11 research outputs found

    Could methylene blue be used to manage burning mouth syndrome? A pilot case series

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    Objective: Burning mouth syndrome is a disabling condition of complex pathophysiology characterized by spontaneous pain felt in the oral mucosa in the absence of evident mucosal lesions which lacks efficient treatments to this day. The purpose of this study was to demonstrate the efficacy of methylene blue in the management of burning mouth syndrome. Methods: The study was conducted at the dental clinic of the Anta Diop University and Newtown dental clinic of Dakar, Senegal. A solution of methylene blue as a mouth-rinse (0.5%) was applied for 5 minutes in five patients satisfying the ICHD-3 diagnostic criteria for burning mouth syndrome. This procedure was repeated every 6 hours 3 times per 24h, during 7 days. Using numeric rating scale, pain severity was assessed as the mean pain felt during the last day of application. Results: After 7 days, the pain was significantly reduced by two-thirds and almost absent at 3 and 6 months follow-up. No secondary effects of the use of methylene blue were observed. Putative mechanisms of action and potential implications for treatment are discussed. Conclusion: Methylene blue is an old compound but a novel topical therapy that could prove beneficial in the management of burning mouth syndrome

    Sleep bruxism and perceived stress: assessment using salivary cortisol levels, a biomarker of stress: Salivary cortisol level and sleep bruxism

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    Sleep bruxism (SB) corresponds to physiologically based manducatory muscle reactions, with no identifiable neuropathic cause, in relation to anxiety disorders, respiratory disorders or behavioral "tocs". The aim of this study was to assess the relationship between SB and perceived stress by measuring salivary cortisol levels. The study included 61 consenting adult participants: 31 for the study group (bruxers) and 30 for the control group (no bruxers). The diagnosis of BS was made using a standard bruxism assessment questionnaire defined by the American Academy of Sleep Medicine (AASM). The preliminary diagnosis was confirmed by clinical assessment according to AASM criteria. The BRUXi index, a tool proposed by Orthlieb, was used to determine the intensity of bruxism. Perceived stress was measured using the Perceived Stress Scale questionnaire. Unstimulated whole saliva was collected and morning salivary cortisol levels were determined by ELISA. Non-parametric statistical methods were used to analyze the data. The bruxers (study group) had significantly high levels of mean salivary cortisol (12.3±4.2 ng/mL or 34.5±14.6 nmol/L) than the non-bruxers (control group) (5.3±1.2 ng/mL or 14.5±4.6 nmol/L) (p<0.001). The elevated salivary cortisol level was positively associated with perceived stress and SB (p<0.0001) in the study group. These results suggest that bruxing activity is associated with higher levels of perceived psychological stress and salivary cortisol. Despite the absence of polysomnographic recording for the diagnosis of SB, a positive correlation between SB and salivary cortisol levels was observed in bruxers

    Évaluation quantitative de la secrétion et du pouvoir tampon de la salive au cours de la radiothérapie des cancers des voies aéro-digestives supérieures au Sénégal

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    Introduction. La radiothérapie, ou utilisation des rayonnements ionisants pour détruire le tissu cancéreux, représente un des traitements de base pour les cancers des voies aéro-digestives (VADS). Elle doit détruire les cellules cancéreuses, tout en épargnant au mieux les organes ou tissus sains avoisinants. L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets de la radiothérapie sur la fonction des glandes salivaires chez des patients traités pour un cancer des VADS. Matériel et méthodes. Une étude transversale descriptive a été réalisée sur 33 patients atteints d’un cancer des VADS et traités dans le service de radiothérapie de l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar (Sénégal). La xérostomie, les débits salivaires non stimulé et stimulé ainsi que le pH salivaire ont été évalués, avant (T0), pendant (T), et un mois après la fin de la radiothérapie (T1). Les données ont été statistiquement analysées et exploitées en utilisant le logiciel SPSS. Résultats. L’âge des patients variait de 18 à 69 ans. Les patients ayant plus de 60 ans représentaient 45,5 % de la population étudiée. Les hommes constituaient la majorité de l’échantillon (54,5 %). Avant la radiothérapie, aucun signe de xérostomie n’a été observé chez les patients : tous avaient un débit salivaire normal. Pendant les séances de radiothérapie, tous les patients se sont plaints de sécheresse buccale : 19 avaient une hyposialie modérée et 13 avaient une hyposialie sévère. La xérostomie et l’hyposialie sévère ou modérée étaient statistiquement associées à la dose de radiothérapie (p < 0,005). À T0, tous les patients avaient un pH neutre. À T1, 28/33 patients avaient un pH salivaire inférieur à 5,5, évoquant une hyposialie. Conclusion. L’orientation vers de nouvelles techniques d’irradiation de la tête et du cou pour épargner partiellement les glandes salivaires ouvre des voies potentielles de recherche et d’innovation pour les années à venir

    Modulation des perceptions gustatives par les afférences trigéminales : étude électrogustométrique pilote chez l’homme

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    Introduction : La sensibilité gustative périphérique est transmise au tronc cérébral par les fibres nerveuses issues du nerf facial, via la corde du tympan, et par les nerfs glossopharyngien et vague. Le nerf trijumeau participe également à l’analyse sensorielle des aliments. L’objectif de cette étude était de tester l’hypothèse d’une modulation de la perception gustative par les afférences sensitives du nerf alvéolaire inférieur (NAI) chez l’homme en mesurant les seuils de détection électrogustométriques (EGM) avant et après anesthésie des afférences trigéminales. Matériel et méthodes : Un groupe A (n = 60) soumis à l’anesthésie régionale du nerf alvéolaire inférieur (NAI) et un groupe contrôle (n = 60) soumis à l’anesthésie du nerf maxillaire ont été comparés avant (stade 0) et après (stade 1) anesthésie. Les mesures EMG ont été réalisées en simple insu vis-à-vis de l’anesthésie, en 9 sites linguaux symétriques : pointe latérale (Tr, Tl) et centrale (T) , face dorsale médiane (Dr, Dl) et , bords latéraux postérieurs (Er, El) et face dorsale postérieure (Pr, Pl). La corrélation entre le type d’anesthésie et les seuils EMG a été effectuée avec le test rho de Spearman et les comparaisons intra- et intergroupe à l’aide du test de Mann et Whitney et du test de Wilcoxon, avec un niveau de significativité fixé à 0,05. Résultats : Les valeurs moyennes des seuils EGM du groupe A étaient significativement augmentées après anesthésie du NAI au niveau de tous les sites linguaux (p < 0,005). Les seuils (en µA) les plus élevés étaient retrouvés à la face dorsale (stade 0 : Dr = 30,7 ± 9,4 ; Dl = 31 ± 9,5 vs stade 1 : Dr = 68,5 ± 44,6 ; Dl = 63,3 ± 35,3) et la partie postérieure de la langue (stade 0 : Pr = 20,9 ± 5,4 ; P l = 21 ± 5,1 vs stade 1 : Pr = 37,3 ± 25,4 ; Pl = 35,9 ± 16,6). Aucune différence significative n’a été observée dans le contrôle pour aucun des 9 sites avant et après anesthésie. Il existait une corrélation significative entre les seuils EMG et l’anesthésie régionale des afférences du NAI sur les 9 points de stimulations linguales (p < 0,001). Conclusion : Ces résultats montrent que l’anesthésie régionale des afférences dentaires du NAI entraîne une élévation des seuils de détection EGM

    Évaluation du débit salivaire chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral

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    Introduction : L’altération de la fonction sécrétoire des glandes salivaires a souvent été associée au virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ces dernières années, la multithérapie associant différents antirétroviraux (ARV) est devenue la modalité de gestion de choix pour la prise en charge de l’infection à VIH. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’effet des médicaments antirétroviraux sur la sécrétion salivaire chez des patients vivant avec le VIH. Matériel et méthodes : Une étude transversale comparative a été réalisée sur 166 patients vivant avec le VIH (dont 94 sous ARV et 72 ARV naïfs) à la clinique des Maladies infectieuses et tropicales, au CHUN de Fann (Dakar). Le débit salivaire non stimulé et le pH salivaire ont été évalués dans les deux groupes de patients. Les données ont été statistiquement analysées et exploitées en utilisant le logiciel SPSS. Résultats : Le profil sérologique des patients était largement dominé par le VIH-1 avec 87,1 %. Dans la population de patients vivant avec le VIH et sous ARV, 7,4 % présentaient une xérostomie et 5,3 % avaient une hyposialie et seule l’association thérapeutique TDF + 3TC + NVP (Ténofovir  +  Lamivudine  +  Névirapine) était statistiquement associée à l’hyposialie. Par ailleurs, dans la population de patients vivant avec le VIH ARV naïfs, 20,8 % présentaient une xérostomie et 13,9 % une hyposialie; le taux de lymphocytes T CD4 n’était pas corrélé à l’hyposialie. Conclusion : La fonction des glandes salivaires était beaucoup plus affectée chez les patients non traités; est-ce à dire que le traitement ARV agit positivement sur la fonction sécrétoire des glandes salivaires? D’autres études plus fines et sur des cohortes plus importantes devraient être envisagées pour confirmer cette tendance
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