23 research outputs found
The Pasteur hospital as an element of Emile Roux's anti-diphtheria apparatus (1890-1914)
Before the decisive discovery by Gaston Ramon of a vaccine («anatoxine diphtérique») in 1923, the fight against diphtheria in France had started in 1894 with the serotherapy approach of Martin and Roux. Emile Roux, director of the Institut Pasteur, developed a dynamic concept of research/production/application expressed in the organization of a specialized hospital, the Hôpital Pasteur, which was constructed near the research laboratories and also incorporated production centres outside Paris in Marnes-la-Coquette. Roux implemented a well-defined project against diphtheria that took account of all of the logistical implications. By associating this therapeutic project with an architectural project, Roux established a coherent anti-diphtheria apparatus
Les maladies parasitaires : observation, savoir, paysages (1880-1940)
Annick Opinel, responsable du Centre de recherches historiques, Institut Pasteur L’acquisition du savoir sur les maladies parasitaires entre la fin du XIXe siècle et le premier tiers du XXe siècle constituait le sujet de ces conférences. Le premier cours consistait en une introduction du propos et une définition du sujet, c’est-à -dire la structure même de la nouvelle science constituée autour de ce savoir. Il était en effet indispensable de prendre, dès le premier cours, la mesure de la natur..
La science de (dans) la représentation (XVe-XXe siècle)
Annick Opinel, responsable du centre de recherches historiques, Institut Pasteur La diffusion de l’art vers la science et de la science vers l’art est examinée en L_ prenant en compte la spécificité du champ scientifique à chaque situation (ou sujet) proposée. La question de l’utilité est également soulevée : on s’est attachée à l’identification de ce qui est utile à l’art (perspective, anatomie) et de ce qui l’est à la science (une entreprise didactique par exemple). Le premier cours consist..
Le clinicien et le peintre au XIXe siècle
Au XIXe siècle, l'enseignement clinique se déplace de la faculté vers l'hôpital, instaurant une complémentarité définitive de ces deux systèmes. La formation médicale est à ce prix, quelquefois au détriment du patient lui-même qui devient un cas d'école. Les nouveaux héros sont les professeurs hospitaliers, admirés à la fois des étudiants et des malades. Les peintres, attentifs à l'évolution sociale, s'attachent à représenter cette nouvelle caste de mandarins à partir de 1850. Les leçons de clinique donnent lieu à des portraits collectifs autour du cadavre avec, dans le rôle du docteur Tulp de Rembrandt, Bouillaud ou Velpeau. La leçon de clinique au chevet du malade est aussi le lieu de portraits, souvent mondains. Ainsi les deux peintures emblématiques de ce genre, exposées toutes deux au Salon de 1887 : Avant l'opération ou Le docteur Péan enseignant à l'hôpital Saint-Louis sa découverte du pincement des vaisseaux de Gervex et Une leçon de clinique à la Salpêtrière de Brouillet. Le clinicien y est portraituré, ainsi que le malade et les étudiants mais aussi les amis. C'est ainsi que les salles d'hôpital ou d'opération peuvent accueillir un journaliste, un critique d'art, un compositeur de musique ou un fabriquant d'instruments chirurgicaux. Le genre évolue néanmoins dans le dernier quart du siècle et la représentation médicale, entrant dans les mœurs artistiques, s'attache au quotidien. Il n'est plus utile d'être un grand médecin, chirurgien ou biologiste pour avoir les honneurs de la cimaise.In the Nineteenth Century, clinical instruction moved from the academic to the hospital setting, inaugurating a complementary relationship between the two systems. Medical training paid the price, sometimes to the detriment of patients who became training topics. Professors in teaching hospitals became the new heroes, admired by patients and students alike. After 1850, ever attentive to social evolution, painters attempted to represent this new cast of Mandarins. Clinical instruction occasioned collective portraits with subjects grouped around a cadaver, a Brouillaud or a Velpeau cast in the role of Rembrandt's Dr. Tulp. Likewise lessons at the foot of a patient's bed provided the setting for fashionable portraits. Displayed at the Salon of 1887, the two emblematic portraits of this genre were Gervex's Before the Operation or Dr. Péan Teaching his Discovery of Vessel Constriction at the St. Louis Hospital and Brouillet's A Clinical Lesson at the Salpêtrière. Clinician and patient are portrayed, as well as some friends. Hospital or operating rooms could accommodate visits from a journalist, an art critic, a composer of music, or a manufacturer of surgical instruments. Nevertheless, the genre evolved in the last quarter of the century and medical images became part of the depiction of everyday life. No longer must one be a great doctor, surgeon, or biologist to be enshrined in a portrait
Du choléra morbus et de ses représentations dans la peinture du XIXe siècle
The Cholera Epidemic as depicted in French paintings of the 19th century.
This article deals with paintings depicting the cholera epidemic in France in the 19th century, as well as with the pathology and the victims’ visible symptoms. Beyond this semiological report, some paintings clearly show or imply how prestigious medicine was during the dramatic 1832 cholera epidemic in Paris. To the courage of the medical profession may be substituted or joined that of the government. It is, therefore, their ability to react or to sympathize that is to be demonstrated : it was often clearly a political challenge. The epidemic is, also, a continuous theme in medical painting which follows the events step by step. In the case of the cholera epidemic, it is, essentially, the painting of events that bears witness to a national disease, a territorial disaster.Opinel Annick. Du choléra morbus et de ses représentations dans la peinture du XIXe siècle. In: Histoire de l'art, N°46, 2000. Iconographie. pp. 67-76