5 research outputs found

    2005 : Saison cyclonique exceptionnellement active sur le bassin Atlantique nord et désastre humanitaire à la Nouvelle-Orléans

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    La saison cyclonique 2005 sur le bassin Atlantique Nord a été particulièrement active, sans toutefois être encore achevée à la fin du mois de novembre. Trente perturbations ont été répertoriées, parmi lesquelles 26 furent nommées, ce qui signifie qu’elles ont atteint au moins le stade de tempête (assorties de vents moyens soutenus égaux ou supérieurs à 63 km/h). Pour comparer l’activité de 2005 à celle des saisons passées, on ne doit prendre en compte que la série, certes limitée, qui commenc..

    L'usage des plantes médicinales aux Antilles et en Guyane: Les remèdes anciens au fil du temps

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    Ouvrage co-dirigé avec Jacques DumontInternational audienceComment les « Rimèd razié » utilisés par les anciens (« Gran Moun »), ces éléments de la flore des Antilles et de la Guyane, employés comme « remèdes », pour soulager, guérir, maintenir en bonne santé, préserver des maléfices…, sont-ils devenus, au fil du temps, ces recours exclusifs ou, plus récemment, adjoints à la médication allopathique, dans nos sociétés antillo-guyanaises ? Comment, de « guérisseurs », selon des pratiques empiriques efficaces, savamment transmises de génération en génération, ces éléments de la flore constituent-ils de nos jours un potentiel exceptionnel de valorisation d’une biodiversité remarquable ? Comment aussi ces entités de la flore native ou introduite au fil des temps (de l’ère précoloniale à l’actuelle) sont-elles devenues, grâce aux bouleversements des moyens de diffusion, des marqueurs de la quête d’expression et de reconnaissance identitaire de nos sociétés antillo-guyanaises ?Cet ouvrage fait suite à une journée d’études publique organisée par le laboratoire de recherche universitaire AIHP-GEODE de l’université des Antilles et de la Guyane. En choisissant de réunir des points de vue d’horizons différents et de présenter des perpectives quelquefois simplement ouvertes, il espère contribuer à une connaissance réflexive sur les plantes médicinales et leur place dans nos sociétés. Il rappelle que le travail scientifique aujourd’hui ne peut se passer de regards et d’approches croisés, mais aussi des échanges avec un public le plus large possible. Car il s’agit moins ici de livrer des savoirs définitifs que de continuer un dialogue que chaque personne concernée peut contribuer à enrichir. Ce numéro 9 de Terres d’Amérique rassemble la contribution d’historiens, de spécialistes des sciences expérimentales sur les Plantes Aromatiques et Médicinales (PAM) , mais aussi laisse la parole à des acteurs qui se sont beaucoup impliqués dans la défense et la valorisation des PAM de nos territoires antillo-guyanais tels que Michel Grandguillotte, Jacques Portécop, Edouard Bénito-Espinal, et plus récemment, Emmanuel Nossin et Henry Joseph qui sont aujourd’hui encore, pleinement impliqués dans la défense et la valorisation de ce riche patrimoine naturel et socio-culturel

    GUADELOUPE ET MARTINIQUE : DEUX TERRITOIRES SOUS FORTES CONTRAINTES Analyses comparatives pour une meilleure prise de décision

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    Poster des 3e Assises Nationales des Risques Naturels, 22-23 mars 2016, Marseille.International audienceLes DROM antillais ont subi, depuis une trentaine d’années, de multiples crises liées à l’expression d’aléas naturels divers : cyclones tropicaux, inondations torrentielles et glissements de terrain …, les perturbations environnementales et sanitaires des sargasses. La crise sismique des Saintes (2004) dont les répliques sont encore en cours en 2015-16, le séisme majeur dit « de la Martinique » de novembre 2007, furent des événements marquants qui permirent de remettre en mémoire la principale menace à laquelle ces îles sont exposées : l’aléa sismique.Ces crises se sont produites dans un contexte socio-économique en mutation très rapide. En quelques décennies, les sociétés antillaises sont passées de rurales à urbaines et périurbaines. La croissance démographique récente a aggravé les pressions sur les terres exposées aux dangers naturels, notamment sur les littoraux.La prise de décision des acteurs, souvent ancrée dans le présent et les contraintes immédiates dont une part est conjoncturelle, résulte de choix dont la pertinence pourrait être améliorée avec des outils d’analyse complémentaires.Une connaissance de la construction des territoires exposés aux risques naturels majeurs et à subir des crises de gravité variable certes, mais à forte périodicité, éclairerait leurs faiblesses constitutives et les solutions possibles pour les réduire. Les territoires se sont édifiés avec le temps, les mutations socio-économiques, institutionnelles et spatiales ainsi que les réponses conjoncturelles et structurelles aux crises subies. Deux territoires à fortes contraintes, exposés à des aléas naturels similaires, confrontés à des enjeux vulnérables comparables, peuvent avoir toutefois des particularités dont la mise en évidence et la comparaison aideraient à une compréhension globale et circonstanciée. C’est le cas de la Guadeloupe et de la Martinique.Un programme de recherche (Analyse comparative des GEStions de crise dans les Antilles et perspectives de REponses aux risques NATurels majeurs sur les espaces sensibles, AGESARENAT ) en cours a pour finalité d’effectuer une analyse diachronique et synchronique de la territorialisation de ces deux espaces insulaires antillais en rapport aux crises subies et aux réponses tant conjoncturelles que structurelles apportées. Les problématiques posées et la recherche engagée amènent à reconsidérer les critères de définition de la notion de crise, de l’appréciation de la gravité relative des évènements, à en déceler les évolutions, et ce, d’autant que l’analyse remonte très loin dans le temps, jusqu’aux fondements même de la colonisation.Parmi les procédures de recherche analyser/comparer les actions récentes des collectivités des deux territoires (inscrites dans un cadre global ou de réponses aux crises) met en exergue des stratégies spécifiques et des territorialisations différenciées. Elles révèlent de fortes identités socio-spatiales dont les évolutions institutionnelles récentes différenciées (maintien des deux collectivités territoriales en Guadeloupe, collectivité unique à la Martinique) sont l’une des expressions. Comprendre, savoir, comparer… pour agir avec le recul nécessaire à la prise de décision pertinente est l’une des finalités des réflexions en cours

    GUADELOUPE ET MARTINIQUE : DEUX TERRITOIRES SOUS FORTES CONTRAINTES Analyses comparatives pour une meilleure prise de décision

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    Poster des 3e Assises Nationales des Risques Naturels, 22-23 mars 2016, Marseille.International audienceLes DROM antillais ont subi, depuis une trentaine d’années, de multiples crises liées à l’expression d’aléas naturels divers : cyclones tropicaux, inondations torrentielles et glissements de terrain …, les perturbations environnementales et sanitaires des sargasses. La crise sismique des Saintes (2004) dont les répliques sont encore en cours en 2015-16, le séisme majeur dit « de la Martinique » de novembre 2007, furent des événements marquants qui permirent de remettre en mémoire la principale menace à laquelle ces îles sont exposées : l’aléa sismique.Ces crises se sont produites dans un contexte socio-économique en mutation très rapide. En quelques décennies, les sociétés antillaises sont passées de rurales à urbaines et périurbaines. La croissance démographique récente a aggravé les pressions sur les terres exposées aux dangers naturels, notamment sur les littoraux.La prise de décision des acteurs, souvent ancrée dans le présent et les contraintes immédiates dont une part est conjoncturelle, résulte de choix dont la pertinence pourrait être améliorée avec des outils d’analyse complémentaires.Une connaissance de la construction des territoires exposés aux risques naturels majeurs et à subir des crises de gravité variable certes, mais à forte périodicité, éclairerait leurs faiblesses constitutives et les solutions possibles pour les réduire. Les territoires se sont édifiés avec le temps, les mutations socio-économiques, institutionnelles et spatiales ainsi que les réponses conjoncturelles et structurelles aux crises subies. Deux territoires à fortes contraintes, exposés à des aléas naturels similaires, confrontés à des enjeux vulnérables comparables, peuvent avoir toutefois des particularités dont la mise en évidence et la comparaison aideraient à une compréhension globale et circonstanciée. C’est le cas de la Guadeloupe et de la Martinique.Un programme de recherche (Analyse comparative des GEStions de crise dans les Antilles et perspectives de REponses aux risques NATurels majeurs sur les espaces sensibles, AGESARENAT ) en cours a pour finalité d’effectuer une analyse diachronique et synchronique de la territorialisation de ces deux espaces insulaires antillais en rapport aux crises subies et aux réponses tant conjoncturelles que structurelles apportées. Les problématiques posées et la recherche engagée amènent à reconsidérer les critères de définition de la notion de crise, de l’appréciation de la gravité relative des évènements, à en déceler les évolutions, et ce, d’autant que l’analyse remonte très loin dans le temps, jusqu’aux fondements même de la colonisation.Parmi les procédures de recherche analyser/comparer les actions récentes des collectivités des deux territoires (inscrites dans un cadre global ou de réponses aux crises) met en exergue des stratégies spécifiques et des territorialisations différenciées. Elles révèlent de fortes identités socio-spatiales dont les évolutions institutionnelles récentes différenciées (maintien des deux collectivités territoriales en Guadeloupe, collectivité unique à la Martinique) sont l’une des expressions. Comprendre, savoir, comparer… pour agir avec le recul nécessaire à la prise de décision pertinente est l’une des finalités des réflexions en cours
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