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    Colonisés-immigrés et « périls migratoires » : origines et permanence du racisme et d’une xénophobie d’Etat (1924-2007)

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    Dans un contexte marqué par l’avènement d’une xénophobie d’Etat, entre autres sanctionnée par la création du Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement, on s’intéressera aux origines d’une telle politique. Origines que l’on découvre, notamment, sous la Troisième et la Quatrième Républiques, dans les représentations alors forgées des colonisés-immigrés réputés inassimilables et nuisibles pour la santé et la sécurité publiques, et dans les dispositions juridiques destinées à contrôler leur entrée sur le territoire métropolitain. Dangerosité supposée des populations concernées qui font peser sur l’identité « raciale » et nationale du pays des menaces importantes, islamophobie et crainte de l’envahissement de la France ; tels sont, déjà à l’époque, les principaux arguments justifiant l’adoption de mesures toujours plus restrictives.In a context marked by the advent of a state xenophobia, validated among others by the creation of the ministry for immigration, integration, national identity and co-development, we look into the origins of such a policy. We locate these origins in particular under the Third and Fourth Republics, in the representations that were then forged on the colonised-immigrants, assumed to be inassimilable and noxious for public health and security, as well as in the legal dispositions set up to control their entry on metropolitan territory. Assumptions about the dangerousness of these populations who threaten the French “racial” and national identity, islamophobia and fear of an invasion of France: such were, already at that time, the main arguments justifying the adoption of ever more restrictive measures

    Introduction

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    Racismes de France

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    Conférence : mise en procès du Code noir, du Code de l\u27indigénat

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    Conférence "Mise en procès du Code noir, du Code de l\u27indigénat" dans le cadre Mémorial des Marrons de la liberté (167e commémoration de l\u27abolition de l\u27esclavage en Guyane)

    Georges Navet (Dir.), La Cité dans le conflit, Collection Forum de l'IFRAS, 1997

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    Le Cour Grandmaison Olivier. Georges Navet (Dir.), La Cité dans le conflit, Collection Forum de l'IFRAS, 1997. In: Raison présente, n°129, 1er trimestre 1999. Négritude, créolité, métissage. pp. 129-131

    Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l'Etat colonial

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    International audienceIntroduction « La conquête de la terre, qui signifie principalement la prendre à des hommes d'une autre couleur que nous, ou dont le nez est un peu plus plat, n'est pas une jolie chose quand on la regarde de près. » J. CONRAD (1902). « Ce contre quoi je réagis est cette rupture qui existe entre l'histoire sociale et l'histoire des idées. Les historiens des sociétés sont censés décrire la manière dont les gens agissent sans penser, et les historiens des idées, la manière dont des gens pensent sans agir. » M. FOUCAULT (1988). L'Algérie : « une question de salut public et d'honneur national » Lundi 24 mai 1847, Assemblée nationale. « La domination paisible et la colonisation rapide de l'Algérie sont assurément les deux plus grands intérêts que la France ait aujourd'hui dans le monde ; ils sont grands en eux-mêmes, et par le rapport direct et nécessaire qu'ils ont avec tous les autres. Notre prépondérance en Europe, l'ordre de nos finances, la vie d'une partie de nos concitoyens, notre honneur national, sont ici engagés de la manière la plus formidable », affirme un député déjà célèbre et qui le demeure aujourd'hui. Dès 1828, il s'est prononcé en faveur d'une expédition militaire contre la Régence d'Alger et, quelques années plus tard, pour « la colonisation partielle et la domination totale » de cette dernière. Comment atteindre ces deux objectifs ? La réponse de ce représentant est claire. Aux quelques philanthropes qui s'émeuvent des méthodes employées par l'armée, il rétorque : « J'ai souvent entendu […] des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. […] On ne détruira la puissance d'Abd el-Kader qu'en rendant la position des tribus qui adhèrent à lui tellement insupportable qu'elles l'abandonnent. Ceci est une vérité évidente. Il faut s'y conformer ou abandonner la partie. Pour moi, je pense que tous les moyens de désoler les tribus doivent être employés. Je n'excepte que ceux que l'humanité et le droit des nations réprouvent. » Quels sont donc ces moyens réputés conformes aux sensibilités de saison et au jus belli ? Le premier est l'« interdiction du commerce » ; le second, le « ravage du pays ». Et, pour conclure, cette personnalité, alors membre de l'Académie des sciences morales et politiques, et qui deviendra ministre des Affaires étrangères de la Deuxième République, ajoute : « Je crois de la plus haute importance de ne laisser subsister ou s'élever aucune ville dans les domaines d'Abd el-Kader » et de « détruire tout ce qui ressemble à une agrégation permanente de population 1 ». Longuement reproduits à dessein pour ne pas laisser croire que nous aurions été abusé par quelques citations trouvées à la hâte dans des textes mineurs, ces passages n'ont pas pour auteur un député extrémiste et marginal s'exprimant dans un journal local et confidentiel. Au contraire, beaucoup de ses contemporains, les nôtres plus encore, tiennent ce parlementaire-écrivain renommé pour un modèle de tempérance qui n'a cessé de plaider, dit-on, en faveur de l'égalité et des libertés politiques, en un mot, pour la démocratie. Celui qui défend ces 1 A. de Tocqueville. La première citation est extraite du « Rapport sur le projet de loi relatif aux crédits extraordinaires demandés pour l'Algérie », in OEuvres, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1991, p. 848. Les secondes proviennent de son « Travail sur l'Algérie » rédigé en 1841, ibid., p. 705-706

    Les non-citoyens dans la RĂ©volution

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    Olivier Le Cour Grandmaison, Non-citizens in the French Revolution Several weeks after having adopted the Declaration of the Rights of Man and Citizen, the delegates to the constitutional convention legislated political inequality on the basis of taxes and property. Citizenship defined in this way excluded a number of social categories including « passive citizens » and black people. Tension between proclaimed principles and this legislation bears examination. Who were the « passive citizens », and why were they denied certain civil rights ? And why, in the very « tristes tropiques », was the institution of slavery maintained until 4 February 1794.Le Cour Grandmaison Olivier. Les non-citoyens dans la Révolution. In: L'Homme et la société, N. 94, 1989. Dissonances dans la Révolution. pp. 19-32

    Introduction

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    Du Droit colonial : quand l’exception devient la règle

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    International audienceAucun résum

    Introduction

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