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    L’invention d’un rituel urbain toulousain : la ville de Toulouse et ses filleuls à l’époque moderne

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    De 1581 à 1779, on croise à 30 reprises dans les registres de délibération de la municipalité toulousaine la mention de baptêmes de fils de capitouls faits « au nom de la ville ». Cette pratique singulière et vraisemblablement propre à la ville de Toulouse n’est pas systématique, mais suffisamment récurrente pour susciter l’intérêt de l’historien. Cette pratique pourrait apparaître comme un rituel propre à un groupe social, celui de l’élite capitulaire toulousaine. Mais il doit également être compris comme un rituel dont les enjeux dépassent le seul groupe des édiles : c’est bien la Ville qui est au cœur de la cérémonie. Tout un réseau de parentés se créent à l’occasion de ces baptêmes, entre les membres de l’équipe capitulaire, mais aussi entre les capitouls des années précédentes. C’est donc une réflexion sur une pratique au cœur de la vie capitulaire qui est menée et qui éclaire la vie politique toulousaine de l’époque moderne sous l’angle de la religion civique et des imaginaires politiques urbains.From 1581 to 1779, in the municipality of Toulouse registers of deliberations there are 30 references to baptisms of the sons of Capitouls “in the name of the town”. This custom was uncommon and most certainly unique to Toulouse, but not systematic. However it was frequent enough to draw the attention of historians. The practice might appear to be a ritual belonging to a social group, the elite of Toulousain Capitouls. Yet it must also be understood as a ritual that goes beyond that of one group of town councillors: It was the town itself that was at the heart of the ceremony. A whole network of relations was established at these baptisms, between members of the Capitoul group, as well as the Capitouls from previous years. This paper offers some analyses about a practice which was at the heart of the life of Capitouls and which sheds light on Toulousain political life in Early Modern times, from the point of view of civic religion and the imaginary of urban politics.Desde 1581 hasta 1779, en los registros de deliberaciones en la municipalidad de Toulouse, se encuentran 30 referencias a bautismos de hijos de Capitouls “en nombre de la villa”. Esta singular práctica y probablemente propia a la villa de Toulouse no es sistemática, pero es suficientemente regular como para llamar la atención del historiador. La práctica podría aparecer como un ritual específico a un grupo social, el de las elites de los Capitouls tolosanos. Pero también se ha de entender como un ritual cuya especificidad sobrepasa el grupo reducido de los ediles: fue la propia villa la que se encontraba en el centro de esta ceremonia. Un verdadero entramado de relaciones se crean alrededor de estos bautismos, desde luego entre los miembros del grupo de los Capitouls, pero también entre los capitouls de los años precedentes. Este estudio ofrece una reflexión sobre una práctica que se encontraba en el meollo de la vida de los Capitouls, y un intento de esclarecer algunos aspectos de la vida política de la época moderna a través del prisma de la religión cívica y de los imaginarios de las políticas urbanas

    Toulouse, une métropole méridionale

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    De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose »

    Les sociétés d'histoire de l'Alsace et leurs fédérations

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