488 research outputs found

    Charge density wave in graphene: magnetic-field-induced Peierls instability

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    We suggest that a magnetic-field-induced Peierls instability accounts for the recent experiment of Zhang et al. in which unexpected quantum Hall plateaus were observed at high magnetic fields in graphene on a substrate. This Peierls instability leads to an out-of-plane lattice distortion resulting in a charge density wave (CDW) on sublattices A and B of the graphene honeycomb lattice. We also discuss alternative microscopic scenarios proposed in the literature and leading to a similar CDW ground state in graphene.Comment: Proceeding of the "graphene conference" (25 September - 01 October 2006) held in Dresde

    Spontaneous parity breaking of graphene in the quantum Hall regime

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    We propose that the inversion symmetry of the graphene honeycomb lattice is spontaneously broken via a magnetic field dependent Peierls distortion. This leads to valley splitting of the n=0n=0 Landau level but not of the other Landau levels. Compared to quantum Hall valley ferromagnetism recently discussed in the literature, lattice distortion provides an alternative explanation to all the currently observed quantum Hall plateaus in graphene.Comment: 4 pages, to appear in Phys. Rev. Let

    La Thébaïde en examens (1768-1824)

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    Les premières éditions savantes des auteurs français appelés bientôt à for­mer le corpus classique dans l’enseignement réorganisé par l’Université impé­riale – dont peu ou prou, à travers de multiples réformes, l’essentiel s’est per­pétué jusqu’à nos jours – apparaissent peu après 1760. La démarche, sous ses deux aspects d’établissement du texte et de commentaire, n’est pas sans analo­gie avec l’entreprise encyclopédique contemporaine. Elle entend, du moins, faire le point sur l’état des conn..

    Un couple fantomatique : le conte et la fable chez quelques fabulistes des Lumières

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    Si les fabulistes des Lumières déploient un important appareil théorique pour s’efforcer de donner au petit genre qu’ils pratiquent une poétique — tirée de l’analyse de l’œuvre de La Fontaine ou issue d’une reformulation des préceptes de la tradition didactique et rhétorique —, ils semblent n’avoir guère réfléchi sur l’articulation entre fable et conte, même dans les cas, assez nombreux, où les deux termes figurent au titre de leurs recueils : les étiquettes paraissent interchangeables et les discours liminaires comme les apologues confirment une adhésion non problématique à la définition, souvent répétée, de La Fontaine selon laquelle une fable doit être « un conte » destiné à faire passer « le précepte avec lui ». Seules les Fables nouvelles de l’abbé Aubert, dans leur édition de 1773, esquissent — sans la théoriser — une distinction entre fable et conte, en choisissant une structure originale pour le recueil : symétriquement dans chacune des deux parties, les livres de fables (à l’exception des livres conclusifs, dotés d’un simple « épilogue ») sont terminés par un « conte moral », ce qui souligne l’inflexion de l’ouvrage, à l’origine dominé par les thématiques religieuses ou politiques, vers un moralisme domestique et sensible.If the fabulists of the Enlightenment display an important theoretical apparatus to try and give a poetics to the fable—that is derived from La Fontaine or from a reformulation of the tenets of the didactic and rhetorical tradition—, they do not seem to have considered the relationship between fable and tale, even when both appear in the titles of their books. Labels seem interchangeable and prefatory discourses as well as the apologues confirm an unproblematic adhesion to La Fontaine’s often repeated definition of a fable that must be “a tale” intended to raise “the precept with it”. Only the Fables nouvelles of Abbé Aubert in their edition of 1773 outline (without theorizing it) a distinction between fable and tale by choosing an original structure for the collection: symmetrically in both parties, books of fables (except conclusive books, with a simple “epilogue”) are terminated by a “moral tale”, which underlines the shift in the tale in which the originally religious or political themes gradually turn into a domestic and sensible moralism

    Sans le Latin… collectif sous la dir. de Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit, Paris, Éditions Mille et une nuits-Librairie Arthème Fayard, avril 2012, 422 p.

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    Sans le Latin… Le titre de la chanson de Brassens à laquelle est empruntée la formule est – cela n’est apparemment indiqué nulle part dans ce volume de plus de 400 pages – Tempête dans un bénitier : le troubadour sarcastique s’y lamente ironiquement de la disparition de ce qui, prétend-il, donnait son lustre au rite catholique. Ou plutôt concourait puissamment à empêcher la ruine complète d’un édifice déjà dangereusement lézardé. On comprend bien l’analogie : les éditeurs de l’ouvrage, animat..

    Cinq Ă©tudes sur la communication interne

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    Entreprise et Carrières, journal destiné aux responsables des Ressources Humaines ou de la Communication en entreprises, a publié un dossier spécial sur la communication interne dans son numéro 203 du 8 au 19 juin 1993. Il présente entre autres, les résultats de cinq études menées sur le thème de l’état des lieux de la communication interne en France ou en Europe. Les deux premières abordent de manière globale la communication interne, la troisième expose les réseaux de communication et les c..

    De la somme à l’encyclopédie. Parcours à travers un siècle d’éditions du Théâtre des Grecs (1730-1826)

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    Lors de la première publication, le Théâtre des Grecs, ouvrage d’un seul homme, se présente comme une somme destinée aux honnêtes gens et apte à leur fournir des connaissances approfondies, mais pas véritablement érudites ni exhaustives, sur les ouvrages des tragiques grecs et, marginalement, sur ceux d’Aristophane. Le format d’origine et l’aspect du livre, avec ses trois tomes in-quarto imposants et son frontispice solennel, appartiennent encore à une autre époque, même si l’on est en 1730. Mais bien vite, dans une réimpression hollandaise de 1732 en 6 volumes au format in-12 puis dans la réédition française de 1749, elle aussi en 6 volumes in-12, la somme de Brumoy devient un livre d’usage et de référence, un « portatif » à la mode des Lumières. Et c’est comme tel qu’en 1763 le père Fleuriau en publie, pour en amender les aspects contestables et en rectifier les approximations, assez nombreuses dans les traductions, toujours au petit format, une nouvelle édition, sans toutefois vraiment en changer la nature : c’est plutôt un respectable « classique » annoté que la base d’un travail sur nouveau frais. C’est à partir de 1785 que la somme de Brumoy va perdre son unité., avec une « nouvelle édition complète » en L’ouvrage né du regard et du goût, fortement daté, d’un seul homme devient une série encyclopédique à laquelle contribuent, sous la direction d’un « éditeur » qui ne dévoile jamais son identité, plusieurs savants hellénistes, majoritairement issus de l’Académie des Inscriptions : Laporte Du Theil, qui traduit Eschyle, Dubois de Rochefort, qui traduit Sophocle et entendait probablement, si la mort n’avait dérangé son projet, donner aussi Euripide, Pierre Prévost, un Suisse, qui traduit Euripide, le mystérieux éditeur lui-même (enfin, peut-être) qui traduit Aristophane. Certains aspects de l’histoire du Théâtre des Grecs sont faciles à établir, d’autres supposent une enquête et restent hypothétiques. On s’est proposé, dans une étude aussi claire que possible, d’exposer les uns et les autres, en marquant in fine la part des intervenants successifs dans la véritable encyclopédie du théâtre grec qu’est devenu, dans la « seconde édition complète » publiée à partir de 1820 par l’archéologue Raoul-Rochette, l’ouvrage d’origine du père Brumoy.On its first publication, the Theatre of the Greeks, the work of a single man, presented itself as a sum for honest people capable of providing them with well-thought out knowledge but not really erudite or exhaustive on the works of the Greek tragic playwrights and marginally on the works of Aristophanes. The original format and aspect of the book with its three impressive in-quarto volumes and its solemn frontispiece still belong to a former time, even though the year was 1730. But very soon, in a Dutch 1732 reprint in six in-12 volumes, then in the French 1749 reprint, also in six in-12 volumes, Brumoy’s sum became a reference book on the open self, a “portable” in the fashion of the Enlightenment. And it was as such that in 1763 Father Fleuriau published a new edition meant to amend the questionable aspects and make straight the fairly numerous tentative renderings in the translations. By keeping the small format, the new edition did not, however, alter in any way the nature of the book: it is rather a respectable annotated “classic” than the base of new foundations. It was from 1785 on that Brumoy’s sum was going to lose its unity with a “new complete edition”. The work born of the outlook and strongly dated taste of a single man became an encyclopedic series to which contributed under the direction of an “editor” who never reveals his identity, several Hellenic scholars chiefly issued from the Académie des Inscriptions: Laporte du Theil who translated Aeschylus, Dubois de Rochefort who translated Sophocles and intended to translate Euripides as well, had not death disturbed his project, Pierre Prévost, a Swiss, who translated Euripides, the mysterious editor himself (presumably at last), who translated Aristophanes. Certain aspects of the history of Theatre of the Greeks are easy to establish, others call for an inquiry and remain hypothetical. Our purpose has been, through a study as clear as possible, to explore either aspect, marking out in fine, the contribution of the successive contributors to the real encyclopedia of the Greek theatre which Father Brumoy’s original book had become in the “second complete edition” published from 1820 onwards by Raoul-Rochette, the archeologist

    La construction genrée des émotions dans les mondes grec et romain

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    L’article discute l’hypothèse selon laquelle les Anciens percevaient certaines émotions comme typiquement « féminines » ou « masculines », afin de restituer à la fabrication conjointe du genre et des émotions son épaisseur chronologique, de la Grèce archaïque à la Rome impériale. L’étude attire l’attention sur les comportements sociaux face à l’émotion, sur l’importance de la vie en cité et sur l’impact du discours des orateurs antiques dans la (dé)construction de la dimension genrée des émotions.This article discusses the hypothesis of a distinct separation between “feminine” and “masculine” emotions as perceived in Antiquity, in order to shed light on the chronological process at work, from archaic Greece to imperial Rome, in the construction of both gender and the emotions. The study stresses the importance of social reactions toward emotions, of city life, and of public oratory in the (de)construction of the gendered aspects of emotions

    Méthodologie pour prédire l'influence des paramètres procédés et matériaux lors de la réponse à l'impact de structures composites = Methodology to predict process and materials parameters on the impact response of composites structures

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    Même si les performances des matériaux composites donnent de nouvelles perspectives pour la conception aéronautique et spatiale, la variabilité de leur comportement, liée à la présence de micro-défauts initiaux ou provoqués en service constitue néanmoins un frein important à leur développement. En s'intéressant plus particulièrement à la réponse de ces matériaux sous sollicitations de fatigue ou face au vieillissement, leur comportement est modifié par de nombreuses sources d'incertitude, notamment sur la nature des mécanismes physiques de dégradation, qui sont amplifiés par une forte dispersion durant leur cycle de vie. Dans l'industrie aéronautique, le phénomène d'impact n'est encore que peu connu concernant les matériaux et les structures composites. Le but de ce travail est de développer un modèle capable de prédire l'évolution, en termes de propagation d'un défaut présent dans une structure, en vieillissement mécanique, thermique, temporel, .... Nous devons déterminer quels paramètres sont prédominants lors du phénomène d'impact et comment ils agissent sur la structure. Pour ce faire, nous nous appuierons sur des travaux existants [1-5]. Ceux-ci déterminent un nombre important de paramètres (séquence d'empilement, vitesse ou énergie d'impact, forme de l'impacteur, angle d'incidence de l'impact, propriétés mécaniques de la résine, ...) et leur effet. Nous nous intéresserons aussi à l'influence du procédé de fabrication dans le comportement à l'impact. En s'appuyant sur un plan d'expériences, nous choisirons les paramètres les plus prépondérants ou les interactions les plus significatives. Il en résultera un nombre réduit de paramètres à prendre en compte lors de l'impact
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