179 research outputs found
Le barrage de Kheune : un exemple d'action conjoncturelle de secours pour la maîtrise des ressources déficitaires du fleuve Sénégal de 1983 à 1985
Le point en 1982 sur l'évolution de la sécheresse en Sénégambie et aux îles du Cap-Vert : examen de quelques séries de longue durée (débits et précipitations)
Note sur la forte crue de la mi-octobre 1971 aux différentes stations hydrologiques de la région de l'Ouest
Mise au point d'une station de mesure automatique de paramètres de la qualité des eaux : compte-rendu de fin d'étude d'une recherche financée par le Ministère de la Recherche et de la Technologie
Variations des précipitations et des écoulements en Afrique de l'Ouest et centrale de 1951 à 1989
La variabilité spatio-temporelle des pluies et des débits dans les régions d'Afrique occidentale et centrale soumises au flux d'humidité originaire de l'océan Atlantique austral est analysée sur une période allant de 1951 à 1989. Les données annuelles de trente-quatre fleuves et neuf cents postes pluviométriques sont utilisées sur une surface totale d'environ 8 millions de km2. Le bassin du fleuve Congo couvre à lui seul près de la moitié de la surface totale et est également le véhicule de la moitié des apports d'eau fluviale à l'Atlantique intertropical. Depuis 1970, la diminution des pluies et des écoulements est très forte dans les régions soudano-sahéliennes et les versants exposés au vent des monts de Guinée, mais elle est également très sensible dans toute l'Afrique de l'Ouest, à l'ouest du massif de l'Atakora à la frontière du Togo et du Bénin. Le déficit diminue en direction de l'équateur, pour n'être presque plus sensible en moyenne interannuelle dans le sud du Gabon et du Congo, bien qu'on y enregistre une variabilité interannuelle importante qui se traduit notamment par une modification sensible de la répartition saisonnière des pluies : diminution des pluies de printemps et légère augmentation des pluies d'automne. En Afrique centrale également, la variabilité interannuelle des pluies est plus grande sur les côtes qu'à l'intérieur du continent. En Afrique de l'Ouest surtout, et à un degré moindre en Afrique centrale, le tarissement des fleuves s'accélère depuis le début des années 70 et s'est même considérablement accru dans le courant des années 80, conséquence du déficit pluviométrique persistant depuis le début des années 70. Ceci se traduit par une diminution des coefficients d'écoulement. (Résumé d'auteur
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