7 research outputs found

    Cinétique de Trypanosoma brucei gambiense en culture sur milieux KIVI et Cunningham

    No full text
    Dans le but d'optimiser l'utilisation de la méthode d'isolement "in vitro" des trypanosomes sanguicoles par le "kit for in vitro isolation" (KIVI), une étude a été réalisée sur 14 KIVI positifs obtenus à partir de malades du foyer de Campo au Cameroun. Une estimation de la densité parasitaire par comptage régulier a été effectuée du jour où les KIVI ont été déclarés positifs à celui où les trypanosomes ont complètement disparu du milieu. Après application des analyses statistiques, nous avons pu observer que les trypanosomes se multiplient activement dans le KIVI et atteignent leur pic optimal de croissance après 26 jours plus or minus 1 (risque 5%) en moyenne. Il existe une corrélation linéaire significative (p=0.03) entre la quantité de parasites présents dans le KIVI le jour de son ensemencement et le jour où les parasites dans ce KIVI atteignent leur pic optimal de croissance. Ainsi, le nombre maximal de jours mis par les trypanosomes pour atteinde le pic optimal de croissance est significativement d'autant plus bas que la densité parasitaire de départ est élevée. Après ensemencement, un KIVI a besoin d'être surveillé pendant 40 jours avant d'être déclaré négatif. La durée pendant laquelle un KIVI positif conserve les trypanosomes dépasse 50 jours mais elle est variable selon les souches. La recherhce nécessite de grandes quantités de trypanosomes que le KIVI ne peut fournir. Il faut donc passer par une culture de masse sur le milieu de Cunnigham. Les repiquages effectués sur ce milieu avant J22 aboutissent à des densités élevées de trypanosomes (1200 x 10(exp 6) parasites/ml). Tous les repiquages effectués après J34 donnent des densités parasitaires faibles (200x10exp6 parasites/ml), insuffisantes pour la recherche. Il ressort de cette étude que le KIVI est un outil très utile pour l'isolement des trypanosomes sur le terrain... (D'après résumé d'auteur

    Libération d'antigènes de Loa loa après traitement par l'ivermectine

    No full text
    Le traitement d'une loase par microfilaricide s'accompagne d'effets secondaires parfois sévères. Utilisant une technique d'immunodiffusion et la mesure de la microfilarémie par goutte épaisse calibrée, les auteurs montrent que l'intensité des effets secondaires est proportionnelle à la quantité de microfilaires éliminées par le traitement. L'apparition d'antigènes filariens dans les trois jours qui suivent le traitement est manifeste chez 83% des sujets. Les cinq patients chez qui des effets secondaires graves ont été décrits appartenaient à ce groupe. Toutefois, l'étiologie précise de ces effets secondaires, allergique ou toxique, n'a pu être démontrée. (Résumé d'auteur

    Intérêt de la PCR dans le diagnostic de la trypanosomiase humaine africaine

    No full text
    Dans le but de montrer l'intérêt de la PCR ("Polymerase Chain Reaction") sur sang dans le diagnostic de la Trypanosomiase Humaine Africaine (T.H.A.), du sang a été collecté dans des tubes EDTA ("Ethylène Diamine Tétra Acétate) chez 1.663 personnes dont 1.614 provenant de 3 foyers actifs de la T.H.A. (Bipindi, Campo et Fontem) au Cameroun et 49 chez des individus (Européens) non exposés à la maladie du sommeil. Les examens parasitologiques et la culture in vitro ont revélé 62 trypanosomés. La PCR a été positive sur 61 trypanosomés et la culture in vitro (KIVI) a apporté 4 malades de plus aux 58 positifs aux examens parasitologiques. Le pourcentage de positivité de l'ensemble des PCR positives parmi les malades, les suspects sérologiques et les témoins négatifs (7% - 117/1.663) est 2 fois celui des examens parasitologiques (3,5% - 58/1.663). Cette technologie peut être utilisée pour détecter les trypanosomes chez les suspects sérologiques lorsque les examens parasitologiques s'avèrent inefficaces. (Résumé d'auteur

    Cinétique de Trypanosoma brucei gambiense en culture sur milieux KIVI et Cunningham

    No full text
    Dans le but d'optimiser l'utilisation de la méthode d'isolement "in vitro" des trypanosomes sanguicoles par le "kit for in vitro isolation" (KIVI), une étude a été réalisée sur 14 KIVI positifs obtenus à partir de malades du foyer de Campo au Cameroun. Une estimation de la densité parasitaire par comptage régulier a été effectuée du jour où les KIVI ont été déclarés positifs à celui où les trypanosomes ont complètement disparu du milieu. Après application des analyses statistiques, nous avons pu observer que les trypanosomes se multiplient activement dans le KIVI et atteignent leur pic optimal de croissance après 26 jours plus or minus 1 (risque 5%) en moyenne. Il existe une corrélation linéaire significative (p=0.03) entre la quantité de parasites présents dans le KIVI le jour de son ensemencement et le jour où les parasites dans ce KIVI atteignent leur pic optimal de croissance. Ainsi, le nombre maximal de jours mis par les trypanosomes pour atteinde le pic optimal de croissance est significativement d'autant plus bas que la densité parasitaire de départ est élevée. Après ensemencement, un KIVI a besoin d'être surveillé pendant 40 jours avant d'être déclaré négatif. La durée pendant laquelle un KIVI positif conserve les trypanosomes dépasse 50 jours mais elle est variable selon les souches. La recherhce nécessite de grandes quantités de trypanosomes que le KIVI ne peut fournir. Il faut donc passer par une culture de masse sur le milieu de Cunnigham. Les repiquages effectués sur ce milieu avant J22 aboutissent à des densités élevées de trypanosomes (1200 x 10(exp 6) parasites/ml). Tous les repiquages effectués après J34 donnent des densités parasitaires faibles (200x10exp6 parasites/ml), insuffisantes pour la recherche. Il ressort de cette étude que le KIVI est un outil très utile pour l'isolement des trypanosomes sur le terrain... (D'après résumé d'auteur

    L'origine génétique de la variabilité des venins : impact sur la préparation des sérums antivenimeux

    No full text
    L'une des principales causes des variations biochimiques des venins semble être génétique. Nous avons étudié le venin des membres de fratries nés en élevage (12 #Crotalus atrox et 21 #Naja haje). Nous avons utilisé en première intention l'électrophorèse en acétate de cellulose (AE). Les variations ont été confirmées par immunoélectrophorèse (AIE) à l'aide de sérums antivenimeux (SAV = IPSER Africa, Pasteur Mérieux Sérums et Vaccins) et d'immunsérums préparés sur lapin à partir de venins présentant le maximum de fractions en électrophorèse (venin total) et de toxines pures (neurotoxine-alpha et cardiotoxine-gamma). Par ailleurs, nous avons mesuré la toxicité de certains échantillons et la capacité du SAV à neutraliser ces échantillons. En AE, les venins de #C. atrox montrent une bonne homogénéité, traduisant une grande stabilité génétique au sein du groupe analysé. En revanche, les venins de #N. haje ont révélé une grande hétérogénéité. Il a été possible d'assigner les 13 échantillons à cinq groupes en fonction de l'absence de certaines fractions par rapport au venin total. L'AIE confirme ces résultats. L'AIE montre que la neurotoxine-alpha est présente en quantité variable dans tous les échantillons, même lorsqu'elle n'apparaît pas en AE. Nous pensons que ces variations sont liées à la différence de concentration des fractions protéiques dans chaque échantillon et/ou à une modification de la composition chimique de la neurotoxine. Quoiqu'il en soit, la variation de toxicité entre les différents échantillons pose le problème du pouvoir neutralisant des SAV. Le choix des venins servant à la fabrication des SAV devrait reposer sur la composition biochimique et la toxicité des échantillons plutôt que sur un mélange aléatoire des venins. (Résumé d'auteur

    Isoenzyme characterization of Trypanosoma brucei s.l. stocks from different foci in the Central African Region

    No full text
    Dans cette étude, 33 nouvelles souches de trypanosomes de la région d'Afrique Centrale et 7 souches de références décrites antérieurement comme T.b.g. ou T.b.b. ont été caractérisées par électrophorèse d'isoenzymes à l'aide de 14 systèmes enzymatiques sur gel d'acétate de cellulose. Au total, 18 zymodèmes ont été définis, la majorité des souches appartenant au zymodème 1 assimilé à T.b.g. groupe 1 responsable de la forme chronique de la maladie en Afrique Centrale et Occidentale. Une souche animale isolée sur un porc domestique à Campo a été considérée comme T.b.g. sur la base de son phénotype SOD, ceci en dépit de son phénotype unique pour l'ASAT. Nos résultats montrent également que l'utilisation du KIVI comme outil diagnostic de masse est lourde, très peu rentable et déconseillée. (Résumé d'auteur

    Le foyer de trypanosomiase humaine de Campo (Cameroun) en 1998 : aspects épidémiologiques, état de l'endémie et comparaison des CATT 1.3 et CATT Latex dans le dépistage de masse

    No full text
    Pour la première fois depuis 13 ans, le foyer de trypanosomiase humaine de Campo, à cheval sur la frontière entre Cameroun et Guinée Equatoriale, a été prospecté. Le dépistage s'est fait conjointement des 2 côtés de la frontière. Nous avons profité de cette occasion pour comparer le Card Agglutination Test for Trypanosomiasis (CATT) de type antigénique LiTat 1.3 classiquement utilisé dans les prospections, au CATT Latex, qui consiste en une suspension lyophilisée de latex couvert d'antigènes de surface variables de formes sanguicoles de #Trypanosoma brucei gambiense de types antigéniques LiTat 1.3, 1.5, 1.6. Nous avons également recherché l'existence de réactions sérologiques croisées entre trypanosomes, d'une part, et #plasmodium et microfilaires, d'autre part. Les résultats obtenus montrent que le foyer de Campo est un foyer Camerounais centré sur le village d'Ipono et de faible prévalence (0,3%). La persistance de l'endémie pourrait être liée à la présence d'un réservoir porcin à Ipono. Le CATT Latex a présenté, à la dilution de 1/4, une spécificité nettement supérieure (76,5%) à celle du CATT 1.3 au seuil de 1+ (42,8%). Au seuil de 1/8ème la spécificité du CATT Latex était de 93,8%. Pour les 2 CATT la sensibilité était de 100%. L'utilisation du CATT Latex en place du CATT 1.3 diminuerait, au seuil de 1/8ème, la charge de travail de près de 8 fois et le coût de 3 fois. Il n'y avait pas de réaction croisée avec les plasmodiumplasmodium et les microfilaires. Il reste à le confirmer et à valider le seuil de détection dans un foyer de forte prévalence. (Résumé d'auteur
    corecore