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    Liminal transformations: folding the surface of the photograph

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    At once a material object and a multitude of paths, the photograph is a useful place to begin thinking about the threshold. In the photograph we might dwell on the nuances of the threshold, its ability to be an ‘inbetween’ and a gateway to a ‘beyond’ simultaneously. Indeed, the photograph offers both possibilities. The work of Bhabha, Benjamin and Sontag elucidates this slippage. In this uncertainty, ‘inbetween’ and ‘beyond’ signal another productive intersection.  The liminality of the threshold marks this terrain as a spatial transgression that ushers in a temporal disjuncture. The threshold is a shadow zone, as ordinary as a stairwell and as transformative as a breakthrough. In attempting to map the threshold, the paper borrows from Deleuze and Marks on enfolding and unfolding as a means through which knowledge becomes accessible, or remains concealed. To some extent, mapping the threshold is a process that begins unfolding from the discussion of surface, gaze and perception. Yet despite these markers, mapping the threshold of photographs proves difficult and elusive. In this respect, Wittgenstein’s notion of ‘seeing aspects’ helps explain the way that the threshold always exceeds our attempts at mapping and defies perception. The paper examines this impasse through the ‘fold of the surface’, an action which transgresses the flatness of the image without altering it. Perhaps this is the closest we can be to the threshold without holding it.<br>À la fois objet matériel et multitude de chemins, la photographie est un lieu privilégié pour commencer à réfléchir sur le seuil. Dans la photo, nous pouvons nous attarder sur les nuances du seuil, son caractère simultané d’« entre-deux » et de portail vers un « au-delà » en même temps. En effet, la photo offre en effet ces deux possibilités. Les travaux de Bhabha, Benjamin et Sontag éclaircissent ce glissement. Dans cet incertain, l’« entre-deux » et l’« au-delà » donnent lieu à une autre intersection productive. La liminalité du seuil marque ce terrain comme une transgression spatiale qui se précipite vers une disjonction temporelle. Le seuil est une zone d’ombre, aussi commun qu’une cage d’escalier et aussi révolutionnaire qu’une percée. Dans une tentative d’établir une carte du seuil, cet article emprunte à Deleuze et Marks l’idée du pli et du déploiement comme moyen à travers lequel le savoir devient accessible ou reste dissimulé. Dans une certaine mesure, cartographier le seuil est un processus qui commence le déploiement par la discussion de la surface, du regard et de la perception. Cependant, malgré ces repères, ce procédé reste difficile et fuyant. Dans ce sens, la notion de Wittgenstein des « angles de vues » aide à expliquer la manière dont le seuil dépasse toujours nos efforts d’en tracer un plan et esquive la perception. Cet article examine cette impasse à travers « le pli de la surface », un acte qui transgresse le plan de l’image sans l’altérer. C’est peut-être ainsi que nous pouvons nous approcher le plus du seuil sans le tenir

    Seuils, Thresholds, Soglitudes

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    Ce numéro consacré  à l’étude de la notion de seuil ouvre le champ de la recherche pluridisciplinaire à une approche innovante et propose à la fois une lecture possible des systèmes, des notions et des textes produits par les sciences humaines et une nouvelle manière de penser, créer et produire. La notion de « soglitude » est inspirée du mot italien « soglia » qui désigne le seuil et l’état solitaire de l’homme qui ne l’est finalement pas complètement, puisque le seuil ouvre et lie, sépare et joint, arrête et situe dans le continu tout le flux de la pensée, de la perception des événements, et de la mémoire. Les textes réunis dans ce numéro proposent une première approche de la méthode de la pensée des seuils. Non seulement état-charnière, transition, le seuil est lui-même à la fois une métaphore et une réalité dans les domaines représentés ici : la photographie, le film, l’anthropologie, l’histoire, la philosophie, l’histoire de l’art et la poésie où chacun dit à sa façon comment le seuil apporte une approche plus souple, une recherche plus nuancée, un flux de la réflexion qui s’arrête seulement pour repartir sur d’autres seuils, d’autres rives. A travers des exemples parfois très concrets, les auteurs montrent que la « soglitude » est une méthode à part entière qui peut s’appliquer à des domaines de recherches très divers. Un deuxième numéro est en préparation qui se consacrera à l’application concrète de cette méthode
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