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Dosages d'éléments chimiques dispersés dans les minerais. Application à la recherche de leurs supports minéralogiques
Orliac Marcel. Dosages d'éléments chimiques dispersés dans les minerais. Application à la recherche de leurs supports minéralogiques. In: Bulletin de la Société française de Minéralogie et de Cristallographie, volume 72, 1-3, 1949. pp. 9-188
Nouvelles données sur la griphite, d'aprÚs un échantillon non métamicte des pegmatites du massif des AlbÚres (Pyrénées orientales)
In a pegmatite of the Alberes massif (dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales), non-metamict griphite has been found in little nodules. Study of these has given us new data concerning griphites, of which all the samples previously described were metamict. The crystal structure was determined by R. Rinaldi (1978 b). The new mineralogical data (X-ray powder pattern, physical and optical properties, chemical composition and thermal behaviour) are compared with those previously published. The powder pattern contains 35 lines of which the most intense are : 2,720 (10) ; 3,04 (5) ; 2,482 (5) ; 2,951 (4) ; 1,625 (4) ; 3.36 (3) ; 2.275 (3) ; they are indexed in the cubic space-group Pa3, with a = 12. 206 Ă
. Densities are dmeas. = 3,64 ± 0.02 ; dcalc. = 3,65. Transparent, very pale yellow, isotropic n = 1,683 ± 0,002. Taking into consideration its structure, the chemical analysis gives the formula (TC = Trash Can) :
TC24Ca4 (Fe++2,810Al0,190) Al8 [(PO4)23,256 (H4O4)0,744] [F6,374 (OH)1,476]
with :
TC = Na4,139 Ca1,628 Mn14,251 Fe++1,257 Mg0,249 Li2,094 Fe+++0,352
The differential thermal and thermogravimetric analysis (DTA and TG) carried out in air and argon atmosphere, are discussed. The mode of occurrence and the paragenetic relationships are defined.Dans une pegmatite du massif des AlbĂšres (PyrĂ©nĂ©es-Orientales) a Ă©tĂ© trouvĂ©e de la griphite non mĂ©tamicte en petits nodules. Cette dĂ©couverte permet d'apporter de nombreuses nouvelles donnĂ©es sur la griphite dont tous les Ă©chantillons dĂ©crits jusqu'Ă prĂ©sent Ă©taient mĂ©tamictes. La structure cristalline a Ă©tĂ© Ă©tablie par R. Rinaldi (1978 b). Les nouvelles donnĂ©es minĂ©ralogiques (diagramme de poudre, propriĂ©tĂ©s physiques et optiques, composition chimique, comportement thermique) sont ici comparĂ©es aux donnĂ©es publiĂ©es antĂ©rieurement, afin de rĂ©viser et prĂ©ciser la dĂ©finition. Le diagramme de poudre comporte 35 raies dont les plus intenses sont : 2,720 (10) ; 3,36 (3) ; 3,04 (5) ; 2,951 (4) ; 2,482 (5) ; 2,275 (3) : 1,625 (4) ; elles sont indiçables dans le groupe spatial cubique Pa3 avec a = 12,206 Ă. DensitĂ©s : dmes. = 3,64 +/- 0,02, dx = 3,65. Transparente, jaune trĂšs pĂąle, isotrope, n = 1,683 +/- 0,002. L'analyse chimique conduit, en tenant compte de la structure, Ă la formule :
TC24Ca4 (Fe++2,810Al0,190) Al8 [(PO4)23,256 (H4O4)0,744] [F6,374 (OH)1,476]
avec :
TC = Na4,133 Ca1,628 Mn14,251 Fe++1,257 Mg0,249 Li2,094 Fe+++0,352
Les courbes d'analyse thermique différentielle et d'analyse thermopondérale, dans l'air et dans l'argon, sont discutées. Le mode de gisement et l'association paragénétique sont précisées.Fontan François, Orliac Marcel, Permingeat François. Nouvelles données sur la griphite, d'aprÚs un échantillon non métamicte des pegmatites du massif des AlbÚres (Pyrénées orientales). In: Bulletin de Minéralogie, volume 101, 5-6, 1978. pp. 536-543
Un lépidomélane à forte teneur en baryum
A kind of lepidomelane with high barium content was identified during the study of the minerals from the lead-zinc deposit of Pierrefitte (GaraoulÚre ore body), Hautes-Pyrénées. Celsian is found with the lepidomelane. The physical properties and the chemical composition of this mineral are given ; the structure formula is discussed. The physical and chemical conditions of formation of the paragenesis which contains this mineral are examined ; the associated stilpnomelane is also bariferous. Dioctacdral micas (öllacherites) and phlogopites with high barium content mentioned in the litterature are recalled.Un lépidomélane à forte teneur en baryum a été identifié au cours de l'étude des minéraux du gisement de Pierrefitte (secteur de GaraoulÚre), Hautes-Pyrénées. Du celsian est associé à ce lépidomélane. Les propriétés physiques, la composition chimique du minéral sont indiquées ; la formule structurale est discutée. Les conditions physico-chimiques de formation de la paragenÚse qui contient ce minéral sont examinées. Des muscovites (öllacherites) et phlogopites baryfÚres signalées dans la littérature sont évoquées.Orliac Marcel, Monchoux Pierre, Besson Maurice. Un lépidomélane à forte teneur en baryum. In: Bulletin de la Société française de Minéralogie et de Cristallographie, volume 94, 5-6, 1971. pp. 500-506
La krautite Mn H AsO4 ⹠H2O, une nouvelle espÚce minérale
The new mineral species, approved by the International Commission and named in honour of Dr F. Kraut, has been found on collection samples from two of the gold deposits of Transylvania : SacarĂźmb (= Nagyag) (type deposit) and Cavnic. It is monoclinic : a = 8.00 Ă
 ; b = 15.93 Ă
 ; c = 6.79 Ă
 ; ÎČ = 96° 32' ; Z = 8. Main powder diagram lines : 7.96 (9), 7.09 (2), 4.85 (2), 3.84 (7), 3.27 (5), 3.17 (7), 2.73 (3), 2.48 (8). Crystals as thin lamellae (perfect cleavage), very pale pink, non pleochroĂŻc : α = 1.620 on b, ÎČ = 1.639, γ = 1.686 at 16° of (101) trace in the obtuse angle with (101) (distinct cleavages) 2 V ~ + 65°, d[mes] = 3.31 ± 0.01, d[calc] = 3.29 ± 0.03. A chemical analysis has given the formula MnHAsOâ.HâO, which has been confirmed by the synthesis of the mineral. Thermic analysis shows a regular dehydration beginning at 170° C and giving directly the pyroarseniate. Krautite is easy to distinguish from all the other natural manganesiferous arsenates.La nouvelle espĂšce minĂ©rale, approuvĂ©e par la Commission internationale et dĂ©diĂ©e Ă F. Kraut, a Ă©tĂ© trouvĂ©e sur des Ă©chantillons de collection provenant de deux des gisements aurifĂšres de Transylvanie : SacarĂźmb (= Nagyag) (gisement type) et Cavnic. Elle est monoclinique : a = 8,00 Ă
 ; b = 15,93 Ă
 ; c = 6,79 Ă
 ; ÎČ = 96° 32' ; Z = 8. Principales raies du diagramme de poudre : 7,96 (9), 7,09 (2), 4,85 (2), 3,84 (7), 3,27 (5), 3,17 (7), 2,73 (3), 2,48 (8). Cristaux en minces lamelles (010) (clivage parfait), rose trĂšs pale, non plĂ©ochroĂŻques : np = 1,620 sur b, nm = 1,639, ng = 1,686 Ă 16° de la trace de (101) dans l'angle obtus avec (101) (clivages nets) 2 V ~ + 65°, d[mes] = 3,31 ± 0,01, d[calc] = 3,29 ± 0,03. L'analyse chimique donne la formule MnHAsOâ.HâO qui est confirmĂ©e par la synthĂšse du minĂ©ral. Les essais thermiques montrent une dĂ©shydratation continue Ă partir de 170° C, conduisant au pyroarsĂ©niate. La krautite se distingue aisĂ©ment de tous les arsĂ©niates manganĂ©sifĂšres naturels actuellement connus.Fontan François, Orliac Marcel, Permingeat François. La krautite Mn H AsO4 âą H2O, une nouvelle espĂšce minĂ©rale. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© française de MinĂ©ralogie et de Cristallographie, volume 98, 1, 1975. pp. 78-84
L'agardite, une nouvelle espÚce minérale et le problÚme du chlorotile
Hexagonal, isotype of mixite a = 13.55 ± 0.05 Ă
, c = 5.87 ± 0.02 Ă
, Z = 2. The strongest X-ray lines (68 observed, 36 calculated) are : 11.73 (10), 2.938 (8), 2.451 (8), 4.43 (7), 3.54 (7), 2.692 (6), 2.558 (6). Very thin acicular crystals green-blue. G[mes.] = 3.72 ± 0.05, G[calc.] = 3.66 ± 0.04. Uniaxial positive. nâ = 1.701 ± 0.005, n[e] = 1.782 ± 0.005. The only chemical constituants are : As, Cu, Y, together with small quantities of other rare earths, HâO and Ca ; complete absence of Bi. A chemical analysis on a 200 mg sample gave the formula : (Y,CaH)âCuââ[(AsOâ)â/(OH)â]â.â3HâO. Part of the water is zeolitic and the structure is not affected by heating up to 250° C ; the DTA curve shows three endothermic and two exothermic peaks. Type deposit : the oxidation zone of the Bou-Skour copper deposit, in Jbel Sarhro precambrian formations (Morocco), associated with : azurite, malachite, cuprite, native Cu, quartz, and some other minerals not yet determined. It is named for J. Agard, former chef du Service d'Ătudes des gĂźtes minĂ©raux [= Department of Ore Deposit Studies] of the Geological Survey of Morocco, and is intended to cover all isotypes of mixite in which all or most of the Bi is replaced by Y or other rare earths.Hexagonal, isotype de la mixite a = 13,55 ± 0,05 Ă
, c = 5,87 ± 0,02 Ă
, Z = 2. Principales raies du diagramme de poudre (68 raies observĂ©es, 36 indicĂ©es) : 11,73 (10), 2,938 (8), 2,451 (8), 4,43 (7), 3,54 (7), 2,692 (6), 2,558 (6). Cristaux aciculaires trĂšs fins vert-bleu. d[mes.] = 3,72 ± 0,05, d[x] = 3,66 ± 0,04. Uniaxe positif. nâ = 1,701 ± 0,005, n[e] = 1,782 ± 0,005. Les seuls constituants sont : As, Cu, Y, accompagnĂ©s d'autres terres rares en faible proportion, HâO et Ca ; Ă noter l'absence complĂšte de Bi. L'analyse chimique, sur 200 mg environ, conduit Ă la formule : (Y,CaH)âCuââ[(AsOâ)â/(OH)â]â.â3HâO. L'eau est en partie zĂ©olotique et la structure n'est pas dĂ©truite par chauffage Ă 250°âC ; la courbe d'analyse thermique diffĂ©rentielle montre trois crochets endothermiques et deux crochets exothermiques.
A été trouvée dans la zone oxydée du filon cuprifÚre de Bou-Skour encaissé dans le Précambrien du Jbel Sarhro (Maroc), associée à : azurite, malachite, cuprite, cuivre natif, quartz et divers autres minéraux non encore déterminés.
Le nom d'agardite, proposĂ© en hommage Ă J. Agard, ancien chef du Service d'Ătudes des gĂźtes minĂ©raux de la Division de la gĂ©ologie du Maroc, est destinĂ© Ă dĂ©signer tous les minĂ©raux isotypes de la mixite dans lesquels Bi est remplacĂ© en totalitĂ© ou en majeure partie par Y et, d'une façon plus gĂ©nĂ©rale, par un Ă©lĂ©ment quelconque des terres rares.Dietrich Jacques E., Orliac Marcel, Permingeat François. L'agardite, une nouvelle espĂšce minĂ©rale et le problĂšme du chlorotile. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© française de MinĂ©ralogie et de Cristallographie, volume 92, 5, 1969. pp. 420-434
La ferrisicklérite des pegmatites de Sidi Bou Othmane (Jebilet, Maroc) et le groupe des minéraux à structure de triphylite
The presence of frequently monocristalline ferrisicklerite nodules in the pegmatite veins of Sidi Bou Othmane (Jebilet) have induced to begin a detailed study of this little known species and to examine the triphylite group in its whole. Orthorhombic Pmnb, its structure has been studied at the same by A. Alberti. Main lines of powder diagramm : 5.01 (70), 4.33 (40), 3.82 (20), 3.49 (30), 2.96 (100), 2.49 (35). Two cleavages : (010) perfect and (100) good. Deeply coloured but faintly pleochroĂŻc : ng = 1.820 on b, gold yellow ; nm = 1.805 on a ; np = 1.790 on c, orange yellow ; 2 V negative very large. Reflectivity and chromatic characteristics have been measured. Two chemical analysis have been given and interpreted, the first of a very pure ferrisicklerite and the other of a ferrisicklerite partially altered into heterosite. In the schematic formula M (1) M (2) POâ ; the M (2) are entirely occupied by Feâșâșâș, Mnâșâș (Mg) and (Ca), Mn remaining divalent whereas Fe is entirely trivalent ; the M (1) are only occupied at a 43,3 % rate by Liâș and some traces of Naâș and Caâșâș ; POâ is a little replaced by HâOâ. Thermical analysis curves are given and interpreted. The group of triphylite structure minerals is examined in its whole according to its chemical composition and its alteration phenomena. The classical theory according to which triphylite transforms itself progressively into ferrisicklerite and then into heterosite is questionned ; this theory, it seems, should be examined anew in order to give a better account of reality. To explain the irreductible difference between the measured density 3.41 and calculated 3.53, and the absence of order between Feâșâșâș and Mnâșâș in the M (2) positions, we are lead to admit the presence of a first mineral deposit under the form of triphylite and its transformation into ferrisicklerite by an hypogenetic hydrothermal action previous to a sodic metasomatose having produced alluaudite.La prĂ©sence de gros nodules de ferrisicklĂ©rite, souvent monocristallins, d'une puretĂ© exceptionnelle, dans les filons de pegmatites de Sidi Bou Othmane (Jebilet), a incitĂ© Ă entreprendre une Ă©tude dĂ©taillĂ©e de cette espĂšce minĂ©rale peu connue et Ă examiner l'ensemble du groupe de la triphylite. Orthorhombique Pmnb ; sa structure a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e simultanĂ©ment par A. Alberti. Principales raies du diagramme de poudre : 5,01 (70), 4,33 (40), 3,82 (20), 3,49 (30), 2,96 (100), 2,49 (35). Deux clivages : (010) parfait, (100) bon. TrĂšs fortement colorĂ©e mais peu plĂ©ochroĂŻque : ng = 1,820 sur b, jaune d'or ; nm = 1,805 sur a ; nv = 1,790 sur c, jaune orangĂ©Â ; 2 V = â 85°. Les pouvoirs rĂ©flecteurs et les caractĂ©ristiques chromatiques ont Ă©tĂ© mesurĂ©s. Deux analyses chimiques sont donnĂ©es et interprĂ©tĂ©es, l'une d'une ferrisicklĂ©rite trĂšs pure, l'autre d'une ferrisicklĂ©rite partiellement altĂ©rĂ©e en hĂ©tĂ©rosite. Dans la formule schĂ©matique M (1) M (2) POâ, les M (2) sont entiĂšrement occupĂ©s par Feâșâșâș, Mnâșâș, (Mg) et (Ca), Mn restant bivalent tandis que Fe est entiĂšrement trivalent ; les M (1) ne sont occupĂ©s qu'Ă 43,3 % par Liâș et par des traces de Naâș et (Caâșâș) ; POâ est un peu remplacĂ© par des HâOâ. Des courbes d'analyses thermiques sont donnĂ©es et interprĂ©tĂ©es. Le groupe des minĂ©raux Ă structure de triphylite est envisagĂ© dans son ensemble du point de vue des compositions chimiques et des phĂ©nomĂšnes d'altĂ©ration ; la thĂ©orie classique du passage continu de la triphylite Ă la ferrisicklĂ©rite et enfin Ă l'hĂ©tĂ©rosite est discutĂ©e, et paraĂźt devoir ĂȘtre amĂ©nagĂ©e pour mieux rendre compte de la rĂ©alitĂ©. Pour expliquer la diffĂ©rence irrĂ©ductible entre les densitĂ©s mesurĂ©e (3,41) et calculĂ©e (3,53), et l'absence d'ordre entre Feâșâșâș et Mnâșâș en position M (2), on est amenĂ© Ă admettre un dĂ©pĂŽt initial du minĂ©ral sous forme de triphylite et sa transformation en ferrisicklĂ©rite par une action hydrothermale hypogĂšne antĂ©rieure Ă une mĂ©tasomatose sodique ayant produit de l'alluaudite.Fontan François, Huvelin Paul, Orliac Marcel, Permingeat François. La ferrisicklĂ©rite des pegmatites de Sidi Bou Othmane (Jebilet, Maroc) et le groupe des minĂ©raux Ă structure de triphylite. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© française de MinĂ©ralogie et de Cristallographie, volume 99, 5, 1976. pp. 274-286
L'henritermiérite, une nouvelle espÚce minérale
The new mineral henritermierite is tetragonal, I4â /acd, a = 12.39, c = 11.91 ± 0.01 Ă
, Z = 8. The strongest X-ray lines are (powder diagramm indexed) : 4.37 (s), 3.09 (s), 2.98 (s), 2.75 (vvs), 2.516 (vs). It occurs in clove or apricot-brown grains, some tenths of a mm ; vitreous luster ; commonly twinned on (101) giving 4 sectors ; no cleavage, fracture conchoidal. d[mes.] = 3.34, d[calc.] 3.40. Uniaxal or abnormally biaxial (+) with 2 V small. Irregular birefringence and extinctions nâ = 1.765 (very pale yellow) n[e] = 1.800 ± 0.005 (lemon yellow). Chemical, spectrographic and microprobe tests, and a chemical analysis on 1 g of carefully selected material gave the formula Caââ(Mnâ.â
â, Alâ.â
) [(SiOâ)â/(OH)â], which is of hydrogarnet type. Differential thermal and thermogravimetric analysis show that decomposition begins at about 500° C. Occurrence in the manganese deposit of Tachgagalt (Anti-Atlas, Morocco), associated with marokite, hausmanite and calcite. Name in honour of professeur Henri Termier.L'henritermiĂ©rite est quadratique, I4â /acd, a = 12,39, c = 11,91 ± 0,01 Ă
, Z = 8. Principales raies du diagramme de poudre (lequel est indicĂ©) : 4,37 F, 3,09 F, 2,98 F, 2,75 FFF, 2,516 FF. Grains brun giroflĂ©e de quelques dixiĂšmes de mm Ă Ă©clat vitreux, constamment maclĂ©s suivant (101) avec 4 secteurs. Pas de clivage, cassure conchoĂŻdale d[mes.] = 3,34, d[calc.] = 3,40. Uniaxe ou anormalement biaxe + avec 2 V faible. BirĂ©fringence et extinctions irrĂ©guliĂšres. nâ = 1,765 (jaune pĂąle) n[e] = 1,800 ± 0,005 (jaune citron). Des essais chimiques, spectrographiques et Ă la microsonde, et une analyse chimique sur 1 g soigneusement triĂ© conduisent Ă la formule : Caââ(Mnâ,â
â, Alâ,â
) [(SiOâ)â/(OH)â] qui est du type de celle des hydrogrenats. Les analyses thermiques diffĂ©rentielles et thermopondĂ©rales situent le dĂ©but de la dĂ©composition vers 500°. TrouvĂ©e dans le gĂźte de manganĂšse de Tachgagalt (Anti-Atlas, Maroc), associĂ©e Ă la marokite, la hausmannite et la calcite. DĂ©diĂ©e au professeur Henri Termier.Gaudefroy Christophe, Orliac Marcel, Permingeat François, Parfenoff Alexandre. L'henritermiĂ©rite, une nouvelle espĂšce minĂ©rale. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© française de MinĂ©ralogie et de Cristallographie, volume 92, 2, 1969. pp. 185-190
A propos de la cookéite des Pyrénées
Orliac Marcel, Permingeat François, Tollon Francis, Passaqui Bernard. A propos de la cookéite des Pyrénées. In: Bulletin de la Société française de Minéralogie et de Cristallographie, volume 95, 4, 1972. p. 532
Cookéite dans des filons de quartz des Pyrénées centrales (AriÚge et Haute-Garonne)
Cookeite, discovered in quartz veins from the central Pyrenees, is described in detail : white micaceous lamellae, biaxial positive, 2 V = 30°, np â nm = 1.580, ng = 1.600 ; measured density = 2.65. The indexed X-ray powder diffraction pattern gives a = 5.16, b = 8.92, c = 14.24 Ă
, ÎČ = 97°. This, together with the chemical analysis, shows that the mineral is a di-trioctahedral lithium chlorite :
Alâ (OH)â (Alâ,ââ, Siâ,ââ) Oââ âą Liâ,ââAlâ,ââ (OH)â.
The D. T. A. and T. G. A. curves differ from those of normal chlorites notably by the endothermic peaks at 560° C and 630° C and by the continuous dehydration, without inflection points, between 450° C and 650° C. The five occurrences at present known are briefly described and the characters they have in common are highlighted : low temperature quartz veins penetrating Devonian shales and calcareous shales ; far from all coarse-grained plutonic rocks ; associated with carbonates, a green chlorite and sometimes pyrite. This type of lithium deposit does not appear to have been previously described. It provides details of the « lithium district » of the Pyrenees and poses the problem of the origin of the lithium.La cookĂ©ite, dĂ©couverte dans des filons de quartz des PyrĂ©nĂ©es centrales, est dĂ©crite en dĂ©tail : lamelles micacĂ©es blanches, biaxie positive, 2 V = 30°, np â nm = 1,580, ng = 1,600, d[mes.] = 2,65. Le diagramme de poudre indicĂ© donne a = 5,16, b = 8,92, c = 14,24 Ă
, ÎČ = 97°. Avec l'analyse chimique, il montre qu'il s'agit d'une chlorite lithique di-trioctaĂ©drique :
Alâ (OH)â (Alâ,ââ, Siâ,ââ) Oââ âą Liâ,ââAlâ,ââ (OH)â.
Les courbes d'analyses thermique différentielle et thermopondérale diffÚrent notablement de celles des chlorites normales par les pics endothermiques à 560° et 630° C et par une déshydratation continue, sans inflexion, entre 450° et 650° C. Les occurrences connues jusqu'à présent sont décrites sommairement ; leurs caractÚres communs sont mis en évidence : filons de quartz de basse température, encaissés dans des schistes et calcschistes dévoniens non métamorphiques, loin de toute roche plutonique grenue, association avec des carbonates, une chlorite verte et parfois de la pyrite. Ce type de gisement de lithium paraßt nouveau. Il permet de préciser le contenu du « district à lithium » des Pyrénées et pose le problÚme de l'origine du lithium.Orliac Marcel, Permingeat François, Tollon Francis, Passaqui Bernard. Cookéite dans des filons de quartz des Pyrénées centrales (AriÚge et Haute-Garonne). In: Bulletin de la Société française de Minéralogie et de Cristallographie, volume 94, 4, 1971. pp. 396-401
La brassite, MgHAsO4 ⹠4H2O, une nouvelle espÚce minérale
The study of artificial crystals allows a complete description of a new-mineral species, observed as early as 1958, under the shape of crusts and white, cryptocristalline and pulverulent coatings, on specimens from various origins : Jachymov (Bohemia) (type-deposit), Bieber (Saxony), Neurode (Silesia) and Wittichen (Baden). The name of brassite is in honour of RĂ©jane Brasse. Brassite is orthorhombic Pbca a = 7.472, b = 10.891, c = 16.585 Ă
, Z = 8, dmes. = 2.28, dâ = 2.326. Main powder diagram lines : 4.97(10) 4.14(6) 3.88(5) 3.45(5) 3.20(8) 3.07(7) 2.32(5). Artificial crystals are colourless, tabular on (001), which is an excellent cleavage, rectangular and bevel edged by : (011) (021) and (102). Biaxial (+), 2V very large, ng = 1.562 on c, nm = 1.546 on a, nv = 1.531 on b. The chemical analysis of the Jachymov brassite corresponds well to the MgHAsOâ âąÂ 4HâO composition of the artificial product. Thermic analysis show that deshydration begins at 85° C and leads to the formation of a hemihydrate at around 135° C, then to the pyroarseniate at a temperature as high as 250° C with exothermic crystallization at around 570° C. The roesslerite deshydrates itself spontaneously into brassite, which remains stable in normal laboratory conditions. This type of formation certainly occurs in nature, but on the other hand, the direct crystallization of brassite seems to be exceptional, perhaps because of the abundance of carbonates increasing the pH of solutions in deposits rich in arsenic. Type material will be preservated at the Ecole nationale supĂ©rieure des mines de Paris.L'Ă©tude de cristaux artificiels permet de dĂ©crire complĂštement une nouvelle espĂšce minĂ©rale, repĂ©rĂ©e dĂšs 1958, en croĂ»tes et enduits pulvĂ©rulents, blancs, cryptocristallins, sur des Ă©chantillons provenant de divers gisements : Jachymov (BohĂȘme) (gisement type), Bieber (Saxe), Neurode (SilĂ©sie) et Wittichen (Bade). Le nom de brassite est proposĂ© en hommage Ă RĂ©jane Brasse. La brassite est orthorhombique Pbca a = 7,472, b = 10,891, c = 16,585 Ă
, Z = 8, dmes. = 2,28, dâ = 2,326. Principales raies du diagramme de poudre : 4,97(10) 4,14(6) 3,88(5) 3,45(5) 3,20(8) 3,07(7) 2,32(5). Les cristaux artificiels se prĂ©sentent en tablettes incolores, aplaties sur (001) qui est un excellent clivage, rectangulaires et biseautĂ©es par des facettes (011) (021) et (102). Ils sont biaxes positifs avec 2V trĂšs grand : ng = 1,562 sur c, nm = 1,546 sur a, n = 1,531 sur b. L'analyse chimique de la brassite de Jachymov correspond bien Ă la composition MgHAsOâ âąÂ 4HâO du produit artificiel. Les analyses thermiques montrent que la dĂ©shydratation commence Ă 85° C et conduit Ă la formation d'un hĂ©mihydrate vers 135° C, puis du pyroarsĂ©niate dĂšs 250° C avec cristallisation exothermique vers 570° C. La roesslerite se dĂ©shydrate spontanĂ©ment en brassite, qui reste stable, dans les conditions ordinaires des laboratoires. Ce mode de formation se produit certainement dans la nature, par contre la cristallisation directe de brassite paraĂźt devoir ĂȘtre exceptionnelle Ă cause peut-ĂȘtre de l'abondance des carbonates Ă©levant le pH des solutions dans les gisements riches en arsenic. L'Ă©chantillon type de la brassite sera dĂ©posĂ© Ă la collection de minĂ©ralogie de l'Ăcole nationale supĂ©rieure des mines de Paris.Fontan François, Orliac Marcel, Permingeat François, Pierrot Roland, Stahl RĂ©jane. La brassite, MgHAsO4 âą 4H2O, une nouvelle espĂšce minĂ©rale. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© française de MinĂ©ralogie et de Cristallographie, volume 96, 6, 1973. pp. 365-370