge de l'adolescent au moment de l'annonce de son diagnostic, de son sexe, de son niveau d'éducation, de sa durée de suivi au CTA et de la présence d'un soutien parental. Résultats - L'étude a permis de montrer que trois facteurs étudiés étaient susceptibles d'influencer la qualité de l'annonce du diagnostic de VIH aux adolescents à savoir l'âge, le niveau d'instruction et la présence d'un soutien parental. Les deux autres facteurs que sont la durée de suivi et le sexe n'ont pas montré d'impact significatif. Conclusion - Cette étude corrobore les données de la littérature indiquant que l'annonce du diagnostic de VIH à un enfant ou adolescent doit être faite dans une démarche progressive en tenant compte de son âge et de son niveau de compréhension. Le soutien parental est indispensable pour que l'annonce soit faite dans de bonnes conditions et comme soutien à l'observance. Le contexte Africain pose des difficultés majeures en raison d'une stigmatisation importante, des problèmes de pauvreté et malnutrition.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation d'un travail de prévention médico-sociale en périnatalité au sein d'une maternité de proximité (exemple de la maternité d'Ancenis)

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    La prévention de la maltraitance en périnatalité repose sur trois données: l'existence de facteurs de risque, de troubles précoces de l'attachement et la notion de transparence psychologique de la grossesse, propice à une mobilité psychique intéressante. Les actions de prévention proposent un accompagnement renforcé pluridisciplinaire pour un soutien social, psychologique ou éducatif. Dans ce travail est présenté un réseau de périnatalité rassemblant une maternité de moins de 800 accouchements annuels de Loire-Atlantique, un service de PMI et un Centre Médico-Psychologique. A travers la description des interventions menées sur une année et de leur devenir à trois ans sont analysés les résultats du réseau, les moyens à disposition et les difficultés rencontrées. Pour finir est élaboré un outil visant à soutenir le repérage par les soignants des situations de dysharmonie mère-enfant, en vue d'une intervention d'aide précoce.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Accueil des adolescents aux urgences hospitalières (enquête au CHU de Nantes)

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    Une enquête rétrospective concernant l'ensemble des patients âgés de 11 à 19 ans ayant été admis au service d'accueil et d'urgences adultes, pédiatriques et gynéco-obstétricales du centre hospitalier universitaire de Nantes a été menée de janvier à décembre 2006. Les résultats ont ensuite été comparés avec les données de la littérature pour voir comment améliorer la prise en charge des ces jeunes. Durant cette période, 11070 adolescents ont été accueillis, ce qui représente 11,5% du volume des urgences hospitalières. Il s'agit en majorité de garçons (54%) avec un sex-ratio de 1,17. L âge moyen est de 15,9 ans. Les admissions sont plus nombreuses au printemps et à l automne et 30% d'entre-elles ont lieu le week-end. Le jour le plus fréquenté par les adolescents est ensuite le lundi (15%). Durant la journée, c'est entre 16h et 18h que l'on enregistre le maximum de passages. 23% seulement sont adressés par un médecin. 71% sont accompagnés par un parent et 14% viennent seuls. Le motif principal d'admission est traumatologique (60%), caractéristique retrouvée dans toutes les études. La pathologie médicale représente 22% des motifs d'admission avec une majorité de douleurs abdominales. 10% des passages aux urgences sont d'ordre psychiatrique, dont la moitié correspond à des tentatives de suicide. C est 2 fois plus qu'à Saint-Nazaire ou encore à l AP-HP. Les motifs gynéco-obstétricaux concernent 4% des admissions et sont pour les 2/3 des motifs obstétricaux. 19% des adolescents sont hospitalisés à l'issue de leur passage aux urgences.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF
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