25 research outputs found

    Alberto Sordi patriote. L’Histoire par le rire, histoire d’en rire ?

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    Si un acteur a incarné l’anti-héros dans la comédie historique italienne et a donné du patriote transalpin une image peu conforme à celle des manuels scolaires, c’est bien Alberto Sordi. Une partie de l’intelligentsia lui en fait le grief et la critique cinématographique lui a souvent reproché un jeu facile, un manque de profondeur dans ses interprétations. Au-delà des critiques adressées à Sordi, c’est la comédie historique dans son ensemble qui est décriée, pour avoir donné de l’Italie une image parfois ridicule, souvent peu glorieuse. Pourtant, entre le rire-consensus et le rire-transgression, la comédie italienne a su ménager un espace de vérité historique particulièrement propice à la réflexion

    Il sorpasso de Dino Risi : entre rire et rictus, le double visage d'une Italie euphorique

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    José Pagliardini effectue une analyse sociologique du film de Dino Risi, Il sorpasso (1962), montrant combien ce film, dans sa trame générale et dans ses détails, reflète l’euphorie de l’Italie du miracle économique, mais aussi ses faiblesses. La fin tragique, inattendue, contraste avec les rebondissements, les effets comiques, l’humour dont est semée la pellicule

    L’aventure d’un soldat, de Nino Manfredi. Gare et train : construction filmique d’un espace sans paroles

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    Lorsqu’en 1962 le comédien Nino Manfredi passe derrière la caméra pour diriger l’adaptation cinématographique d’une nouvelle d’Italo Calvino, il prend pour référence formelle le cinéma muet. Exploitant la configuration ouverte de la gare et le huis clos du train comme des scènes de théâtres, où la gestion filmique de l’espace lui permet de multiplier les points de vue, il met en scène la brève rencontre, muette mais particulièrement sensuelle, d’un soldat et d’une veuve.Quando, nel 1962, l’attore Nino Manfredi passa dietro la macchina da presa adattando per il cinema un racconto d’Italo Calvino, adotta come riferimento formale il cinema muto. Sfruttando la configurazione aperta della stazione e quella chiusa del treno come dei palcoscenici teatrali, dove la gestione filmica dello spazio gli permette di moltiplicare i punti di vista, mette in scena il breve incontro, muto ma particolarmente sensuale, di un soldato e di una vedova

    Temps des fuites et fuite du temps dans La Nuit de Varennes d’Ettore Scola

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    Du début des années 1960 à la fin des années 1970, Ettore Scola s’est surtout consacré (d’abord comme scénariste, puis comme metteur en scène) au genre de la comédie à l’italienne. Son intérêt pour les problèmes sociaux de l’Italie l’a parfois conduit à porter un regard critique sur l’Histoire, en particulier dans les films Nous nous sommes tant aimés (1974) et Une journée particulière (1977). Avec La Nuit de Varennes, qu’il réalise en 1982, il élargit son champ d’investigation et approfondit sa recherche humaniste en s’intéressant à un épisode de l’histoire de la Révolution française : la fuite de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Mais, comme souvent chez Scola, c’est moins l’épopée du couple royal qui retient son attention, que celle de personnages “secondaires” confrontés au changement d’époque et à la fuite du temps.Dall’inizio degli Sessanta alla fine degli anni Settanta, Ettore Scola si è dedicato soprattutto (prima come sceneggiatore, poi come regista) al genere della commedia all’italiana. L’interesse per i problemi sociali dell’Italia l’ha talvolta portato a considerare la Storia con uno sguardo critico, in particolare nei film C’eravamo tanto amati (1974) e Una giornata particolare (1977). Con Il mondo nuovo, che realizza nel 1982, allarga il proprio campo di investigazione e approfondisce la ricerca umanistica interessandosi a un episodio della storia della Rivoluzione francese : la fuga di Luigi XVI e di Maria Antonietta. Ma, come accade spesso con Scola, non è tanto l’epopea della coppia reale che gli sta a cuore, quanto quella dei personaggi “secondari” confrontati al cambiamento d’epoca e alla fuga del tempo

    Alberto Sordi patriote. L’Histoire par le rire, histoire d’en rire ?

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    Si un acteur a incarné l’anti-héros dans la comédie historique italienne et a donné du patriote transalpin une image peu conforme à celle des manuels scolaires, c’est bien Alberto Sordi. Une partie de l’intelligentsia lui en fait le grief et la critique cinématographique lui a souvent reproché un jeu facile, un manque de profondeur dans ses interprétations. Au-delà des critiques adressées à Sordi, c’est la comédie historique dans son ensemble qui est décriée, pour avoir donné de l’Italie une image parfois ridicule, souvent peu glorieuse. Pourtant, entre le rire-consensus et le rire-transgression, la comédie italienne a su ménager un espace de vérité historique particulièrement propice à la réflexion

    Exotisme à l’italienneDe l’émigration au tourisme

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    Dans le panorama du cinéma italien, des années 30 jusqu’au début des années 60, le thème du voyage à l’étranger prend des formes variées : de la propagande au réalisme, du drame à la comédie, de l’émigration au tourisme, de la fiction au documentaire. Si les films recèlent, globalement, une approche de modèles sociaux et de comportementaux différents, et apportent des éléments propices à l’appréhension d’autres cultures, ils n’en sont pas moins, par effet de réfraction, un précieux témoignage sur l’Italie et l’évolution de la société italienne. En privilégiant le point de vue et les réactions des Italiens en transit loin de chez eux ou expatriés, ces films dressent généralement un constat d’incompréhension ou d’inadaptation, voire d’échec individuel ou collectif dans le cadre de l’immigration

    Alessandro Iovinelli, Il salto oltraggioso del grillo. Saggi di narrativa e cinema

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    Avec cet essai, au titre pour le moins énigmatique (mais explicité par l’auteur dès les premières pages), Alessandro Iovinelli invite son lecteur à un parcours critique itinérant, dans un corpus littéraire et cinématographique aussi riche et varié que le sont les angles d’approche qu’il adopte. Les études rassemblées dans le volume sont autant de réponses personnelles de Iovinelli aux interrogations que suscite, chez les critiques et les historiens de la littérature – en particulier à l’ère d..

    Miction secrète. Il professore ou le mauvais goût selon Marco Ferreri

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    Dans le panorama du cinéma italien de la première moitié des années 1960, Marco Ferreri impose en quelques films son style anticonformiste et provocateur. Après avoir suscité le scandale avec ses deux longs métrages L’ape regina et La donna scimmia, il réalise dans le même esprit le court métrage Il professore, pour le film collectif à sketches Controsesso de 1964. Ugo Tognazzi y interprète un professeur tourmenté par l’antagonisme entre son image publique et ses fantasmes sexuels, au sein d’une société provinciale sclérosée qui le condamne à la déviance et à l’aliénation

    Temps des fuites et fuite du temps dans La Nuit de Varennes d’Ettore Scola

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    Du début des années 1960 à la fin des années 1970, Ettore Scola s’est surtout consacré (d’abord comme scénariste, puis comme metteur en scène) au genre de la comédie à l’italienne. Son intérêt pour les problèmes sociaux de l’Italie l’a parfois conduit à porter un regard critique sur l’Histoire, en particulier dans les films Nous nous sommes tant aimés (1974) et Une journée particulière (1977). Avec La Nuit de Varennes, qu’il réalise en 1982, il élargit son champ d’investigation et approfondit sa recherche humaniste en s’intéressant à un épisode de l’histoire de la Révolution française : la fuite de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Mais, comme souvent chez Scola, c’est moins l’épopée du couple royal qui retient son attention, que celle de personnages “secondaires” confrontés au changement d’époque et à la fuite du temps

    In una rete di linee che s’allacciano, au croisement de la littérature et du cinéma

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    Dans Se una notte d’inverno un viaggiatore, l’incipit intitulé In una rete di linee che s’allacciano est singulièrement marqué de l’empreinte du cinéma de suspense américain. L’intrigue imaginée par Calvino rappelle celles de nombreux thrillers dont l’action se déroule sur un campus universitaire, ou dans lesquels le téléphone est un agent dramatique vecteur d’angoisse et de suspense. Mais, au-delà d’une communauté d’inspiration, ce qui relie le texte calvinien à ce genre cinématographique c’est aussi une dynamique visuelle portée par une écriture incisive, un rythme haletant, un montage serré et un finale interrompu, autant de caractéristiques propres à une séquence de film de suspense
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