13 research outputs found
Genetics and aquaculture in Africa
L'aptitude des ovules à être fécondés, le taux de survie et la croissance larvaire ainsi que la variabilité génétique à 23 locus, ont été analysés dans deux populations représentant les générations F1 et F4 du siluriforme africain #Heterobranchus longifilis Valenciennes, 1840. Une perte de variabilité génétique a été observée dans la génération F4 par rapport à la génération F1 et dans la génération F1 par rapport à la population sauvage. Ainsi, pour 23 loci étudiés, on observe un seul locus polymorphe avec deux allèles pour la génération F4, deux locus polymorphes avec deux allèles pour la génération F1, alors que la population sauvage est caractérisée par deux locus polymorphes dont l'un est représenté par trois allèles. La souche F1 est caractérisée par un plus faible taux de larves déformées et une plus forte survie au quatorzième jour que la souche F4. Cette différence dans les taux de survie n'a pas permis d'interpréter les différences observées pour les vitesses de croissance. Ces résultats montrent que #H. longifilis est une espèce pour laquelle la perte de variabilité génétique entraîne rapidement des baisses de performances sensibles. L'intérêt de la cryoconservation des gamètes domme solution palliative à cette perte de variabilité génétique ou comme moyen de la restaurer à travers une banque de gènes est discuté. Une technique originale de cryoconservation du sperme de #H. longifilis$ est présentée. (Résumé d'auteur
Effect of varying latency period on the quantity and quality of ova after hCG-induced ovulation in the African catfish, Heterobranchus longifilis (Teleostei, Clariidae)
Chez les femelles de #Heterobranchus longifilis maintenues en captivité, la maturation ovocytaire et l'ovulation sont provoquées par injection de gonadotropine chorionique humaine (hCG) à la dose de 1,5 U.I./g de poids vif de femelle. Trois expériences complémentaires ont été réalisées dans le but de préciser la chronologie de l'ovulation et d'évaluer l'incidence d'une variation du temps de latence sur la quantité et la qualité des ovules effectivement récoltés. La qualité des ovules a été évaluée par le pourcentage d'éclosion et parla proportion de larves déformées obtenues après fécondation artificielle. Chez une même femelle, l'ovulation n'est pas synchrone mais s'étale sur une période de 3 à 4 h, entre 7-8 h et 11 h après injection de hCG à 30°C. La quantité d'ovules pouvant être récoltés par massage abdominal des femelles augmente avec le temps de latence ... Chez #H.longifilis, le temps de latence optimal peut être défini comme le délai entre l'injection et la collecte des ovules, permettant le meilleur compromis entre la quantité et la qualité des ovules récoltés. Après injection de hCG, ce délai est de 11h à 30°C et correspond approximativement à l'achèvement de l'ovulation. (D'après résumé d'auteur
Comparative study of vitellogenesis of two African catfish species Chrysichthys nigrodigitatus (Claroteidae) and Heterobranchus longifilis (Clariidae)
#Chrysichthys nigrodigitatus et #Heterobranchus longifilis sont deux espèces présentant un grand intérêt pour l'aquaculture en Afrique. Elles ont fait l'objet de travaux sur leur biologie de reproduction et sur les possibilités d'élevage dans les lagunes saumâtres du sud de la Côte d'Ivoire. #C. nigrodigitatus$ est caractérisé par un cycle reproducteur annuel avec une période de vittellogenèse entre mars et juin. La période de reproduction coïncide avec la petite saison des pluies au début de laquelle la température et la salinité diminuent sensiblement (septembre) puis augmentent à la fin de celle-ci (novembre). Les ovocytes prévitellogéniques commencent à entrer en vittellogenèse à un diamètre moyen de 320 microns. Ce stock initial d'ovocytes est reconstitué progressivement dès la fin de la ponte pendant une période de 3 mois. Les ovocytes atteignent une taille de 2,4-2,8 mm en fin de vitellogenèse vers la fin juin. La maturation ovocytaire n'intervient que si un mâle et une femelle sont confinés dans des réceptacles de ponte artificiels. (D'après résumé d'auteur
Mise en évidence et valorisation de la croissance compensatrice chez Heterobranchus longifilis
Trois niveaux trophiques ont été expérimentalement étudiés chez le silure africain #Heterobranchus longifilis$. Au cours d'un premier essai, des poissons d'un poids initial de 60g ont été rationnés (1% du poids vif) pendant trois semaines puis alimentés pendant trois semaines soit ad libitum soit à 3% du poids vif. Leur croissance a été comparée à celle de poissons nourris en permanence soit en excès soit à raison de 3% du poids vif. Si le poids vif final des lots ayant subi une restriction est inférieur à celui de leurs homologues alimentés à taux constant, les résultats indiquent que la restriction alimentaire induit ultérieurement une croissance spécifique significativement supérieure, et un indice de consommation meilleur. Cette croissance compensatrice est due à la fois à une hyperphagie et à une amélioration du métabolisme. Un effet positif de l'hyperphagie est encore noté pendant les deux semaines suivantes. (D'après résumé d'auteur
Vitellogenin plasma levels in two cultured African catfish species, Chrysichthys nigrodigitatus (Claroteidae) and Heterobranchus longifilis (Clariidae)
Deux dosages ELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Assay) spécifiques de la vitellogénine ont été développés en utilisant deux anticorps anti-vitellogénine plasmatique purifiée par électrophorèse sur gel polyacrilamide en SDS (dodécyl-sulfate de sodium) et électro-élution. Les vitellogénines purifiées présentent une masse moléculaire en conditions SDS de 154 et 152 kDa pour #Chrysichthys nigrodigitatus et #Heterobranchus longifilis respectivement. Le dosage ELISA a été réalisé sur des plaques de 96 puits en utilisant les anticorps anti-vitellogénine obtenus sur lapin et un deuxième anticorps marqué à la peroxydase. Les courbes de déplacement sont parallèles entre les plasmas de femelles ainsi que des plasmas de poissons traités à l'estradiol. Les deux anticorps présentent une réaction croisée avec la vitellogénine hétérologue, mais les courbes de déplacement ne sont pas parfaitement parallèles, ce qui indique une différence de structure antigénique pour les deux molécules de vitellogénine des deux espèces de poissons-chats. La bonne reproductibilité et la spécificité de ces deux dosages nous ont permis de quantifier la vitellogénine dans le plasma pendant la vitellogenèse de ces deux espèces. Les variations annuelles de vitellogénine présentent une bonne corrélation avec le diamètre ovocytaire moyen chez #Chrysichthys nigrodigitatus. Chez #Heterobranchus longifilis le diamètre ovocytaire moyen est pratiquement constant tout au long de l'année, mais les niveaux de vitellogénine présentent des variations significatives dont les valeurs les plus élevées correspondent principalement aux faibles valeurs du rapport gonado-somatique (RGS) que nous observons au cours des deux saisons sèches. (Résumé d'auteur