3 research outputs found

    Projet IPERDMX : Biodiversité et structuration des principaux stocks de poissons démersaux comme aide à la définition de zones fonctionnelles halieutiques à La Réunion

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     L’approche des communautés a été utilisée dans cette étude pour contribuer à la définition de zones fonctionnelles halieutiques, à des fins de gestion de la pêcherie des poissons démersaux à la Réunion. Les données d’occurrence des espèces dénombrées sur les stations vidéos (STAVIRO) et dans les pêches observées durant le projet IPERDMX sont utilisées. Une Classification Ascendante Hiérarchique appliquée sur des indices de dissimilarité de Bray-Curtis par classe de profondeur de 50 mètres, a permis d’établir 4 grandes zones fonctionnelles : 0-100 m ; 100-250 m ; 250-400 m ; 400-600 m. Les communautés d’espèces les caractérisant ont été déterminées grâce à une Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) et une analyse de similarité (SIMPER). Les résultats obtenus permettent de fournir des outils, aussi bien pour préciser l’allocation des efforts de pêches multispécifiques, que pour aider à la gestion des pêches avec la possible mise en œuvre de mesures de gestion ajustées à la communauté d’espèces halieutiques ciblées

    Projet IPERDMX : Méthodologie d’évaluation des pratiques de pêches au sein des aires marines protégées de La Réunion par des observations visuelles ou par drone

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    Le projet “Indicateurs populationnels et écosystémiques pour une gestion durable des ressources en poissons démersaux récifaux et profonds (1-500 m) à La Réunion (IPERDMX)” vise à établir un état des connaissances sur l’état des stocks de poissons démersaux récifaux et profonds à La Réunion. Le volet 3 de ce projet concerne la prise en compte des activités de pêche dans les aires marines protégées. Le présent rapport détaille les méthodes d’observations de pêches loisir ou professionnelle, à pied, sous-marine et embarquée dans la Réserve Naturelle Marine de La Réunion. Les principales observations ont été réalisées en utilisant des jumelles à partir de points fixes côtiers mais aussi en drone. Un protocole d’observation embarquée a également été testé spécifiquement au sein de la réserve de pêche de Sainte-Rose

    Projet IPERDMX : Bioécologie et état des principales ressources démersales exploitées à La Réunion

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    A l’aide de données de vidéos sous-marines et de pêches, le projet IPERDMX a permis de caractériser l'état de santé et la dynamique des stocks de poissons démersaux, épipélagiques et benthopélagiques à l’échelle des différents habitats exploités (récifaux et profonds) autour de l’île de La Réunion, au regard des pressions de pêche et en tenant compte de la présence des Aires Marines Protégées (AMP). Il a ainsi contribué à compléter les connaissances acquises dans des projets de recherche antérieurs, connaissances indispensables à la compréhension des relations complexes entre les activités humaines et la singularité des écosystèmes récifaux et profonds de l’île de La Réunion, éléments essentiels pour la recherche et l’expertise halieutique. Ce projet a mis en œuvre des protocoles d’étude et de suivi des ressources halieutiques déjà appliqués dans d’autres régions et adaptés aux différents habitats exploités et statuts réglementaires existants, entre 1 et 500 mètres de profondeur, y compris au sein des AMP existantes. Ainsi, une description et un suivi des pratiques des pêches, à pied, sous-marine et embarquée ont été mis en œuvre principalement au niveau de la Réserve Naturelle Marine de La Réunion et de la Réserve de pêche de Sainte-Rose. L'état des ressources ichtyologiques a été évalué en combinant 2 approches complémentaires : 1°/ des comptages par vidéos sous-marines sur les habitats compris entre 1 et 85 mètres de profondeur et 2°/ l’analyse de données de pêche entre 1 et 500 mètres de profondeur. Ces nouvelles données, spatialisées et structurées en taille pour les principales espèces d’intérêt halieutique, contribuent significativement à la connaissance de la diversité et de l'abondance de l’ichtyofaune sur les principaux habitats. Le volet sclérochronologie a permis d'évaluer les paramètres de croissance chez 12 nouvelles espèces locales non encore étudiées précédemment. De plus, les structures populationnelles, permettant de définir les unités de gestion pour les principaux stocks exploités autour de La Réunion ont été précisées à partir d'analyses de la forme externe des otolithes. A partir de toutes les observations collectées, une approche au niveau des communautés prenant en compte l’habitat a été menée dans la zone euphotique (1-80 m de profondeur), et jusqu’à 500 m de profondeur. Un état initial des peuplements exploités a été réalisé dans les différents habitats de vie et a permis de disposer de données pour contribuer à la définition de zones fonctionnelles halieutiques. Les observations de vidéos sous-marines ont notamment permis d’évaluer les efficacités respectives de deux modèles de gestion distincts d’AMP, la Réserve Naturelle Marine de La Réunion et la Réserve de pêche de Sainte-Rose. Enfin, la présente étude synthétise les paramètres bioécologiques obtenus au cours des différents projets scientifiques réalisés au cours des 20 dernières années. De plus, des fiches espèces renseignent de manière didactique sur les connaissances acquises pour dix-neuf espèces démersales, indicatrices de la situation de ces ressources exploitées autour de La Réunion. Pour chacune d’elle, un diagnostic de leur état de santé a été établi en 2021, correspondant à la situation récente de leur exploitation à l’échelle de la pêcherie réunionnaise (2018/2020), pêches professionnelle et de plaisance confondues
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