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    Le peuplement de l'Europe depuis le Paléolithique supérieur : des rencontres préhistoriques entre locaux et migrants

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    La diversité génétique des populations humaines actuelles reflète les fluctuations démographiques, migrations et métissages du passé. La paléogénomique, la production et l'analyse de données génomiques à partir de spécimens anciens dégradés, nous permet d'étudier ces événements démographiques grâce à l'accès direct à des séries temporelles. Au cours de la préhistoire européenne, plusieurs expansions populationnelles associées à des changements climatiques et des transitions culturelles ont conduit à des rencontres et métissages entre populations locales et migrantes. Nous avons ciblé des périodes de transition clé, avons généré des génomes anciens correspondants et utilisé des méthodes de génomique des populations pour reconstruire l'évolution des génomes humains. Nous avons d'abord analysé les génomes de deux individus de Crimée vieux de ~37,000 ans et montré qu'ils appartenaient à la première vague de migration en Europe des Humains anatomiquement modernes qui étaient porteurs de l'ascendance qui a persisté dans les génomes des Européens actuels. Cette expansion correspond à une période suivant un changement climatique majeur, la période glaciaire Heinrich 4, et l'éruption ignimbrite campanienne du super-volcan Archiflegréen qui a coïncidé avec un renouvellement de populations en Europe et la transition culturelle Paléolithique moyen/supérieur. Nous avons mis en évidence le métissage entre les habitants européens préexistants et les deux individus de Crimée ainsi que des liens insoupçonnés entre les premiers H. sapiens européens et les groupes plus tardifs qui éclairent notre compréhension du premier peuplement d'Europe par H. sapiens. Puis, nous avons étudié des événements démographiques majeurs en Europe de l'Ouest durant l'Holocène qui ont façonné le génome des Européens actuels. Nous avons produit des données génomiques à partir de 116 individus datés du Mésolithique final jusqu'à l'âge du Bronze (6,200-2,200 ans av.n.e.) couvrant deux grands événements de renouvellement des populations en Europe. Les génomes de groupes mésolithiques européens analysés nous ont permis de caractériser l'histoire populationnelle d'un groupe local en Europe du nord-ouest. Au travers de l'analyse de la population néolithique la plus ancienne arrivant dans le Bassin Parisien, nous montrons des métissages complexes avec les groupes mésolithiques préexistants conduisant à une structure de population très hétérogène. Nos résultats soulignent la position clé des génomes néolithiques du nord de la France pour la compréhension de la néolithisation de l'Ouest européen. En effet, nos analyses génomiques identifient dans le nord de la France une probable population source à l'origine de la néolithisation de la Grande-Bretagne et l'Irlande longtemps recherchée par les généticiens et les archéologues. Dans des individus du Néolithique moyen, nous avons identifié une ascendance chasseur-cueilleur élevée suggérant une structure sociale particulière de ces communautés. La troisième période de transition analysée se situe au 3ème millénaire av.n.e, une période où des transformations culturelles et génomiques étaient associées avec des migrations de populations de la steppe pontique-caspienne. Notre analyse génomique à haute résolution d'une sépulture familiale en France datant de 2,500 av.n.e. nous a permis de mettre en évidence des dynamiques de métissage ayant eu lieu partout en Europe. Nous avons observé que le métissage au Nord de la France s'est produit entre des agriculteurs néolithiques du Sud et des porteurs de l'ascendance des steppes venant du Nord. Nous avons découvert que ce métissage s'est effectué en deux vagues qui coïncide chacune avec des transformations culturelles au 3ème millénaire av.n.e. En conclusion, nos études détaillées de génomes anciens couvrant un intervalle de temps large de l'histoire humaine éclairent l'histoire génétique des populations humaines à des périodes clés de transition.Patterns of genetic diversity in present-day human populations are reflecting the past demographic fluctuations, migrations and admixture in human (pre)history. Paleogenomics, the generation and analysis of genome-wide data from ancient degraded specimens, allows us to study these demographic events by directly accessing time series comprising their occurrence. European prehistory recurrently witnessed population expansions associated with various climatic changes and/or cultural transitions during which local populations encountered migrating populations resulting in admixture at both the population and individual levels. We focused on three key transition periods in human history, generated ancient genomes of contemporary witnesses and used various state-of-the-art population genomics methods to reconstruct human genome evolution. First, we analyzed the genomes of two ~37,000-year-old individuals from Crimea and showed them to belong to the first migration wave of anatomically modern humans into Europe carrying ancestry found in present-day Europeans. This expansion corresponds to a period just following a major climatic change known as Heinrich 4 cold period comprising the Campanian Ignimbrite volcanic super-eruption that coincided with human population turnover in Europe and a cultural transition (Mid/Upper Paleolithic). We show the evidence of admixture between earlier inhabitants of Europe and both ancient Crimean individuals. We further reveal the previously unknown genetic links between these Early European individuals and later groups that are important for the understanding of the early peopling of Europe. Second, we focused on major demographic events in Western Europe during the Holocene that shaped the present-day European genome. We generated genomic data from 116 individuals dating from the Late Mesolithic to the beginning of the Bronze Age, between 8,200 and 4,200 years ago covering two large-scale populational turnover events in Europe. We analyzed the genomes of Mesolithic groups in Europe and characterized the population history of a local group in Northwestern Europe. By investigating the earliest Neolithic population that arrived in the Paris Basin during the expansion of farming into Western Europe we show their complex admixture with these pre-existing Mesolithic groups leading to a highly heterogenous population structure. Our results highlight that Neolithic genomes from France are essential to understand the Neolithization of the West. Indeed, our genomic analyses identify in northern France a likely source population for Neolithic Britain and Ireland, which has been sought for by both geneticists and archeologists. We also identify hitherto undetected high hunter-gatherer ancestry levels in individuals from Middle Neolithic contexts that might be meaningful for the social structure of these communities. The third transition period we studied took place during the 3rd millennium BCE, which was a period of both cultural and genomic transformations associated with migrations of populations from the Pontic-Caspian steppe. Our high-resolution analysis of whole genomes of a family burial in France dating to about 2,500 BCE allowed us to reveal the Europe-wide admixture dynamics during this eventful period. On the territory of present-day France, we observed admixture between local Neolithic farmers and steppe-ancestry carriers coming from the north. We discovered previously undetected admixture pulses coinciding with the cultural transformation events of the 3rd millennium BCE. In conclusion, our detailed studies of ancient genomes covering a large time interval of human history with major transition periods adds valuable insights to the knowledge of the genetic history of human populations

    Du Néolithique à l’âge du Bronze sur le littoral de la Manche et de la mer du Nord : le site d’Escalles « mont d’Hubert » (Pas-de-Calais)

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    International audienceLe site est implanté au sommet du mont d'Hubert (Escalles, Pas-de-Calais), à moins d'un kilomètre en retrait du cap Blanc Nez, qui forme la retombée crayeuse nord-occidentale de l'Artois. Depuis les hauteurs du mont d'Hubert, la vue enveloppe sans contrainte les paysages de la plaine maritime, du détroit du Pas-de-Calais et du sud-est de l'Angleterre, des falaises en grès du cap Gris-Nez. Ce panorama exerce, encore aujourd'hui, une fascination pour un milieu naturel où plusieurs formes paysagères se rencontrent et dessinent les contours de territoires aux qualités géologiques variées. Occupé du Néolithique moyen I à la fin de l'âge du Bronze, l'installation principale concerne une enceinte à fossés interrompus datée du Néolithique moyen 2. Elle se caractérise par le creusement de plusieurs segments enserrant un espace interne estimé à 4,5 ha. La diversité et les quantités de vestiges collectées lors de cette fouille sont impressionnantes associant au sein des mêmes contextes de rejets de la faune, du lithique, des ossements humains, de la céramique et des coquilles marines. Les comblements des différents fossés ont été abordés par une fouille fine. Cette stratégie a servi de base à l'étude des mobiliers et à la campagne de mesures radiocarbone ouvrant de nouvelles perspectives sur le rythme d'occupation du site. Aux activités traditionnellement identifiées, la présence, la répartition et la détermination des restes humains désarticulés, découpés et mêlés aux rejets alimentent la réflexion sur la fonction de ce gisement et des pratiques qui s'y sont déroulées. La relation Homme-Animal mérite aussi que l'on s'y attarde plus longuement en comparant le traitement des ossements humains et animaux (découpe, fracturation, exposition au feu...) afin de comprendre les rapports qui régissent ces événements et leurs rôles symboliques au sein de ces sociétés. Enfin, comment ne pas entrer dans le débat qui intéresse les chercheurs britanniques à propos de la néolithisation de la Grande-Bretagne, tant il apparaît évident que la position géographique et la datation de l'enceinte du mont d'Hubert suggèrent qu'elle a pu jouer un rôle dans la dernière colonisation néolithique de l'Europe notamment en établissant un contact avec les dernières communautés mésolithiques à la transition des Ve et IVe millénaire avant notre ère. A l'appui de cette hypothèse, des comparaisons sur les données matérielles et paléogénomiques sont intégrées à cette monographie

    Du Néolithique à l’âge du Bronze sur le littoral de la Manche et de la mer du Nord : le site d’Escalles « mont d’Hubert » (Pas-de-Calais)

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    International audienceLe site est implanté au sommet du mont d'Hubert (Escalles, Pas-de-Calais), à moins d'un kilomètre en retrait du cap Blanc Nez, qui forme la retombée crayeuse nord-occidentale de l'Artois. Depuis les hauteurs du mont d'Hubert, la vue enveloppe sans contrainte les paysages de la plaine maritime, du détroit du Pas-de-Calais et du sud-est de l'Angleterre, des falaises en grès du cap Gris-Nez. Ce panorama exerce, encore aujourd'hui, une fascination pour un milieu naturel où plusieurs formes paysagères se rencontrent et dessinent les contours de territoires aux qualités géologiques variées. Occupé du Néolithique moyen I à la fin de l'âge du Bronze, l'installation principale concerne une enceinte à fossés interrompus datée du Néolithique moyen 2. Elle se caractérise par le creusement de plusieurs segments enserrant un espace interne estimé à 4,5 ha. La diversité et les quantités de vestiges collectées lors de cette fouille sont impressionnantes associant au sein des mêmes contextes de rejets de la faune, du lithique, des ossements humains, de la céramique et des coquilles marines. Les comblements des différents fossés ont été abordés par une fouille fine. Cette stratégie a servi de base à l'étude des mobiliers et à la campagne de mesures radiocarbone ouvrant de nouvelles perspectives sur le rythme d'occupation du site. Aux activités traditionnellement identifiées, la présence, la répartition et la détermination des restes humains désarticulés, découpés et mêlés aux rejets alimentent la réflexion sur la fonction de ce gisement et des pratiques qui s'y sont déroulées. La relation Homme-Animal mérite aussi que l'on s'y attarde plus longuement en comparant le traitement des ossements humains et animaux (découpe, fracturation, exposition au feu...) afin de comprendre les rapports qui régissent ces événements et leurs rôles symboliques au sein de ces sociétés. Enfin, comment ne pas entrer dans le débat qui intéresse les chercheurs britanniques à propos de la néolithisation de la Grande-Bretagne, tant il apparaît évident que la position géographique et la datation de l'enceinte du mont d'Hubert suggèrent qu'elle a pu jouer un rôle dans la dernière colonisation néolithique de l'Europe notamment en établissant un contact avec les dernières communautés mésolithiques à la transition des Ve et IVe millénaire avant notre ère. A l'appui de cette hypothèse, des comparaisons sur les données matérielles et paléogénomiques sont intégrées à cette monographie

    Du Néolithique à l’âge du Bronze sur le littoral de la Manche et de la mer du Nord : le site d’Escalles « mont d’Hubert » (Pas-de-Calais)

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    International audienceLe site est implanté au sommet du mont d'Hubert (Escalles, Pas-de-Calais), à moins d'un kilomètre en retrait du cap Blanc Nez, qui forme la retombée crayeuse nord-occidentale de l'Artois. Depuis les hauteurs du mont d'Hubert, la vue enveloppe sans contrainte les paysages de la plaine maritime, du détroit du Pas-de-Calais et du sud-est de l'Angleterre, des falaises en grès du cap Gris-Nez. Ce panorama exerce, encore aujourd'hui, une fascination pour un milieu naturel où plusieurs formes paysagères se rencontrent et dessinent les contours de territoires aux qualités géologiques variées. Occupé du Néolithique moyen I à la fin de l'âge du Bronze, l'installation principale concerne une enceinte à fossés interrompus datée du Néolithique moyen 2. Elle se caractérise par le creusement de plusieurs segments enserrant un espace interne estimé à 4,5 ha. La diversité et les quantités de vestiges collectées lors de cette fouille sont impressionnantes associant au sein des mêmes contextes de rejets de la faune, du lithique, des ossements humains, de la céramique et des coquilles marines. Les comblements des différents fossés ont été abordés par une fouille fine. Cette stratégie a servi de base à l'étude des mobiliers et à la campagne de mesures radiocarbone ouvrant de nouvelles perspectives sur le rythme d'occupation du site. Aux activités traditionnellement identifiées, la présence, la répartition et la détermination des restes humains désarticulés, découpés et mêlés aux rejets alimentent la réflexion sur la fonction de ce gisement et des pratiques qui s'y sont déroulées. La relation Homme-Animal mérite aussi que l'on s'y attarde plus longuement en comparant le traitement des ossements humains et animaux (découpe, fracturation, exposition au feu...) afin de comprendre les rapports qui régissent ces événements et leurs rôles symboliques au sein de ces sociétés. Enfin, comment ne pas entrer dans le débat qui intéresse les chercheurs britanniques à propos de la néolithisation de la Grande-Bretagne, tant il apparaît évident que la position géographique et la datation de l'enceinte du mont d'Hubert suggèrent qu'elle a pu jouer un rôle dans la dernière colonisation néolithique de l'Europe notamment en établissant un contact avec les dernières communautés mésolithiques à la transition des Ve et IVe millénaire avant notre ère. A l'appui de cette hypothèse, des comparaisons sur les données matérielles et paléogénomiques sont intégrées à cette monographie

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