15 research outputs found
Production de juvéniles de bar (Dicentrarchus labrax) en marais. Etude de trois séquences alimentaires de sevrage
Trials on the seabass weaning in atlantic marshes (Roux, 1993), have shown that the use of frozen prey improved this step and reduced his resulting stress. During the present study, which must confirmed these preliminary results, three alimentary sequences were tested. 1) natural zooplankton, weaning pellets, as control, 2) natural zooplankton, inert artemia (intensively produced), weaning pellets, 3) natural zooplankton, natural frozen zooplankton (harvested), weaning pellets. The achieved results show that weaning with intermediary phases (sequences 2 or 3) yield best results. Furthermore the phase with artemia yields, systematically, better results than with harvested zooplankton ; then artemia seems a excellent substitute food representing a sustainable nutritional input. A sufficient duration weaning (8 days) is preferable than a fast weaning. The multiplication of the food distribution points improve the final weaning performances.Les essais sur le sevrage du bar en marais atlantiques (Roux, 1993) ont montrĂ© que l 'utilisation de proies congelĂ©es amĂ©liorait cette Ă©tape et en minimisait le stress. Au cours de la prĂ©sente Ă©tude qui devait confirmer ces premiers rĂ©sultats, trois sĂ©quences alimentaires ont Ă©tĂ© testĂ©es: 1) zooplancton naturel, aliment inerte ; elle sert de tĂ©moin, 2) zooplancton naturel, artĂ©mias congelĂ©es (obtenues de façon intensive), aliment inerte, 3) zooplancton naturel, zooplancton naturel congelĂ© ( pĂȘchĂ©), aliment inerte. Les rĂ©sultats obtenus montrent que le sevrage avec phase intermĂ©diaire (sĂ©quences 2 ou 3) donne de bons rĂ©sultats. De plus, la phase utilisant les artĂ©mias donne des rĂ©sultats toujours supĂ©rieurs Ă celle basĂ©e sur le zooplancton de pĂȘche ; les artĂ©mias apparaissent alors comme une excellente source de remplacement du zooplancton grĂące Ă un apport nutritif sĂ»r. Une durĂ©e de sevrage suffisamment longue (8 jours) est prĂ©fĂ©rable Ă un sevrage rapide. Et la multiplication des points de distribution de nourriture favorise les performances finales du sevrage
Influence du taux de renouvellement et de la qualité de l'eau sur l'affinage contrÎlé de Crassostrea gigas
Les expĂ©riences antĂ©rieures de prĂ©grossissement d'huĂźtre creuse en systĂšme contrĂŽlĂ© ont montrĂ© qu'il Ă©tait possible d'obtenir un engraissement significatif en poids de chair des huĂźtres lorsque celles-ci Ă©taient affinĂ©es Ă une tempĂ©rature comprise entre 10°C et 14°C et pour une ration alimentaire de 2.109 cell/animal/jour (Mornet, 1997). Pour des raisons Ă©conomiques et afin de rĂ©pondre Ă une demande forte au niveau des consommateurs, la pĂ©riode privilĂ©giĂ©e de l'affinage annuel se situe en automne Ă partir du mois de septembre jusqu'en mars avec un pic de production avant les fĂȘtes de NoĂ«l. En fonction des annĂ©es, le climat varie et les caractĂ©ristiques physico-chimiques de l'eau de mer (tempĂ©rature, salinitĂ© et turbiditĂ©) fluctuent et provoquent des cinĂ©tiques variables d'engraissement de Crassostrea gigas. Pour Ă©viter ces fluctuations prĂ©judiciables sur le plan biologique et Ă©conomique et tester la faisabilitĂ© de l'affinage contrĂŽlĂ© avec l'eau salĂ©e souterraine traitĂ©e, une expĂ©rience de 35 jours a Ă©tĂ© mise en place et Ă pour objectifs de : - mettre en Ă©vidence l'influence du dĂ©bit de l'eau sur l'Ă©volution de l'affinage des huĂźtres creuses pour une tempĂ©rature constante de 14°C et une ration alimentaire identique, - mettre en Ă©vidence l'influence de deux qualitĂ©s d'eau, une eau de mer et une eau salĂ©e souterraine traitĂ©e, sur l'Ă©volution de l'affinage des huĂźtres
Comparaison, en eau de mer et en eau de forage enrichies, du prégrossissement intensif de jeunes hußtres creuses
L'optimisation des paramÚtres d'élevage du prégrossissement contrÎlé de juvéniles d'hußtres creuses Crassostrea gigas a été réalisée en nurserie (Bacher et Baud, 1988) à partir de la maßtrise de la production en grands volumes de la diatomée Skeletonema costatum sur eau salée souterraine dans les pays de la Loire, (Baud, 1988). L'analyse économique de cette filiÚre s'est avérée positive, (Baud et al., 1988) et a permis le transfert de cette technologie à une quinzaine d'entreprises conchylicoles situées dans le polder aquacole de la baie de Bourgneuf
Traitement de l'eau salée souterraine pour un meilleur contrÎle des élevages de coquillages
Dans le cadre d'un programme de prospection, mené par la Direction Départementale de l'Agriculture de la Vendée, des forages exploratoires, réalisés en divers point du littoral de la baie de Bourgneuf, ont mis à jour une quantité importante d'eau salée souterraine tant sur l'ßle de Noirmoutier que sur le continent (Bresson, 1982)
L'amélioration de la qualité des hußtres à échelle professionnelle: intégration de l'eau salée souterraine traitée comme milieu d'élevage
Les travaux menĂ©s au LCPL depuis plusieurs annĂ©e sur l'engraissement contrĂŽlĂ© de l'huĂźtre creuse Crassostrea gigas ont permis, Ă l'Ă©chelle expĂ©rimentale de dĂ©finir les diffĂ©rents paramĂštres d'Ă©levage: TempĂ©rature: 14°C ration alimentaire: 2.109 cell/ind/j de la diatomĂ©e Skeletonema costatum indice AFNOR initial sans incidence dĂ©bit d'eau: 3 lIind/h eau de mer ou eau salĂ©e souterraine Dans ces conditions et aprĂšs 30 jours d'engraissement, le poids total des huĂźtres a progressĂ© de 10%, le poids sec de 230%, l'indice AFNOR de 80% et la concentration en glycogĂšne de 450%. Le travail rĂ©alisĂ© ici a pour but de transposer de l'Ă©chelle expĂ©rimentale Ă une Ă©chelle significative pour les professionnels, la technique d'engraissement contrĂŽlĂ© en utilisant l'eau salĂ©e souterraine pour la production de phytoplancton d'une part et comme vecteur de rĂ©gulation thermique d'autre part. En effet, un des intĂ©rĂȘts de l'utilisation de l'eau salĂ©e souterraine rĂ©side dans sa tempĂ©rature constante de 14°C permettant un engraissement des huĂźtres en toute saison sans risque de dĂ©clenchement de la gamĂ©togenĂšse. Afin de vĂ©rifier cette possibilitĂ©, l'Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au cours de deux saisons: printemps et automne. Pour l'eassai automnal, trois bassins de 8 m2 ont Ă©tĂ© utilisĂ©s, alimentĂ©s respectivement en eau de mer naturelle, eau de mer rĂ©gulĂ© en tempĂ©rature par Ă©change thermique avec de l'eau salĂ©e souterraine et eau salĂ©e souterraine traitĂ©e. Dans chaque bassin, 330 kg d'huĂźtres ont Ă©tĂ© disposĂ©es en 7 ruches de 4 clayettes. Pour l'essai printanier, seuls deux bassins ont Ă©tĂ© utilisĂ©s, alimentĂ©s en eau de mer thermorĂ©gulĂ©e Ă deux dĂ©bits diffĂ©rents: 0.61/h et 3 lIh. L'Ă©tude a Ă©tĂ© conduite pour chaque saison sur une pĂ©riode de 35 jours. En automne 2000, l'indice de qualitĂ© de chair de 8.2 initialement, a atteint 12.5 en eau salĂ©e souterraine, 13.8 en eau de mer thermorĂ©gulĂ©e et 14.2 en eau de mer naturelle. Le poids de chair sĂšche passe de 0.9 g initialement Ă respectivement 2.32g, 2.39g et 2.37g. Les dosages de Pb, Cd, Hg, Mn et As ne montent pas d'Ă©volution entre le dĂ©but et la fin de l'Ă©levage, par contre le Fe augmente sensiblement dans les huĂźtres sur eau salĂ©e souterraine traitĂ©e. En fin d'Ă©levage, une pĂ©riode de stockage de 4 semaines des huĂźtres sans nourriture, n'a pas montrĂ© de perte de qualitĂ©. Au printemps 2001, un deuxiĂšme essai sera conduit pour vĂ©rifier les rĂ©sultats obtenus Ă l'automne 2000, confirmer le choix du milieu d'Ă©levage et proposer les Ă©lĂ©ments permettant d'approcher les coĂ»ts de production
Estimation des stocks dâhuĂźtres sauvages sur les zones concĂ©dĂ©es de la partie vendĂ©enne de la Baie de Bourgneuf en 2003
Au cours des derniĂšres annĂ©es, les rĂ©sultats du rĂ©seau REMORA montrent un dĂ©ficit de croissance des huĂźtres en baie de Bourgneuf par rapport Ă la moyenne nationale. Ce dĂ©ficit de croissance sâaccentue particuliĂšrement en 2000 et se poursuit en 2002. Lâune des hypothĂšses pouvant ĂȘtre mise en avant pour expliquer les causes de ce manque de croissance est la biomasse accrue des organismes filtreurs cultivĂ©s ou non : huĂźtres, moules, crĂ©pidules. Afin d'avoir une vision globale du fonctionnement de lâĂ©cosystĂšme de la baie, il est nĂ©cessaire dâĂ©tudier lâimportance relative de ces diffĂ©rents stocks de coquillages. Plusieurs Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en 2002 : - Creocean et le Crema ont estimĂ© la biomasse de crĂ©pidules dans la partie subtidal de la baie Ă environ 90 000 tonnes dont 57% de vivantes. - le LCPL a estimĂ© le stock dâhuĂźtres en Ă©levage dans la baie Ă 46 000 tonnes. - Isomer a estimĂ© le stock dâhuĂźtres sauvages pour la partie nord de la baie (L.A.) Ă 7 500 tonnes. Afin de complĂ©ter ces diffĂ©rentes Ă©tudes, le LCPL a entrepris lâestimation du stock dâhuĂźtres sauvages de la partie vendĂ©enne de la baie. Dans une premiĂšre phase (2003) seules les zones concĂ©dĂ©es du DPM ont Ă©tĂ© prises en compte. Cette Ă©tude se poursuivra en 2004 sur les zones de roches intertidales. Le protocole dâĂ©chantillonnage sâest appuyĂ© sur lâĂ©tude « Etat des lieux » de Sogreah en identifiant au sein des 3 strates dĂ©jĂ dĂ©finies au cours des prĂ©cĂ©dentes Ă©tudes de stock, un deuxiĂšme niveau de stratification distinguant les parcelles « exploitĂ©es » et « non exploitĂ©es ». Lâeffort dâĂ©chantillonnage a Ă©tĂ© de 170 stations, soit 10% des zones rĂ©pertoriĂ©es par Sogreah. Pour chaque station, les huĂźtres rĂ©coltĂ©es sur 1 m2 ont Ă©tĂ© pesĂ©es en distinguant les diffĂ©rents supports dont les longueurs ont Ă©tĂ© mesurĂ©es. Une campagne de photographies aĂ©riennes au 1/5000 rĂ©alisĂ©e Ă lâĂ©tale de basse mer le 25/10 (coefficient = 102) permettra de calculer les surfaces rĂ©ellement occupĂ©es et le taux dâoccupation. Le stock global dâhuĂźtres sauvages pour cette partie de la baie de Bourgneuf sâĂ©lĂšve Ă 14 820 tonnes. Les 2/3 de ce stock se trouve dans les zones non exploitĂ©es et pour plus de la moitiĂ© fixĂ© sur les tables vides. Ces rĂ©sultats montrent toute lâimportance des travaux entrepris par la SRC Pays de Loire pour nettoyer et restructurer le DPM concĂ©dĂ©
Suivi de l'eÌmission de larves et de la fixation du naissain des huiÌtres creuses Crassostrea gigas en baie de Bourgneuf durant l'eÌteÌ 2004
L'ostréiculture en baie de Bourgneuf connaßt depuis quelques années des difficultés qui sont liées à de mauvaises performances de croissance des hußtres mais aussi à une augmentation significative du captage naturel de naissain qui recouvre non seulement les zones de roches mais aussi les infrastructures d'élevage et le cheptel proprement dit. Les études menées depuis 2001 (Haure et al., 2002 ; Barillé et al., 2003 ; Martin et al., 2003 ; Martin et al, sous presse) sur les estimations de stocks d'hußtres dans la baie de Bourgneuf montrent l'importance quantitative des hußtres sauvages par rapport aux hußtres cultivées : le stock d'hußtres sauvages représente plus de la moitié des hußtres cultivées. Il est à la fois la conséquence de la recrudescence du captage depuis quelques années et de l'abandon et du manque d'entretien d'un certain nombre de parcs comme l'a montré l'étude Sogreah sur l'état des lieux (Sogreah, 2004). La présente étude se propose de définir le potentiel de reproduction des hußtres dans la baie de Bourgneuf de deux façons indépendantes mais complémentaires : Evaluation de l'effort de reproduction par le comptage de larves d'hußtres présentes dans la colonne d'eau. Evaluation du captage d'hußtres sur collecteurs traditionnels (tubes plastiques). Cette étude est une premiÚre étape de travaux futurs qui viseront à modéliser l'effort de reproduction et la croissance des hußtres en baie de Bourgneuf. Elle n'est pas destinée à aider les ostréiculteurs pour des opérations de captage d'hußtres, mais à terme à leur apporter des éléments pour affiner les pratiques culturales afin d'éviter au mieux le surcaptage de galli sur les hußtres de petite taill
Estimation du stock de coques (Cerastoderma edule) élevé dans le Traict du Croisic en 2001.
Le Traict du Croisic reprĂ©sente une surface de 650 hectares dont 180 hectares sont dĂ©diĂ©s Ă la conchyliculture. Bien que divers types dâĂ©levage soient pratiquĂ©s (huĂźtres creuses Crassostrea gigas, moules Mytilus edulis, palourdes Venerupis spp.), lâĂ©levage de la coque Cerastoderma edule reprĂ©sente, Ă lui seul, 140 hectares de concessions soit 76 % de la surface allouĂ©e Ă lâexploitation conchylicole. La production de coques est de 1200 Ă 2000 tonnes par an, ce qui fait du Traict le premier centre dâĂ©levage et le deuxiĂšme producteur français aprĂšs la baie de Somme oĂč 2500 tonnes par an sont extraites de lâexploitation des gisements naturels (Bonnel, 1986). Il existe peu dâĂ©tudes scientifiques sur l'Ă©levage de la coque dans le Traict du Croisic. Les techniques d'Ă©levage utilisĂ©es ont Ă©tĂ© toutefois abordĂ©es (Bonnel, 1986), et un Ă©tat des pathologies liĂ©es Ă cette espĂšce a pu ĂȘtre dressĂ© (Thebault, 2001). Des travaux, issus d'actions ponctuelles, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s pour apprĂ©cier l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral du cheptel de coques aprĂšs les fortes mortalitĂ©s de 1997 (Fleury et al., 1999), ainsi qu'une Ă©tude sur lâoptimisation du captage naturel local (Glize et Ponthoreau, 1997). Au regard de lâactivitĂ© conchylicole du Traict du Croisic il semble aujourd'hui indispensable d'engager des Ă©tudes de fond pour approcher la capacitĂ© trophique de cet Ă©cosystĂšme complexe comme cela a dĂ©jĂ Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans d'autres bassins de production français tels que Marennes OlĂ©ron (HĂ©ral et al., 1988), Arcachon (Maurer, 1989) ou la baie de Bourgneuf (Haure et Baud, 1995). Les informations recueillies devraient, Ă terme, constituer une base de rĂ©flexions Ă l'usage des professionnels pour la bonne gestion de leur site de production.
Cette Ă©tude repose sur des travaux rĂ©alisĂ©s prĂ©cĂ©demment sur lâoptimisation de lâĂ©chantillonnage de la coque dans le Traict du Croisic (Haure et al., 2002) et propose de suivre lâĂ©volution du stock de coques en Ă©levage Ă trois pĂ©riodes clef de lâannĂ©e :
- Juin 2001 : Stock avant les mortalités estivales,
- Septembre 2001 : Stock aprÚs les mortalités estivales,
- Janvier 2002 : Stock aprÚs récoltes et semi de novembre.
La stratification dĂ©finie lors de la prĂ©cĂ©dente Ă©tude (Haure et al., 2002) en fonction de la nature du sĂ©diment (sableux et sablo-vaseux) et de la pratique culturale (semĂ© et non semĂ©) a Ă©tĂ© conservĂ©e. Les premiĂšres campagnes dâĂ©valuation de la quantitĂ© de coques Cerastoderma edule Ă©levĂ©e dans le Traict du Croisic ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en juin et septembre 2001 puis en janvier 2002. Les rĂ©sultats montrent que le stock peut varier rapidement dans le temps puisque Ă ces trois pĂ©riodes de lâannĂ©e il Ă©tait respectivement de 2700, 2200 et 3600 tonnes. Dans cette Ă©tude, il est apparu que lâessaimage local pouvait ĂȘtre trĂšs important selon la saison puisquâen janvier, le nombre de coques au mÂČ Ă©tait identique sur les strates semĂ©es ou non semĂ©es (sauf strate A semĂ©e). Les donnĂ©es obtenues Ă©taient, en janvier 2002, de 1200 Ă 1300 coques / mÂČ soit 2 Ă 4 kg / mÂČ. La distribution en classe de taille des effectifs en Ă©levage laisse penser que peu dâindividus dĂ©passent 30 mm (1 Ă 2 %). Dâautre part, les rĂ©sidus de coquilles Ă la surface du sĂ©diment tĂ©moignent de pertes non nĂ©gligeables mais il est difficile dâen dĂ©terminer lâorigine
DĂ©sinfection de lâeau de mer â DESIMER Etude des sous-produits de dĂ©sinfection
L'eau qui alimente des structures dâĂ©levage ou encore des plateformes expĂ©rimentales aquacoles (et potentiellement lâeau qui en est issue) peut ĂȘtre contaminĂ©e par des agents pathogĂšnes infectant les coquillages, et plus particuliĂšrement les huĂźtres, ou encore par des agents pathogĂšnes entĂ©riques reprĂ©sentant un risque pour les consommateurs. Par ailleurs, la production possible d'huĂźtres tĂ©traploĂŻdes dans les installations dâĂ©levage implique lâĂ©tude de solutions de traitement adaptĂ©es pour Ă©viter tout rejet de gamĂštes, larves ou naissain dâanimaux polyploĂŻdes dans l'environnement.
Le projet DESIMER a donc pour objectif dâĂ©tudier et de comparer diffĂ©rentes techniques de dĂ©sinfection de lâeau de mer : la chloration, lâozonation et le rayonnement UV afin de dĂ©finir quelles approches techniques sont les plus adaptĂ©es tout en prenant en compte la crĂ©ation Ă©ventuelle de sous-produits de dĂ©sinfection.
Ainsi, trois techniques de dĂ©sinfection de lâeau ont Ă©tĂ© ciblĂ©es :
- la chloration, Ă©tudiĂ©e comme solution de rĂ©fĂ©rence car mise en Ćuvre dans de nombreuses structures aquacoles pour des opĂ©rations de nettoyage et de traitement des eaux intĂ©grant diffĂ©rentes installations dâĂ©levage de lâIfremer;
- l'ozonation, mise en Ćuvre notamment dans quelques grands aquariums français;
- l'irradiation UV, largement utilisĂ©e Ă plusieurs Ă©tapes des circuits d'eau de mer alimentant les installations dâĂ©levage dâĂ©closeries privĂ©es et de la plateforme expĂ©rimentale de Bouin. Ce procĂ©dĂ© prĂ©sente l'avantage a priori de ne pas crĂ©er de sous-produits.
Les travaux ont donc portĂ© sur lâadaptation de ces diffĂ©rentes techniques Ă lâĂ©chelle du laboratoire et sur la mise au point des mĂ©thodes dâanalyses (cytomĂ©trie en flux, biologie molĂ©culaire âqPCR) et de suivi des performances des dĂ©sinfections pour inactiver les pathogĂšnes, les gamĂštes et larves de lâhuĂźtre creuse Crassostrea gigas.
Un suivi des sous-produits de désinfection a aussi été réalisé pour les différents traitements afin de les qualifier et de les quantifier.
Les doses pour les trois techniques ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©es afin de satisfaire ces objectifs en faisant appel Ă des outils et mĂ©thodologies fiables permettant de vĂ©rifier les performances de ces techniques. De plus, la question de la crĂ©ation de sous-produits de dĂ©sinfection a Ă©tĂ© traitĂ©e et a permis de confirmer la formation de substances telles que le bromoforme aprĂšs chloration et ozonation de lâeau de mer
PremiÚre évaluation de la diversité des communautés microbiennes planctoniques au cours d'épisodes de mortalité des moules bleues en France : utilisation de l'approche de métabarcoding pour l'analyse de l'ADN environnemental
Since 2014 in France, in Charente maritime and Vendée, farmed and stocks of blue mussels experienced strong mortality events. In this context, the « MORBLEU » research project (DPMA-Ifremer agreement) was initiated to explore potentially aggravating factors, associated or correlated with mortality of mussels. Here, the work is to study biotic factors in mussels environment, looking for describe diversity and evolution of microbial communities (water column) before, during and after mortality events using NGS technology (metabarcoding) for environmental DNA analysis. We present, sampling strategy used from 2015 to 2018, Material & Methods and some preliminary results.
 Dans le cadre dâune Ă©tude associĂ©e aux Ă©pisodes de mortalitĂ© des moules bleues en France, visant Ă dĂ©crire et comprendre les facteurs qui peuvent favoriser ces mortalitĂ©s, un panel de paramĂštres biotiques et abiotiques ont Ă©tĂ© suivis sur diffĂ©rents sites entre 2015 et 2018. Ce projet a Ă©tĂ© cofinancĂ© par Ifremer et la DPMA (Ă©tude MORBLEU, MORtalitĂ© des moules BLEUes). Parmi les facteurs biotiques Ă©valuĂ©s, une approche basĂ©e sur lâADN environnemental de la colonne dâeau a permis de dĂ©crire dans lâespace et dans le temps lâĂ©volution de la dynamique et de la diversitĂ© des communautĂ©s microbiennes planctoniques, procaryotes et eucaryotes (NGS, metarbarcoding). Nous dĂ©taillons la stratĂ©gie dâĂ©chantillonnage utilisĂ©e, les matĂ©riels et mĂ©thodes mis en Ćuvre au cours du projet, du prĂ©lĂšvement au sĂ©quençage ADNe et quelques rĂ©sultats prĂ©liminaires.
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