3 research outputs found

    Still's disease in the adult

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    editorial reviewedThe Adult Onset Still's Disease (AOSD) is an entity of unknown origin characterised by fever, polyarthralgias or polyarthritis, a pharyngitis, a cutaneous eruption and elevation of leucocytes. We present observations of 17 patients diagnosed during the last thirteen years. Files of hospitalized patients with suspected AOSD have been examined in a retrospective study and Yamaguchi and Kahn's criterias applied in order to confirm the diagnosis. Treatments undertaken and the evolution have been noted. The sex ratio is 1.83; the middle age of intervening from 42 to 45 years. The middle delay for the diagnosis is 3 to 8 weeks. Fever, eruption and polyarthralgias are the most frequent clinical signs. Elevation of leucocytes, hepatic cytolysis and hyperferritinemia are usual. Constantly, inflammatory tests are increased and the rheumatoid factor and the antinuclear antibodies are negative. Yamaguchi's criterias have been met by all patients. The non steroĂŻd anti-inflammatory drugs and corticoĂŻds constituted the main treatment. In the evolutionary shield, 6 cases of remission have been noted. The other patients evolved toward the chronicity with either a systemic or an articular shape. In the two situations, a state of corticodependance got settled with necessity of association to immunosuppressive drugs. The diagnosis of AOSD is easily done on basis of Yamaguchi's criterias. CorticoĂŻds can permit to control the bouts. There are 3 types of evolution: remission, chronic systemic or chronic articular shape

    Plusieurs épidémies de fièvre hémorragique due au virus Ebola au Gabon, d'octobre 2001 à avril 2002

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    Des épidémies de fièvre hémorragique virale à virus Ebola (FHVE) ont été rapportées de 1994 à 1996 dans la province de l’Ogooué Ivindo, une zone forestière située au Nord Est du Gabon. Chaque fois, les grands primates avaient été reconnus comme la source initiale de l’infection humaine. Fin novembre 2001 une nouvelle alerte est venue de cette province qui a rapidement était confirmée comme étant une épidémie de FHVE. La riposte a été organisée par le ministère de la santé publique avec l’aide d’une équipe internationale sous l’égide de l’OMS. Un système de surveillance active a été mis en place dans les trois districts touchés par l’épidémie (Zadié, Ivindo and Mpassa) afin d’organiser la détection des cas et le suivi de leur contacts. Une définition de cas a été adoptée, les cas suspects étaient isolés à l’hôpital, à domicile ou dans des lazarets, et des tests sérologiques étaient réalisés. Ces tests comportaient la détection de l’antigène ou des IgG spécifiques, et la RT-PCR. Un classement des cas était réalisé en fonction des résultats des tests biologiques et des données cliniques et épidémiologiques. Les sujets contacts étaient surveillés durant 21 jours. On a dénombré 65 cas dont 53 décès. Le premier cas humain, un chasseur, était décédé le 28 octobre 2001. L’épidémie s’est propagée grâce une transmission familiale et une contamination nosocomiale. Quatre foyers primaires distincts ont été mis en évidence ainsi qu’un cas isolé situé dans le Sud est du Gabon, à 580 km de l’épicentre, Les décès sont survenus dans un délai de 6 jours. Le dernier décès a été enregistré le 22 mars 2002 et la fin de l’épidémie déclarée le 6 mai 2002. L’épidémie s’est étendue au Congo voisin. Des morts inexpliquées d’animaux avaient été signalées dans les forêts environnantes dès le mois d’août 2001 : des grands primates et des céphalophes. Les prélèvements réalisés sur leurs carcasses confirmaient une épidémie animale concomitante
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