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    Étude expérimentale et calcul des contraintes résiduelles dans des tubes extrudés en polyéthylène

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    No English abstractNotre objectif dans cette étude aura été de se rapprocher progressivement du comportement et des caractéristiques des polyéthylènes afin de décrire les mécanismes de formation des contraintes résiduelles lors du calibrage des tubes.Le modèle le plus simple, basé sur une loi de comportement liquide - solide élastique, a mis en évidence deux mécanismes de formation des contraintes résiduelles. Le premier est relié aux différences de température lors du refroidissement qui provoquent des différences de retrait dans l'épaisseur. Ceci met les couches extérieures du tube en compression et les couches intérieures en traction. Ce profil de contrainte fait se refermer le tube lorsqu'on le découpe suivant la génératriceLe second mécanisme est relié aux efforts extérieurs qui s'appliquent sur le tube. La dépression dans le calibreur maintient le tube contre la chambre de calibrage et l'empêche de se rétracter lors du refroidissement ce qui induit des contraintes de traction dans les couches solidifiées. En fait la dépression bloque le retrait thermique qui était à l'origine du premier mécanisme. Si la dépression est suffisante pour maintenir le tube jusqu'à la fin de la solidification le profil de contraintes résiduelles est nul. Les profils de contraintes intermédiaires sont obtenus par une évolution des conditions aux limites lors de la solidification, la dépression n'étant en faite pas suffisante pour maintenir le contact pendant toute la solidification.Le modèle élastique a également mis en avant l'influence des forces axiales et en particulier les forces de frottement entre le tube et la chambre de calibrage. En étirant le tube, elles tendent à diminuer son diamètre. La dépression bloque cette rétraction en plus du retrait thermique. Ceci accentue les contraintes de traction dans les couches extérieures jusqu'à inverser le profil des contraintes résiduelles. Le tube peut alors s'ouvrir lorsqu'on le découpe suivant la génératrice.Le modèle élastique est suffisant pour expliquer l'influence de la dépression sur le profil des contraintes résiduelles. Cependant les propriétés des matériaux que ce modèle peut prendre en compte restent assez éloignées de celui des polyéthylènes pendant le refroidissement.Le modèle viscoélastique que nous avons développé est original par rapport à la bibliographie dans le sens où la variation du volume spécifique et les propriétés mécanique lors de la transition fluide -- solide sont directement basés sur l'évolution du taux de cristallinité, paramètre du premier ordre sur le comportement physique du matériau.Le taux de cristallinité peut être obtenu dans le modèle soit par le modèle de cristallisation d'Ozawa soit en reprenant directement les résultats obtenus par DSC. Celui-ci est alors utilisé pour déterminer l'évolution du volume spécifique et permet de tenir de l'importante rétraction du matériau qui se produit lors de la cristallisation. L'influence du retrait du à la cristallisation doit cependant être nuancé car il se produit à des températures pour lesquelles la relaxation des contraintes n'est pas négligeable. Pour des matériaux semi-cristallins tel que les polyéthylènes, il est donc nécessaire d'utiliser un modèle viscoélastique pour pouvoir prendre en compte le retrait lors de la cristallisation.Afin de pouvoir appliquer les forces d'étirage et de frottement dès le début de la solidification, nous avons montré qu'il était nécessaire de tenir compte des contraintes dans les couches non solidifiées afin de charger progressivement les couches solidifiées. Le comportement viscoélastique des matériaux est pris en compte dans les états fluides et solide par des lois de Maxwell multimode. La répartition des contraintes prédit dans les couches fluides et solides par le modèle viscoélastique permet d'avoir une première information sur l'importance des propriétés mécaniques du matériau à l'état fluide. Les calculs permettent d'expliquer en partie l'orientation mesurée dans les couches extérieures lors de l'étude des polyéthylènes basse densité linéaire.Le modèle viscoélastique apporte peu de renseignements supplémentaires sur les mécanismes de formation des contraintes résiduelles finales mais il permet de les quantifier en utilisant des caractéristiques matériaux proches de celles des polyéthylènes lors du refroidissement.Une étude numérique confirme que le procédé de calibrage est relativement sensible à tous les paramètres du procédé et caractéristiques du matériau même si la dépression reste le paramètre de premier ordre.Finalement, les comparaisons entre les calculs et l'expérience montrent que nous sommes parvenus à borner la réalité en expliquant l'origine des contraintes résiduelles qui se forment lors du calibrage des tubes.<br/

    Rupture prématurée des membranes avant 26 semaines d'aménorrhée

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    TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Etude expérimentale et calcul des contraintes résiduelles dans des tubes extrudés en polyéthylène

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    PARIS-MINES ParisTech (751062310) / SudocSOPHIA ANTIPOLIS-Mines ParisTech (061522302) / SudocSudocFranceF

    Développement de nomogrammes permettant de prédire l'issue obstétricale des patientes transférées pour menace d'accouchement prématuré en maternité de type 3

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    Malgré les progrès réalisés dans la prise en charge néonatale, l'accouchement prématuré demeure au centre des préoccupations du corps médical. L'objectif de notre étude était de créer un modèle de prédiction des principales issues obstétricales des patientes transférées pour menace d'accouchement prématuré (MAP) dans les maternités de niveau III. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle incluant 737 patientes transférées pour MAP à la maternité Paule de Viguier du CHU de Toulouse entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2008. Résultats : Quatre facteurs étaient prédictifs du risque d'accouchement dans les 48 heures et dans les 7 jours suivant le transfert : la rupture prématurée des membranes, la présence de métrorragies, l'existence de contractions utérines nécessitant une tocolyse et la longueur échographique du col utérin. Deux autres facteurs étaient associés au risque d'accouchement avant 32 SA et au risque de retransfert : le rang de la grossesse et l'âge gestationnel à l'admission. Les aires sous la courbe (AUC) de chaque modèle multivarié étaient excellentes. Les modèles prédictifs ont été validés par une technique de ré-échantillonnage (boostraping). Conclusion : Nous avons créé et validé quatre nomogrammes capables d'aider le clinicien à évaluer le pronostic des patientes transférées pour MAP en maternité de niveau III.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Impact d'une analyse différée sur les valeurs des gaz du sang et du taux de lactate au cordon après clampage

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    Cette étude apporte une réponse pratique aux maternités régionales confrontées à la nécessité de pratiquer une mesure systématique du pH au cordon et ne disposant pas d'automate sur place. Notre étude retrouve une baisse significative du pH artériel et veineux, du déficit de base, de la pCO2 et de la glycémie et une augmentation des lactates quel que soit le mode de conservation des prélèvements. Les variations observées sont ralenties par la conservation sur lit de glace dès la deuxième heure. La mesure de la pO2 n'est pas affectée par la température de conservation. Aucune variation d'hématocrite n'est observée avec une analyse différée. La mesure de la gazométrie ombilicale doit au mieux être réalisée immédiatement après la naissance. Si cette analyse doit être différée, une conservation des seringues sur lit de glace est souhaitable afin de limiter les variations du pH, de la pCO2, du déficit de base et des lactates.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Diabète gestationnel (étude du devenir post-natal à court terme )

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    CONTEXTE : Le diabète gestationnel représente un problème de santé publique par sa fréquence (1 à 6 % de l'ensemble des grossesses) et par son risque évolutif materno-fœtal à court et à long terme. Il est recommandé de contrôler le statut glycémique des patientes en post-partum dans le but d'évaluer le risque évolutif vers le diabète de type 2 ainsi que les diabètes préexistants méconnus. Le test actuellement préconisé est l'hyperglycémie provoquée par voie orale à 75 g de glucose (HGPO 75 g) 4 à 6 mois après l'accouchement. Nous ne connaissons pas le devenir des patientes en particulier au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse. OBJECTIFS : L'objectif de notre étude est d'évaluer les troubles de la glycorégulation à court terme après un diabète gestationnel ainsi que l'observance du suivi. Par ailleurs nous avons cherché à déterminer les facteurs associés à ces anomalies. DESCRIPTION DE L'ETUDE : Il s'agit d'une étude prospective observationnelle. Cette étude a eu lieu au CHU de Toulouse. Nous avons inclus 100 patientes dont la grossesse s'est compliquée d'un diabète gestationnel et ayant accouché entre le 1er février 2003 et le 31 janvier 2004. Toutes les patientes ont été contactées 4 à 6 mois après l'accouchement pour réaliser l'HGPO 75 g et répondre à un questionnaire. En cas de non réponse ou de réponse incomplète une relance a été effectuée. RESULTATS : Nous avons retrouvé 22,2 % d'HGPO 75 g anormales mais nous n'avons pas fait de diagnostic de diabète de type 2. Seulement 36 % des patientes ont réalisé l'HGPO 75 g prescrite et 52 % ont répondu au questionnaire. Le seul facteur significativement associé à une HGPO 75 g anormale est le recours à l'insulinothérapie pendant la grossesse. L'existence de facteurs de risque du diabète gestationnel semble également plus fréquente dans ce groupe de patientes. Quant aux non-répondeuses les facteurs significatifs associés sont les antécédents familiaux de diabète et le cycle pathologique dans le post-partum immédiat. CONCLUSION : Dans cette étude les anomalies de la glycorégulation sont importantes après un diabète gestationnel. Malgré une sensibilisation initiale, un recueil des données personnalisé 4 à 6 mois après l'accouchement et un rappel, le taux de participation au suivi reste faible. Le médecin généraliste a un rôle primordial à jouer dans l'amélioration du suivi de ces patientes à haut risque de troubles de la glycorégulation. Des études à plus long terme et sur des populations plus importantes permettront de mieux cibler ces patientes à risque.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Déclenchement artificiel du travail à terme (développement d'un nomogramme de prédiction du risque d'échec)

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    TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Dystocie des épaules (de l'épidémiologie à la formation pratique des équipes)

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    TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Conséquences fonctionnelles ano-rectales du premier accouchement par voie vaginale, impact des spatules de Thierry (étude prospective à propos de 643 patientes)

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    Contexte : L'incontinence anale du post-partum est un symptôme mal connu malgré des taux importants rapportés par la littérature. Il est donc intéressant d'étudier ce symptôme ainsi que les troubles associés (incontinence urinaire, douleurs périnéales et troubles sexuels) et d'essayer d'en définir les facteurs de risque. Nous avons notamment voulu savoir si les spatules de Thierry étaient un facteur de risque d'incontinence anale. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude observationnelle prospective au sein de la maternité Paule de Viguier (type III, CHU Toulouse) entre décembre 2005 et décembre 2006. L'étude a été réalisée à l'aide d'auto-questionnaires anonymes administrés à 2 jours puis 2 et 6 mois post-partum, après avoir relevé les caractéristiques de l'accouchement. Résultats : 643 patientes ont été pré-incluses (primipares accouchant par voie basse d'un singleton en présentation céphaliques spontanément ou par spatules de Thierry). 561 ont signé le formulaire de consentement et notre taux de réponse est de 86% à 2 mois et 81% à 6 mois. La seule différence existant entre les populations accouchant spontanément ou par spatules de Thierry est l'âge plus élevé des femmes dans le deuxième groupe. Le taux d'épisiotomie est significativement plus élevé dans le groupe spatules (97,5% vs 50,3% p= 5) est de 11% à 2 mois et 7,7% à 6 mois. Il existe une association statistique entre l'incontinence anale et l'incontinence urinaire, les douleurs périnéales et les troubles sexuels (délai de reprise des rapports). L'analyse univariée (confirmée par l'analyse multivariée) montre que les facteurs de risque d'incontinence anale à 2 et 6 mois du post-partum sont les déchirures périnéales sévères (OR=4,60 [1,14-31,11]), l'épisiotomie (OR=3,13 [1,31-6,87]), l'âge élevé de la patiente (OR=1,08 [1,008-1,15]). Discussion : Notre étude confirme les taux et les facteurs de risques classiques d'incontinence anale post-partum. Nous montrons un impact négatif important de l'épisiotomie. En revanche, les spatules de Thierry n'apparaissent pas comme un facteur de risque indépendant d'incontinence anale tout en ne montrant pas non plus d'effet délétère sur l'état néonatal. C'est donc un instrument moderne et efficace qui doit continuer à être enseigné mais l'évolution des pratiques doit probablement tendre vers une réduction raisonnée du taux d'épisiotomie. Une étude comparant un usage restrictif et libéral de l'épisiotomie en cas d'extraction par spatule ainsi qu'une étude randomisée prospective comparant les spatules aux autres instruments d'extraction fœtale pourraient valider les données de notre étude.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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