7 research outputs found
Le sepolcru de l’église paroissiale de San Damiano (Castagniccia, Corse, France)
Introduction L’église paroissiale de San Damiano, en Castagniccia (Corse), est en mauvais état, de même que toutes les œuvres qu’elle contient. Malgré le triste état de conservation, l’ensemble a encore beaucoup d’allure. De nos jours la commune est peu peuplée, l’église n’a même pas l’électricité. Malgré le peu de moyens financiers dont elle dispose, la municipalité (aidée par l’association locale de sauvegarde du patrimoine : URosumarinu) fait de louables efforts pour restaurer ..
Propos autour d’un inventaire : quelques peintures italiennes à Bastia
Du Moyen Age à la fin du XVIIIe siècle, Bastia fut une ville italienne dépendant de la république de Gênes. C’est pourquoi les églises de la ville conservent encore nombre de toiles d’artistes génois (Ottavio Cambiaso, Domenico Piola, Giuseppe Badaracco) ou provenant de régions italiennes proches de la Corse (Giovanni Bilivert). En 1844, le legs du cardinal Fesch, oncle de Napoléon, fait entrer dans les collections municipales une centaine de tableaux italiens. Des restaurations récentes (Lavinia Fontana) et une reconsidération globale du fonds, rendue possible par l’inventaire du mobilier appartenant à la ville, permettent découvertes et propositions d’attribution (Francesco Brizio, Giuseppe Bonito…).<br>From the Middle Ages up to the end of the eighteenth century, Bastia was an Italian city belonging to the Republic of Genoa. This is why the churches of the city conserve several paintings by artists of Genoese origin (Ottavio Cambiaso, Domenico Piola, Giuseppe Badaracco) or coming from other regions in Italy close to Corsica (Giovanni Bilivert). In 1844, a bequest by Cardinal Fesch (Napoleon’s uncle) also brought about a hundred Italian paintings to the collections of the city. Some recent restoration work (Lavinia Fontana) and a new, general view of the corpus of paintings, helped by the inventory of the furniture belonging to the city, has given rise to some discoveries and also allows for the authors of certain paintings to be identified (Francesco Brizio, Guiseppe Bonito…)
Deux tableaux avec portraits de donateurs. Belgodere et Palasca vers 1600
Les deux tableaux étudiés ici ont été peints vers 1600. Le premier a été commandé et payé par la communauté villageoise et par des sociétés de femmes pieuses de Belgodere. Le second a été offert par un couple de notables du village de Palasca. Quelles intentions, où l'ostentation se mêlait à la piété, ont inspiré les libéralités de ces donateurs lorsqu'ils faisaient ainsi figurer leur portrait dans le tableau offert ? Les auteurs proposent un angle de recherche original sur les communautés villageoises et sur le groupe des notables ruraux. Bientôt cependant, le portrait de donateur dans une œuvre religieuse tombera en désuétude, tandis que le simple portrait d'un particulier connaîtra une vogue croissante. À l'époque où les deux tableaux ont été réalisés, la représentation de soi ne semble encore prendre sens que dans le rapport qui unit l'homme à l'invisible
Deux tableaux avec portraits de donateurs. Belgodere et Palasca vers 1600
Les deux tableaux étudiés ici ont été peints vers 1600. Le premier a été commandé et payé par la communauté villageoise et par des sociétés de femmes pieuses de Belgodere. Le second a été offert par un couple de notables du village de Palasca. Quelles intentions, où l'ostentation se mêlait à la piété, ont inspiré les libéralités de ces donateurs lorsqu'ils faisaient ainsi figurer leur portrait dans le tableau offert ? Les auteurs proposent un angle de recherche original sur les communautés villageoises et sur le groupe des notables ruraux. Bientôt cependant, le portrait de donateur dans une œuvre religieuse tombera en désuétude, tandis que le simple portrait d'un particulier connaîtra une vogue croissante. À l'époque où les deux tableaux ont été réalisés, la représentation de soi ne semble encore prendre sens que dans le rapport qui unit l'homme à l'invisible