Contingent Control and Wild Moments: Conducting Psychiatric Evaluations in the Home

When social control and social service workers go into the field, into the “native habitat” of some problem, a variety of tacit structures and controls that mark office work with its standardized documents and formal meetings are weakened or absent entirely. As a result, compared to office settings, social control work in field settings tends to become open, contingent, unpredictable, and on occasion even wild. This article provides a strategic case study of the distinctive features of social control decision-making in the field, drawing on observations of field work by psychiatric emergency teams (PET) from the 1970s. PET typically went to the homes of psychiatrically-troubled persons in order to conduct evaluations for involuntary mental hospitalization. This article will analyze the varied, situationally-sensitive practices these workers adopted to evaluate such patients in their own homes

« Que s’est-il réellement passé ? »

Dans l’« attitude naturelle », nous supposons l’existence d’un monde objectif, intersubjectivement partagé. Cette supposition est à la base de ce que l’auteur appelle la raison ordinaire (mundane reason). Analysant des situations où des personnes ont à déterminer ensemble « ce qui s’est réellement passé », l’article montre quel usage elles font de cette raison ordinaire dans l’individuation des événements, et comment ses suppositions sont rendues opératoires et préservées du doute.Sociology and common sense both assume that there is an objective world that exists independently of the knower and that is accessible to competent perceivers. This assumption forms the basis of mundane reason. Using close empirical observations from everyday settings in which people are concerned with « what really happened », such as traffic courts, the author explores how mundane assumptions are used and sustained.In der « natürlichen Einstellung » setzen wir die Existenz einer objektiven Welt voraus, die von uns intersubjektiv geteilt wird. Diese Voraussetzung ist die Grundlage dessen, was der Autor das mundanes Denken nennt (mundane reason). Ausgehend von einer Analyse von Situationen, wo Personen gemeinsam zu determinieren haben, « was sich tatsächlich zugetragen hat », zeigt der Artikel auf, welchen Gebrauch sie vom mundanen Denken bei der Individuation der Ereignisse machen und wie dabei die verwendeten Voraussetzungen operationell und Zweifel ausschliessend gemacht werden

Les versions mondaine et constitutive de la théorie de l’étiquetage

Melvin Pollner’paper « Constitutive and Mundane Versions of Labeling Theory », published in Human Studies, vol. 1, n° 3, july 1978, pp. 269-288, translated from English to French language by Kamel Boukir and Louis Quéré, and published here with the kind authorization of this journal

Curtis Jackson-Jacobs Fifty Years after "Becoming a Marihuana User"

1 Thanks to the following for comments on versions of this article and/or the interview: Jack Katz, Robert Emerson, Melvin Pollner, Jonathan Turner, Scott Jacobs, Sally Jackson, Robert Garot, and Simon Gottschalk; and, of course, to Diane Hagaman and to Howie for graciously opening their home and sharing the story

L’événement en perspective

Qu'est-ce qu'un événement ? La question peut paraître incongrue, tant la notion commune d'événement va de soi. Elle ne cesse pourtant de se poser aux philosophes comme aux praticiens des sciences sociales. Elle soulève aujourd'hui des problèmes plus radicaux, peut-être, que ne le faisait, voici une génération, la réflexion sur la place respective des événements et des structures dans l'explication historique. Ces problèmes concernent le concept même d'événement, sa différence avec l'occurrence et le fait, son lien avec le langage, mais aussi son rôle dans l'élucidation de questions de théorie sémantique et d'analyse de l'action. Leur examen s'organise selon trois directions majeures : qu'est-ce qui assure l'individualité d'un événement ? comment décrire la dialectique de l'événement et du sens ? en quels termes peut-on rendre compte de la « construction » des événements sociaux ? En multipliant les éclairages sur ces thèmes, le présent volume esquisse un tableau inédit des problèmes qui surgissent lorsqu'on tente d'expliciter et de soumettre à la critique les présupposés ontologiques et épistémologiques attachés à la notion commune d'événement