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    Cinéma: entre surgissement éthique et tracé esthétique

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    La tonalité fondamentale des travaux de Jean-Louis Comolli est moins la croyance dans l’aptitude du cinéma à rendre le réel, mais le cinéma comme la vérité d’un rapport, le lien du cinéaste à un réel qu’on suppose pouvoir échapper à la violence d’une signification simplement appliquée sur les événements représentés. Un enjeu se dégage là, disait Serge Daney, car alors l’enregistrement a immédiatement une dimension morale. La beauté n’est que le gage ou la prime récoltée pour cet héroïsme moral. Le cinéaste photographie des rapports et non des choses ; car il faut du réel pour servir de « toile de fond » et d’ « écran d’arrêt » à l’émergence d’un objet moral: précisément l’attitude, la posture, le positionnement du film, son point de vue . Rien de pire, en ce sens, qu’une œuvre sans point de vue, ou celle qui les multiplie sans pouvoir en choisir aucun. C’est ce rapport qui doit faire l’objet du plus grand travail, et la vérité ne peut être que celle de ce rapport (ainsi Peter Watkins dans son travail sur La Commune (Paris, 1871)). Ce qui compte donc, c’est moins ce qu’on filme que le dispositif d’enregistrement, les résultats auxquels il parvient et les procédés qu’il offre. En ce sens, et ceci est de plus en plus palpable dans son dernier livre (Cinéma, mode d'emploi), l’enseignement d’André Bazin que Comolli a le plus retenu est finalement que l’image doive être la trace matérielle d’une rencontre, d’un corps à corps (et donc (1) que la critique d’un film est inséparable de la critique de ses conditions de production, et (2) que tout film est un documentaire sur son propre tournage)

    Répertoire des maîtresses, ou Drames pour les jeunes personnes, par Mme de Sainte-Marie

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