56 research outputs found
Les chevaliers bretons
Le titre ne semble pas avoir été choisi par l’auteur. Jamais Frédéric Morvan ne se limite à la chevalerie ; il s’intéresse plus globalement au groupe des hommes d’armes comme en témoignent à la fois l’introduction ainsi que le plan de cet ouvrage issu d’une partie de sa thèse (une première partie a été publiée aux PUR sous le titre La chevalerie bretonne). L’ensemble est bâti sur la chronologie de la domination éminente, celle des ducs qui, après avoir été d’obédience anglo-normande, passent ..
Une phase de la Grande guerre méridionale : Bas-Quercy et Haut-Toulousain dans la tourmente (1142-1177)
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Bas-Quercy et Haut-Toulousain, un kaléidoscope à vicomtes - ixe-xiie Siècles
Bas-Quercy et Haut-Toulousain forment un espace de moins de 4000 km. Et pourtant, sur ce confetti, l’historiographie traditionnelle fait cohabiter une multitude de vicomtes, véritable jeu des sept familles : vicomtes de Toulousain, de Quercy, de Caussade, de Bruniquel auxquels enfin on peut ajouter ceux de Saint-Antonin et de Lautrec et il ne sera pas question ici de ceux de Saint-Cirq, davantage tournés vers le Haut-Quercy, ni de ceux de Monclar dont l’existence n’est attestée qu’après 1200...
Exceptis sanctis et militibus : une formule laïque du contrôle seigneurial de la tenure et sa diffusion en Méditerranée occidentale (fin XIe- début XIIIe siècle)
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Chapitre I. L’aristocratie dans les tourmentes (Xe-XIIe siècle)
L’entreprise est périlleuse. Se lancer dans une tentative d’histoire politique du Bas-Quercy et du Haut-Toulousain peut paraître une gageure tant les informations sur ce thème font défaut. Nous ne disposons ni des récits détaillés tout autant que vivants qu’un Orderic Vital rédigea sur les conflits opposant les membres de la haute aristocratie de l’Ouest français, ni de la richesse d’un cartulaire des Trencavel renfermant serments et paix qui nous font accéder à l’alternance des phases de gue..
Domus, grangia, honor et les autres. Désigner les « pôles » cisterciens en Languedoc et Gascogne orientale (1130-1220)
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Guillaume d’Orange, de l’histoire à l’épopée : Entre histoire et épopée. Les Guillaume d’Orange (IXe-XIIIe siècles). Hommage à Claudie Amado, Macé (Laurent), éd., Toulouse, CNRS-Université Toulouse-Le Mirail, collection Méridiennes, 2006
Panfili Didier. Guillaume d’Orange, de l’histoire à l’épopée : Entre histoire et épopée. Les Guillaume d’Orange (IXe-XIIIe siècles). Hommage à Claudie Amado, Macé (Laurent), éd., Toulouse, CNRS-Université Toulouse-Le Mirail, collection Méridiennes, 2006. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 120, N°263, 2008. Le parcours de Guilhem Rainard, chanoine d’Agde. pp. 417-419
Alliances et réseaux aristocratiques dans la Grande Guerre méridionale : la création de Montauban et l'élection d'Amiel (1149-1177), abbé de Saint-Théodard
Bündnisse und aristokratische Beziehungsgeflechte im Großen Krieg des Südens : die Gründung von Montauban und die Wahl von Amiel, des Abtes von Saint-Théodard (1149-1177).
Die Historiker von Montauban haben bisher die verschiedensten Erklärungen für die offenbar überhastete Gründung dieser Stadt vorgebracht, die im Oktober 1144 von dem Graf en Anfos veranlaßt wurde. Eine vergleichende Lektüre der Aktenbestände der Abtei von Saint-Théodard und der Urkundensammlung des Hauses Trencavel erlaubt es, eine neue Hypothese vorzustellen, die sich aus dem Zusammenhang des Krieges ergibt, den Anfos ab 1142 gegen Trencavel führte. Sie beruht ebenfalls auf einer Analyse der Bündnisse und aristokratischen Beziehungsgeflechte in diesem Grenzgebiet zwischen dem Unteren Quercy und dem Oberland von Toulouse. Als der Krieg wieder aufflammte, ergriffen diese Kreise für den Vizegrafen Trencavel Partei und wurden so zu einer Gefahr für Anfos, der diese Gegend kaum unter Kontrolle hatte. Das führte zur Gründung von Montauban.Alliances and Aristocratie Networks in the Great Southern War : the Creation of Montauban and the Election of Amiel (1149-1177), Abby of Saint-Theodard.
Montauban' s historians have already proposed multiple explanations for the apparently sudden foundation of this city by the Count Anfos in October 1144. A comparative reading of the acts of Saint-Theodard Abbey and the cartulary of the Trencavel allows us to propose a new hypothesis. It takes into account the context of wars which opposed Anfos and the Trencavel from 1142 on. It also is centred on the analysis of the alliances and aristocratic networks in this zone between Lower Quercy and the upper Toulouse region. When war broke out again, these areas favoured the viscount and constituted a danger for Anfos who barely controlled the zone. Thus was Montauban founded.Les historiens de Montauban ont déjà proposé de multiples explications pour la fondation apparemment subite de cette ville par le comte Anfos en octobre 1144. Une lecture croisée des actes de l'abbaye Saint-Théodard et du cartulaire des Trencavel permet de proposer une nouvelle hypothèse. Elle tient compte du contexte de guerre qui oppose Anfos à Trencavel à partir de 1142. Elle est aussi centrée sur l'analyse des alliances et des réseaux aristocratiques de cet espace aux frontières du Bas-Quercy et du Haut-Toulousain. À l'heure où reprend la guerre, ces derniers sont favorables au vicomte et constituent une menace pour Anfos qui contrôle peu cette zone. D'où la fondation de Montauban.Alianzas y redes aristocráticas en la gran guerra meridional : la creación de Montauban y la elección de Amiel (1149-1177), abad de Saint-Théodard.
Los historiadores de Montauban han propuesto numerosas explicaciones para la fundaciĂłn aparentemente sĂşbita de esta ciudad por el conde Anfos en octubre de 1144. Si se ponen en relaciĂłn las actas de la abadĂa de Saint-ThĂ©odard y el cartulario de los Trencavel se puede plantear una nueva hipĂłtesis. Ésta tiene en cuenta el contexto de guerra en el que se enfrentan Anfos y Trencavel a partir de 1142 y se centra tambiĂ©n en el análisis de las alianzas y de las redes aristocráticas en este espacio lindante con el Bas-Quercy y el Haut-Toulousain. Cuando se reanuda la guerra, esas redes apoyan al vizconde constituyendo une amenaza para Anfos, que apenas controla la zona. He aquĂ por quĂ© se funda Montauban.Panfili Didier. Alliances et rĂ©seaux aristocratiques dans la grande guerre mĂ©ridionale : la crĂ©ation de Montauban et l'Ă©lection d'Amiel (1149-1177), abbĂ© de Saint-ThĂ©odard . In: Annales du Midi : revue archĂ©ologique, historique et philologique de la France mĂ©ridionale, Tome 115, N°244, 2003. Police champĂŞtre et justice de proximitĂ©. pp. 501-514
Fulco Simonis (1055-1063) : l'évêque, la société aristocratique et la réforme grégorienne en Bas-Quercy
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